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Le compteur Linky arrive à Vernon

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Les techniciens des entreprises prestataires d'Enedis interviennent directement chez les particuliers pour poser le nouveau compteur Linky.

Les techniciens des entreprises prestataires d’Enedis interviennent directement chez les particuliers pour poser le nouveau compteur Linky.

« Le compteur Linky va bientôt remplacer le compteur électrique de votre logement. Enedis va vous envoyer un courrier qui détaillera les modalités d’installation du compteur. »

Les Vernonnais ont reçu cette lettre des services d’Enedis, depuis quelques jours, dans leur boîte aux lettres. À l’image de Philippe Thiry, habitant de la rue du Parc, à Vernon.

Son compteur électrique étant positionné dans son garage, le prestataire d’Enedis a donc directement pris rendez-vous par téléphone avec lui.

30 minutes d’intervention

Lundi matin, deux techniciens sont intervenus à son domicile, pour installer le nouveau compteur Linky.

« Éteignez tous vos appareils électriques le temps de l’installation. Il y aura juste une coupure d’électricité de 20 minutes », prévient Nabi Ejlali, technicien de pose chez Ok Services, l’un des trois prestataires d’Enedis, qui intervient au domicile du Vernonnais ce jour-là.

Le technicien pose un tapis au sol, emmaillote d’une bâche plastique les éléments métalliques à proximité, enfile son casque et procède au démontage de l’ancien compteur après avoir relevé les index des heures creuses et des heures pleines avec le propriétaire.

L’intervention va durer un peu moins de 30 minutes au total.

À Vernon, plus de la moitié des 14 000 abonnés à un fournisseur d’énergie ont déjà été équipés en compteur Linky.

« On en est à 55 % d’équipements à Vernon. On devrait avoir terminé fin novembre. Dans le département de l’Eure, 50 % des abonnés sont équipés en Linky et 60 % au niveau national », souligne Alexandre Dunoyer, délégué territorial Normandie en charge des relations avec les collectivités.

D’ici 2021, le compteur Linky remplacera l’ensemble des compteurs d’électricité sur le territoire français avec un objectif : moderniser le réseau de distribution d’électricité.

Ce nouveau compteur « intelligent » permet, par sa technologie du Courant porteur en ligne (CPL) de transmettre les informations sur la consommation à distance.

Lire aussi : Les compteurs Linky seront bien installés à Saint-Marcel, près de Vernon

Mieux maîtriser sa consommation

Le responsable d’Enedis explique que l’immense majorité des clients équipés sont « satisfaits de leur compteur Linky. »

Et de détailler les avantages.

« La plupart des réclamations que l’on reçoit portent sur les estimations de facture. Avec Linky, le client est facturé sur sa consommation réelle et non plus sur des estimations », pointe Alexandre Dunoyer. « Avec ce nouveau compteur, les gens peuvent prendre conscience de ce qu’ils consomment. Celui qui veut maîtriser sa consommation d’énergie peut le faire en consultant son espace personnel. Il peut s’apercevoir par exemple que tel appareil, utilisé sur tel ou tel créneau horaire, fait exploser sa consommation ».

Une fois équipé du compteur Linky, un panel d’offres plus large peut être proposé par les fournisseurs. Autre avantage pour les particuliers : le compteur Linky peut compter l’énergie dans les deux sens : pour les toits équipés de panneaux photovoltaïques, le compteur va enregistrer l’énergie produite.

« Aujourd’hui, pour un branchement photovoltaïque, il faut trois comptages. Avec Linky, un seul suffit », explique Johan Rayé, appui métier sur Linky chez Enedis.

« Il y a un avantage immédiat, c’est que l’on accélère et l’on fiabilise le dépannage en cas de problème. On évite des déplacements inutiles et on peut affiner nos interventions », indique Alexandre Dunoyer.

« On prépare le monde de demain »

Surtout, avec l’installation de ce nouvel outil, « on prépare le monde de demain ».

« La transition énergétique est une évidence pour tous aujourd’hui. Concrètement, avec Linky, on va pouvoir augmenter la part des énergies renouvelables dans le réseau, aider les consommateurs à économiser de l’énergie, et au final réduire les émissions de CO2 », ajoute Johan Rayé.

Rappelons que la pose du compteur Linky est obligatoire et encadrée par la loi.

Lire aussi : Polémique. Fabien dénonce l’installation forcée d’un compteur Linky chez lui, près de Guingamp

« En cas de refus catégorique, on ne force pas les clients. On ne fait pas de violation de propriété », souffle-t-on chez Enedis.

Mais si vous refusez le remplacement de votre ancien compteur, vous serez soumis à un relevé spécial payant au moins une fois par an.

Les communes ne peuvent pas non plus interdire le déploiement des compteurs sur leur territoire.

Numéro vert Linky : 0 800 054 659 (gratuit) ou enedis.fr

Lire aussi : Dordogne. Enedis attaque en justice une commune qui refuse le compteur Linky


Portrait chinois. A Pontivy, « le bruit des travaux, c'est synonyme de baisse d'activité »

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Mathieu Oursel a ouvert le magasin Antiquité Brocante il y a un an et demi.

Mathieu Oursel a ouvert le magasin Antiquité Brocante il y a un an et demi à Pontivy (Morbihan). (©Pontivy Journal)

Mathieu Oursel est propriétaire du magasin Antiquité Brocante, à Pontivy (Morbihan). Portrait chinois.

Votre principal trait de caractère ?

Bonne question ! En défaut, je dirais un peu bordélique (rires). Mais dans le métier ce n’est pas très gênant, les gens aiment bien (rires). Au niveau qualité, je dirais simplicité. Je ne suis pas quelqu’un qui se prend la tête.

 

La qualité que vous préférez chez les autres ?

La gentillesse.

 

Votre loisir préféré ?

La chine (chiner). C’est un métier passion, c’est un loisir mais en même temps je travaille.

 

Si vous n’étiez pas la personne que vous êtes, qui seriez-vous ?

Qui je serai… Ma mère me vient en tête, je la respecte pour ce qu’elle a fait.

« Il faut vivre avec son époque »

Votre couleur préférée ?

Je suis daltonien, mais le jaune, je vois quand même les couleurs.

 

Le bruit que vous détestez par-dessus tout ?

Le bruit des travaux, c’est synonyme de baisse d’activité.

 

Votre boisson préférée ?

L’eau !

 

À quelle autre époque auriez-vous aimé vivre ?

Je n’aurais pas forcément aimé vivre à une autre époque. Faut vivre avec son époque. Peut-être il y a 20 ou 30 ans quand les objets se vendaient plus, mais tous les marchands ont dit ça (rires). Après niveau décoration, j’aime bien tout ce qui est Art déco, Art nouveau aussi. J’aime bien Sandoz, un sculpteur animalier, Mucha, il y en a plein.

 

En quoi aimeriez-vous être réincarné ?

En chat. J’aime bien les chats, ça ne fait pas grand-chose de ses journées (rires).

« C’est avec les petits ruisseaux qu’on fait les grandes rivières »

Votre personnage historique préféré ?

De Gaule, parce que c’est la rue (rires) !

 

Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?

Être invisible.

 

Votre musique préférée ?

J’aime bien tout ce qui est variété française. Cabrel.

 

Votre lieu préféré à Pontivy ?

Le déversoir de la piscine découverte. L’île des Récollets, le lavoir, également.

 

Votre devise ?

C’est avec les petits ruisseaux qu’on fait les grandes rivières.

 

« Il y a toujours quelque chose à apprendre »
Mathieu Oursel a ouvert son magasin Antiquités – Brocante, il y a environ un an et demi ; il propose l’achat et vente d’objet de toute époque. Il propose aussi des estimations gratuites et se déplace chez les particuliers. « J’ai fait des études de commissaire-priseur. J’ai commencé à vendre et à racheter pendant mes études, ça fait longtemps que je suis auto-entrepreneur. Je fais ça depuis dix ans. »
Un métier qu’il exerce aussi par passion : « Il y a toujours quelque chose à apprendre, j’aime apprendre. Tout me passionne. Je n’ai pas de période privilégiée pour l’instant, on se spécialise peut-être avec le temps ». Un métier qui s’apprend aussi à travers la lecture de revues spécialisées.
Un travail à temps plein : « Même le dimanche ! Quand je suis fermé, je suis toujours en train de chiner ou d’aller chez les gens. Je préfère presque acheter que vendre. On possède des pièces intéressantes. J’aime aussi le contact avec les gens, j’ai toujours voulu travailler dans le commerce. »

Infos pratiques. Mathieu Oursel Antiquités – Brocante, 81 rue du Général-de-Gaulle, Ponitvy. Ouvert du mardi au samedi. Tél. 06 83 64 78 62. Mail : mathieu.oursel@gmail.com

Visite du bureau du maire, films cultes et fin pour Fifigrot : que faire à Toulouse, dimanche ?

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Le maire Jean-Luc Moudenc ouvre les portes de son bureau  dimanche 22 septembre 2019 e)

Le maire Jean-Luc Moudenc ouvre les portes de son bureau dimanche 22 septembre 2019 e) (©Ville de Toulouse)

Dimanche 22 septembre 2019, des pluies orageuses sont attendues dans la matinée à Toulouse. Dans l’après-midi, le temps ne s’améliorera guère puisque de nouvelles averses sont attendues. Les températures seront fraîches pour la saison.

Dimanche 22 septembre, le temps va être très instable sur toute la région Occitanie

Dimanche 22 septembre, le temps va être très instable sur toute la région Occitanie (©Capture d’écran Météo France)

Aller dans les sites patrimoniaux puisque la ville de Toulouse propose pas moins de 80 activités en lien avec les journées du patrimoine ou encore aller voir un film culte à la Cinémathèque, les propositions de sorties ne manqueront pas et vous permettront de rester à l’abri. 

Même le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, vous invite à venir le voir…

Pour en savoir plus sur les prévisions météo, consultez notre article complet : 

>> Journées du patrimoine, Fifigrot, fête Saint-Michel : que faire à Toulouse, ce week-end ? <<

Météo. Après un mois d'absence, la pluie fait son retour dans les Hauts-de-Seine

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La pluie fera son retour dans les Hauts-de-Seine dimanche 22 septembre 2019.

La pluie fera son retour dans les Hauts-de-Seine dimanche 22 septembre 2019. (©Illustration / Archives actu.fr)

Le record aurait pu tomber. Mais le ciel devrait en décider autrement. Il n’a pas plu depuis un mois à Paris, dans les Hauts-de-Seine et en proche banlieue. Un phénomène rare : il faut remonter en 1895. Cette année-là, la pluie n’était pas tombée pendant 39 jours sur la capitale et les environs. 2019 ne devrait pas être l’année record, mais restera toutefois historique. Il n’est pas tombé une goutte depuis le 18 août. 

De la pluie toute la semaine

Mais un peu d’eau va s’abattre sur les Hauts-de-Seine dans les prochains jours. Et ce, dès dimanche 22 septembre 2019. Si au réveil dominical le soleil se cachera derrière quelques nuages, ces derniers prendront le dessus au cours de la journée pour laisser place à la pluie en fin de matinée. Et personne ne sera épargné : Antony, Montrouge, Boulogne-Billancourt, Nanterre, Asnières-sur-Seine… l’ensemble du département sera touché. Le thermomètre n’excédera pas les 20°C. 

Selon les prévisions de Météo-France, la pluie accompagnera toute la semaine, excepté lundi 23 septembre où quelques rayons de soleil perceront à travers les nuages. Mais dès mardi 24 septembre, la pluie devrait accompagner toute la semaine jusqu’au lundi 30 septembre, parfois même agrémenté de rafales de vent. Des précipitations, couplées à des températures comprises chaque jour entre 14 et 20°C, qui marqueront bel et bien la fin de l’été. Et qui, surtout, ne seront pas de trop pour les terres…

Quimper : Jacques Salaun court toujours après la découverte

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Jacques Salaun coure depuis plus de 35 ans.

Jacques Salaun court depuis plus de 35 ans. (©DR)

Dans le monde de la course à pied, Jacques Salaun est connu comme le loup blanc. « Souvent, les gens me saluent mais je ne me rappelle pas de tout le monde », sourit l’homme de 73 ans. 

Il a commencé la course à pied voilà 37 ans, quand il est revenu à Quimper, sa ville d’origine, après avoir pas mal bougé pour son travail. « J’ai toujours fait beaucoup de sports, mais j’avais du mal à me fixer, notamment à Paris. J’ai débuté la course à pied car on peut pratiquer seul, et qu’en principe, cela ne coûte pas cher, même si, au final, ça m’a coûté la peau des fesses », rigole l’ancien salarié de France Telecom. 

10 km, marathon, 100 km…

Il commence par le 10 km et augmente les distances petit à petit jusqu’au 100 km. Il réalise une cinquantaine de marathon à New-York, Londres, Venise… Guidé par l’envie de courir, mais aussi sa soif de voyage et de découverte. « Je ne devrais pas dire cela, mais dans ma famille nous sommes de gros consommateur de CO2 ». 

Aujourd’hui, Jacques Salaun continue de faire des trails de 13 km. « Mon truc, c’était le long mais à un moment donné, il faut penser aux bénévoles qui attendent la fin de la course », continue de plaisanter l’habitant de Combrit. 

Yanoo, site à succès

Également connu pour avoir créé avec son fils le site internet à succès yanoo.net en 1999. Quasiment toutes les courses de la région étaient annoncées sur sa plateforme. Au bout de dix ans, il passe la main.

J’étais mort. C’était beaucoup de boulot, je diffusais tous les résultats, j’étais sur les courses…

On le contacte alors pour intégrer l’association Marcher Courir Découvrir qui propose des raids sportifs à l’étranger. Il la gère seul depuis environ huit ans. « En tout, j’ai dû emmener 450 personnes depuis que j’ai commencé. »

Rien que cette année, il a organisé un voyage au Maroc en février (22 participants), en Jordanie en avril (30 participants), en Turquie en juillet (10 participants) et il prépare déjà le prochain au Maroc en octobre. 

En une quinzaine de photos une partie du cadre dans lequel nous allons évoluer en octobre dans le sud marocain, djebel…

Publiée par Marcher Courir Découvrir – MCD sur Vendredi 24 mai 2019

« Actuellement, j’ai plus de femmes que d’hommes. Les participants ont une moyenne d’âge de 45-50 ans. En majorité, nous partons une semaine et parcourons 30 km par jour dans le désert, soit durant six heures. » D’autres voyages ont lieu en montagne. 

« J’aime emmener des personnes dans des endroits où ils ne pourraient pas aller autrement. Et j’apprécie cette liberté de pouvoir courir où l’on veut, sans avoir à suivre un guide. Mais j’insiste pour toujours être au moins par groupe de deux. »

Les participants d'un raid en Jordanie cette année.

Les participants d’un raid en Jordanie cette année. (©Jacques Salaun)

Infos pratiques :
Marcher Courir Découvrir : site Internet et page Facebook

Tour des stades. Tennie, l'heure du décollage ?

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Les éducateurs de La Charnie Joévin Harnois et Franck Morenne ne cachent pas leurs ambitions cette année.

Les éducateurs de La Charnie Joévin Harnois et Franck Morenne ne cachent pas leurs ambitions cette année.

Toutes les équipes seniors  de la Sarthe et de la Mayenne vont refouler les pelouses ce dimanche 22 septembre à l’occasion du championnat. Tour d’horizon des points chauds à scruter.

On attaque déjà la seconde journée de championnat dimanche. Et pour cette fin d’été, les enjeux ne manqueront pas. Prenons le cas du CA Évron, ex-promu de R2, qui tentera de se rattraper à domicile après son élimination de la Coupe de France avec les honneurs devant l’US Changé il y a quelques jours. 4 matches, 4 défaites : l’équipe première de l’US Tennie qui est engagée en D2 attend le fameux déclic pour (enfin) lancer sa saison 2019-2020. Avec un premier but pour le canonnier David Vivet ?

En revanche, tous les clignotants sont actuellement au vert pour La Bazoge dont on attend une confirmation de son succès éclatant il y a 15 jours en ouverture du championnat de D1 (8-1).

R. Gosselin blessé

Après sa parenthèse enchantée en Coupe de France, le FC Degré doit se replonger dans les affaires courantes. Avec la réception des Capellobinois, c’est un véritable choc au sommet qui attend les collègues du portier Alexis Hatet (D3).

Les Alpes Mancelles visent le maintien

Fraîchement promues, les réservistes des Alpes Mancelles ne visent rien d’autre que le maintien cette année. Et ça passe par des victoires à domicile contre des concurrents directs. Ça tombe bien : c’est Ballon qui va débouler à Sougé dans 48 heures.

Duel Mont-Saint-Jean – Parennes

Autre duel à suivre ce week-end : les retrouvailles entre les Mont-Saint-Jeannais de Jean-Louis Lechat et les Parennais de Jérémy Béhiers (D4). Renald Gosselin, l’un des cadres de l’ASP qui poursuit sa convalescence, ne devrait a priori pas être sur le rectangle vert. Enfin, on surveillera le duel 100 % mayennais entre Brée et La Charnie dans le sens où les protégés de Régis Bouteloup veulent soigner leur entame de championnat pour rester à proximité du peloton de tête (D3).

Ce dimanche à 15h :

Évron / Bouchemaine, Beaumont / Fougerolles, Pays de Juhel / Rouillon à Villaines-la-Juhel, Tennie / Savigné-l’Évêque, Neuville B / Tennie B, Pays de Sillé / Vibraye à Sillé, Cures / Pays de Sillé B, Conlie B / Rouillon B, St-Mars-la-Brière / Conlie, Cures B / St-Paterne à 13h, Mont-Saint-Jean / Parennes, Aigné B / La Quinte B à 13h, Aigné / La Quinte, Degré / La Chapelle St-Aubin B, Ste-Jamme B / Degré B, La Bazoge B / Rouez à 13h, Rouez B-Crissé / Neuville C à Crissé, La Bazoge / Le Mans Racing, St-Georges-du-Bois-Pruillé / Alpes Mancelles à St-Georges-du-Bois, Alpes Mancelles B / Ballon à Sougé-le-Ganelon, Oisseau / Alpes Mancelles C, Roezé-Voivres / Beaumont B à Roezé, St-Saturnin C / Fyé, Parigné l’Évêque / St-Saturnin B, Beaumont C / Mamers C à 13h, Montsûrs / Le Bourgneuf, Brée / La Charnie et Ste-Gemmes-le-Robert / Montsûrs C.

Olivier Nizon brasse le houblon et les bonnes idées à Chaumont-en-Vexin (Oise)

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L’artisan a développé toute une gamme de produits autour de la brasserie artisanale.

L’artisan a développé toute une gamme de produits autour de la brasserie artisanale. (©L’Impartial)

Olivier Nizon n’est pas un brasseur comme les autres. Cet ancien ingénieur en robotique industrielle, professeur d’électro-technique dans sa jeunesse, n’est pas du genre à brasser tous ses houblons dans la même cuve.

En 2005, alors qu’il souhaite lancer une activité d’indépendant, il vise d’abord la vente de produits du potager sur Internet.

En partant de cette idée, j’ai très vite déniché sur des forums des discussions autour de la bière artisanale. Et je me suis lancé.

Il faut se replonger dans le contexte de l’époque.

Nouveau marché

Dans le début des années 2000, l’engouement autour des bières artisanales n’en est qu’à ses balbutiements. La vente du breuvage apparaît donc comme un nouveau marché porteur. Et les premières bières chaumontoises voient le jour. Sauf que là où ses concurrents se concentrent sur leurs cuves, Olivier Nizon, lui, continue à flairer la demande.

Je me suis aperçu sur les forums que tous ceux qui voulaient se lancer manquaient de matériel et de savoir-faire tant technique que légale.

C’est alors que deux autres idées voient le jour dans son esprit. Après l’ouverture de locaux dans le courant des années 2011, un premier centre de formation consacré aux brasseurs est créé en 2012.

140 brasseurs par an

Avec 140 apprentis brasseurs qui passent dans ses locaux chaque année, le site de Chaumont-en-Vexin a essaimé. Et ce n’est pas tout.

Quitte à fournir des outils aux professionnels, autant livrer clé en main des microbrasseries prêtes à l’utilisation.

Aussitôt pensé, aussitôt fait… Olivier Nizon ajoute une corde de plus à son arc. Elle deviendra finalement sa principale activité.

Aujourd’hui décidé à vivre de nouvelles aventures, Olivier Nizon prépare un nouveau chapitre de son parcours en mettant en vente sa brasserie.

Avis aux amateurs… de houblons !

Brasserie Chaumont’Oise, 30 rue Paul Journée à Chau-mont-en-Vexin. Contact : 06 31 07 12 51

Aux Andelys (Eure), l'école de musique et de danse à la conquête des scolaires

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Christophe Lion (à gauche) et Patrick Audineau espèrent susciter des vocations chez les écoliers andelysiens.

Christophe Lion (à gauche) et Patrick Audineau espèrent susciter des vocations chez les écoliers andelysiens. (©L’Impartial)

Après le départ à la retraite de François Grosborne, une nouvelle organisation s’est mise en place.

Il y a un an, Christophe Lion, alors directeur du conservatoire de Vernon, s’est vu confier la direction du réseau Seine Normandie Agglomération des écoles de musique de Vernon, Saint-Marcel et des Andelys.

Un quatuor

Cet ancien professeur de trombone connaissait bien l’école de musique et de danse Jacques Ibert pour y avoir enseigné pendant un an et demi.

Christophe Lion, qui gère la partie administrative, est bien entouré avec Emmanuèle Natenson en charge de la scolarité des élèves, Patrick Audineau pour l’organisation des manifestations et Lydie Crocetti chargée des relations avec les établissements scolaires.

Dans les écoles maternelles et élémentaires

En cette rentrée 2019-2020, Christophe Lion, le directeur, a fait des interventions dans les écoles sa priorité.

Lors du rallye citoyen Educap City, nous avons fait le constat que beaucoup d’Andelysiens ne connaissaient pas l’école. Nous allons proposer des activités danse aux classes de moyenne et grande sections. Les élèves de CP apprendront le chant et découvriront six instruments de musique qu’ils pourront essayer.

Un conte musical japonais

L’école de musique offrira un conte musical japonais à l’ensemble des élèves des écoles élémentaires de la ville le 10 décembre.

William Martin, professeur de guitare et Anne Van Tornhout, professeur de flûte accompagneront une conteuse sur scène.

Une vingtaine de manifestations

Pas moins d’une vingtaine de manifestations sont programmées tout au long de l’année. Plusieurs d’entre elles auront pour thématique la voix.

Il y aura quelques événements phares qui regrouperont les trois structures et des concerts propres à l’école Jacques Ibert.

Cela commencera le 4 décembre avec Fêtons l’hiver. Ce spectacle regroupera les orchestres, les ensembles des classes de clarinettes et de flûtes, l’atelier jazz, les chorales, l’harmonie junior et la danse.

Ensuite, les élèves donneront un concert de Noël à l’hôpital Saint-Jacques le 21 décembre.

À Port-Mort, Harquency et Corny

Trois manifestations seront délocalisées à Port-Mort (soirée Charles Trénet), à Harquency (clarinette, flûte à bec et musique de chambre) et à Corny.

La collégiale Notre-Dame accueillera une audition d’orgue avec cuivres tandis que le spectacle de danse aura lieu dans la salle Guy Gambu à Saint-Marcel.

École de musique et de danse Jacques Ibert, 8 boulevard Néhou aux Andelys. Ouverte du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30. Tél. : 02 32 54 09 82.


Football. Reprise des championnats départementaux en Seine-et-Marne : de l'enjeu à tous les étages !

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Tout repart dans les divisions départementales ce dimanche avec des retours et trois nouvelles équipes.

Tout repart dans les divisions départementales ce dimanche avec des retours et trois nouvelles équipes.

Départementale 1

L’entente Gretz-Tounan entre en lice, enfin. Le club briard, après avoir demandé le report du premier match contre la réserve de Claye-Souilly, n’espère plus vraiment la montée administrative en Régionale 3. L’équipe voudra regagner sportivement sa place au niveau régional.

Autre objectif, la Coupe de France. Le 29 septembre, le SCGT ira à Paris affronter au 4e tour le Seizième ES (R3). Le FC Pays Créçois, lui, a été éliminé, mais il reste sur une performance encourageante contre une Régionale 1 (défaite 4-2 après prolongations).

L’incertitude : qui de Trilport ou Villeparisis B intégrera le championnat ?

Départementale 2

Les voyants sont au vert pour Presles-en-Brie puisque le club jouera bien à ce niveau, dans la poule B. Paradoxe, Chaumes-Guignes, qui avait privé Presles de la montée au dernier match la saison dernière, a déclaré forfait général en D2 ! Inquiétude pour La Ferté-sous-Jouarre, deux forfaits dont le dernier dimanche en Coupe contre Collégien.

Départementale 3

Des retours, une création d’équipe, bienvenue à l’entente Presles – Chevry-Cossigny. Il fallait en effet une réserve pour que Presles-en-Brie soit confirmé en D2, c’est fait. Cette entente jouera dans la poule E.

Dans la poule A, Coulommiers repart avec un effectif de plus de 25 joueurs. Premier test ce dimanche avec le derby contre la B du Pays Créçois. Brie-Est revient sur les terrains également, dans la poule C. Le club s’est qualifié en Coupe suite au forfait de Champs-sur-Marne. Gretz-Tournan B et Fontenay-Trésigny joueront également dans cette division.

Départementale 4

Deux nouvelles équipes débarquent : Jouarre (poule A) et la C de Gretz-Tournan qui devra jouer contre Pommeuse-Faremoutiers, Presles-Chevry, Gretz-Tournan, Ozoir ou Ferrières.

Quimper : enquête administrative après un combat de boxe impliquant un policier à Kermoysan

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Le 19 septembre 2019, à Quimper, un combat de boxe a eu lieu entre un policier et un eune du quartier de Kermoysan. Photo d'illustration.

Le 19 septembre 2019, à Quimper, un combat de boxe a eu lieu entre un policier et un eune du quartier de Kermoysan. Photo d’illustration. (©Côté Quimper)

Le 10 septembre 2019, le quartier de Kermoysan à Quimper (Finistère) a connu un épisode de violences urbaines. Des poubelles et des voitures ont été brûlées; des pompiers, pris à partie et des policiers, agressés par des jets de projectiles. 

Lire aussi : Quimper : « À Kermoysan, nous aussi, nous avons le droit de vivre tranquillement »

Neuf jours après les faits, un combat de boxe s’est déroulé s’est déroulé en pleine rue entre un jeune du quartier et un policier en tenue. 

L’information a été révélée par Le Télégramme, samedi 21 septembre. Le quotidien a par ailleurs diffusé une vidéo de ce combat sur son site internet.

Le 21 septembre, la préfecture du Finistère a réagi dans un communiqué et confirmé l’information en indiquant : « le jeudi 19 septembre, un fonctionnaire de police de la direction départementale de la sécurité publique du Finistère s’est trouvé impliqué dans un combat de boxe organisé sur la voie publique dans le quartier de Kermoysan à Quimper. »

Dans quelles conditions s’est-il déroulé ? C’est ce que devra déterminer l’enquête administrative, demandée par Pascal Lelarge, le préfet du Finistère. Et de conclure : « En fonction du résultat de cette enquête, des sanctions pourraient être prises. »

Ligue 1. Le LOSC veut tout de suite rebondir à Rennes

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Ligue 1 : le LOSC se déplace sur la pelouse de Rennes ce dimanche 22 septembre 2019.

Ligue 1 : le LOSC se déplace sur la pelouse de Rennes ce dimanche 22 septembre 2019. (©Illustration/Flickr – SC Portimonense)

Enchaîner tout de suite. Voilà ce que veut le LOSC après sa lourde défaite en ligue des champions mardi 17 septembre sur la pelouse d’Amsterdam.

Ce dimanche 22 septembre 2019, c’est un déplacement sur la pelouse de Rennes qui attend les Lillois en ligue 1. Une équipe qui a elle aussi joué en coupe d’Europe et qui fait un bon début de saison.

Le match contre Rennes sera très difficile pour nous. Il le sera aussi pour eux si on est dans un mode combat. Nous devrons être compétiteurs et non joueurs », lance le coach Christophe Galtier.

Lire aussi : Ligue des champions. La défaite du LOSC face à l’Ajax Amsterdam en 10 tweets

Les groupes

En difficulté à l’extérieur

Il est vrai que Lille a des difficultés dans ses matchs à l’extérieur depuis le début de saison. Mais Christophe Galtier ne fait pas de conclusions hâtives.

Chaque match a son histoire. Le constat est que sur les six matchs disputés, on a gagné 3 matchs à domicile et perdu 3 à l’extérieur. J’en suis conscient. On doit progresser et être plus difficile à battre, c’était le cas la saison dernière ».

Coup d’envoi du match à 15 h.

Lire aussi : Ligue 1. La victoire du LOSC face à Angers en 10 tweets

La conférence de presse de Christophe Galtier

Lecture, randonnées, salon des collectionneurs... : les rendez-vous de votre dimanche 22 septembre 2019 à Dieppe et dans la région

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Promenades à Quiberville, Longueil et Ouville-la-Rivière

Découvrez les beautés de la vallée de la Saâne au fil des promenades organisées ce week-end par le syndicat des bassins versants.

Découvrez les beautés de la vallée de la Saâne au fil des promenades organisées ce week-end par le syndicat des bassins versants. (©Estran-Cité de la mer)

Pour fêter ses 20 ans, le syndicat mixte des bassins versants Saâne, Vienne et Scie organise des balades ce dimanche 22 septembre 2019 à Quiberville, Longueil et Ouville-la-Rivière (Seine-Maritime).

À vélo, à pied ou en canoë, les participants pourront suivre la Saâne pour découvrir le parcours de l’eau.

Au programme :

  • Dimanche à 9 h, parcours de 11 km à vélo au départ du parking de la plage de Quiberville. Le circuit est accessible à partir de 10 ans, chacun venant avec son VTT ou son VTC et son casque.
  • À 14 h 30, promenade à pied sur un circuit de 5 km au départ de la salle des fêtes d’Ouville-la-Rivière.

Infos pratiques :
Parcours à pied, à vélo ou en canoë le long de la Saâne à Quiberville et Ouville-la-Rivière.
Gratuit.
Réservations obligatoires au 02 35 04 49 92.

Lecture à Dieppe

Viva Frida évoque le destin de Frida Kahlo, une femme, artiste peintre à l'esprit libre. La lecture est prévue ce dimanche 22 septembre 2019 à Dieppe.

Viva Frida évoque le destin de Frida Kahlo, une femme, artiste peintre à l’esprit libre. La lecture est prévue ce dimanche 22 septembre 2019 à Dieppe. (©Karelle Prugnaud)

Dans le cadre des Journées du matrimoine et de la programmation organisée autour des Destins de femmes cette année, Dieppe Scène nationale présente Viva Frida. Le texte de Didier Goupil et lu par Claire Nebout donne aux spectateurs l’occasion d’aller à la rencontre de l’artiste peintre mexicaine, Frida Kahlo.

Infos pratiques :
Viva Frida dimanche 22 septembre 2019 à 17 h 30 au bar de DSN à Dieppe.
Entrée gratuite.

Concert à Bacqueville-en-Caux

Battan l'Otto commence sa nouvelle tournée aux Charmettes dimanche 22 septembre 2019 à Bacqueville-en-Caux.

Battan l’Otto commence sa nouvelle tournée aux Charmettes dimanche 22 septembre 2019 à Bacqueville-en-Caux. (©DR)

Un nouvel apéro-concert a lieu ce dimanche 22 septembre 2019 à la ferme des Charmettes de Bacqueville-en-Caux.
Les spectateurs découvriront Battan l’Otto, un groupe au style ethno-folk métissé.

Infos pratiques :
Apéro-concert dimanche 22 septembre 2019 à 18 h 30 à la ferme des Charmettes à Bacqueville-en-Caux.
Libre participation.

Salon du bien-être à Veules-les-Roses

Le qi gong sera notamment présenté au salon du bien-être qui se tient dimanche 22 septembre 2019 à Veules-les-Roses.

Le qi gong sera notamment présenté au salon du bien-être qui se tient dimanche 22 septembre 2019 à Veules-les-Roses. (©DR)

L’association TTV Culture et loisirs organise son premier salon du bien-être ce dimanche 22 septembre à Veules-les-Roses (Seine-Maritime).
Une trentaine d’exposants sont attendus pour présenter leurs spécialités. Des mini-conférences sont également programmées tout au long de la journée. Au programme : le qi-gong à 11 h, la diététique des affections ORL à 11 h 30, les fleurs de Bach à 14 h 30, la sophrologie à 15 h et les traitements naturels des rhumatismes à 15 h 30.

Infos pratiques :
Salon du bien-être dimanche 22 septembre 2019 de 10 h à 18 h dans la salle Michel-Frager de Veules-les-Roses.
Entrée gratuite.

Journées du patrimoine à Dieppe et dans la région

Toutes les beautés du patrimoine de Dieppe et des environs sont à découvrir ce week-end à l'occasion des Journées du patrimoine.

Toutes les beautés du patrimoine de Dieppe et des environs sont à découvrir ce week-end à l’occasion des Journées du patrimoine. (©Drones Smart Images)

Toutes les beautés de notre patrimoine sont à découvrir gratuitement ces vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019 à l’occasion des Journées du patrimoine.

À Dieppe, Arques-la-Bataille, Saint-Nicolas-d’Aliermont, Saint-Martin-en-Campagne, Varengeville-sur-Mer, Sainte-Marguerite-sur-Mer, Longueil, Berneval-le-Grand, Saint-Pierre-le-Vieux et dans beaucoup d’autres communes, différentes animations sont prévues.

Retrouvez tout le programme des visites, expositions, spectacles et autres découvertes dans les Infos.

Exposition toutes collections à Dieppe

Françoise Souillard exposera sa collection de chats ces samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019 à Dieppe.

Françoise Souillard exposera sa collection de chats ces samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019 à Dieppe. (©Les Informations dieppoises)

L’Amicale des collectionneurs de Dieppe-Neuville organise son exposition toutes collections avec bourse d’échange ces samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019 à Dieppe (Seine-Maritime). Pour l’occasion, de nombreux passionnés présenteront leurs collections en exposant leurs plus belles pièces.

Infos pratiques :
Exposition toutes collections samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019 de 9 h à 18 h dans la salle Paul-Éluard à Dieppe.
Entrée gratuite.

Grande roue à Dieppe

La grande roue a été installée en quatre jours sur le quai Henri-IV à Dieppe.

La grande roue a été installée en quatre jours sur le quai Henri-IV à Dieppe. (©Les Informations dieppoises)

Une grande roue vient de s’installer sur le quai Henri-IV à Dieppe (Seine-Maritime). L’occasion de prendre de la hauteur en douceur pour découvrir la ville autrement.
Les premiers passagers pourront prendre place dans les nacelles à partir de ce vendredi 20 septembre 2019.

Infos pratiques :
Grande roue sur le quai Henri-IV de Dieppe tous les jours de 11 h à 23 h jusqu’au 4 novembre.
Tarif : 4 €.

Ses amis de Caen pleurent l'interne en médecine tuée de 14 coups de couteau

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L'ex-petit ami d'Audrey est recherché par la police.

L’ex-petit ami d’Audrey est recherché par la police. (©Illustration Adobe Stock)

Audrey, c’est cette jeune femme décédée lundi 16 septembre 2019 après avoir reçu 14 coups de couteau à son domicile. Le drame s’est produit à Saint-Ouen (Seine-Sainte-Denis) où elle vivait depuis qu’elle était interne en pédiatrie à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy. Depuis qu’elle avait quitté la fac de médecine de Caen. Née à Flers, dans l’Orne, Audrey avait 27 ans. 

Lire aussi : Seine-Saint-Denis. Meurtre de l’étudiante en médecine : son ex-petit ami recherché

Très engagée à Caen

Ce samedi 21 septembre, ses amis caennais ont appris sa disparition tragique. Et ils sont effondrés. Audrey avait étudié la médecine à Caen et s’y était aussi beaucoup engagée. D’une humanité rare, selon ses proches, elle a choisi de se consacrer aux autres. Très engagée notamment dans l’AG de lutte contre toutes les expulsions et auprès des migrants de Caen et Ouistreham, qu’elle aidait et soignait. 

Interne en quatrième semestre du DES de médecine générale, l’Université Paris Diderot rappelle dans un post Facebook combien « Audrey était une interne très investie dans sa formation et appréciée par tous ceux qui ont pu la côtoyer ».

Un féminicide ?

A ce jour, les enquêteurs recherchent toujours l’ex-petit ami de la victime, âgé de 32 ans, sur lequel portent leurs soupçons. Audrey était séparée depuis quelques mois. Et son ex-petit ami est déjà connu des services de police, interpellé par le passé pour des violences. 

Selon un avis d’obsèques publié sur internet, Audrey sera inhumée mercredi 25 septembre 2019 dans l’Orne, à Messei. Une cagnotte leetchi a été lancée. 

[Vidéo] Le théâtre de Dole exceptionnellement ouvert pour les Journées du patrimoine.

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Pour des raisons de sécurité, il a fallu réserve l'accès au chantier à un nombre limité de personnes.

Pour des raisons de sécurité, il a fallu réserver l’accès au chantier à un nombre limité de personnes. (©B. I)

Le théâtre municipal de Dole est fermé depuis quatre ans et en travaux depuis deux ans.  Samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019, à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, six visites sont proposées. Elles sont complètes depuis au moins une semaine. Ce samedi, le dédoublement des groupes a permis de ne pas décevoir la curiosité des personnes qui se sont présentées sans avoir réservé.

Aucune date n’est fixée pour l’ouverture. Encore au moins deux ans de travaux seront en effet nécessaires pour achever la totale remise à neuf intérieure avec, promet Jean-Philippe Lefèvre, adjoint au maire de Dole en charge de la Culture, la promesse d’un monument dont l’identité sera respectée mais en l’adaptant aux usages contemporains

Quelques extraits de la visite en vidéo :  

L'église de Beauficel-en-Lyons (Eure) obtient finalement 56 000 € du Loto du patrimoine

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La commune de Beauficel-en-Lyons, dans l'Eure, a finalement reçu un chèque de 56 000 €, somme plus importante qu'annoncée de 12 000€.

La commune de Beauficel-en-Lyons, dans l’Eure, a finalement reçu un chèque de 56 000 €, somme plus importante qu’annoncée de 12 000€. (©L’Impartial)

L’église de Beauficel-en-Lyons, dans l’Eure, construite à partir du XIIIe siècle sur incitation des moines cisterciens de Mortemer, avec son porche classé du XVIe siècle, et sa Vierge à l’Enfant du XIIe siècle, a bien besoin d’une restauration et d’une consolidation.

Un vaste chantier estimé à un million d’euros

Jean-Marc Mouquet, maire de la commune, s’est évertué depuis des années à trouver les partenaires et les financements pour mener à bien cette rénovation.

Le montant estimé des travaux à réaliser serait pour l’heure d’un million d’euros.

Lire aussi : VIDÉO. L’église de Beauficel-en-Lyons mise sur le Loto du Patrimoine

« Un immense merci »

Pour compléter dans un premier temps la souscription ouverte d’un montant actuel de 13 000 € sur une seule année, Yvette Petit-Decroix, représentant la Fondation du Patrimoine et aussi Stéphane Bern, pour le loto du patrimoine, a remis solennellement à Jean-Marc Mouquet un chèque de 56 000 €.

Une belle somme puisqu’il y a quelques mois, le maire avait eu l’information qu’il ne recevrait que 12 000 €.

La vocation de la Fondation du Patrimoine qui veut défendre et valoriser le patrimoine de proximité est bien justifiée. Recevez de ma part et de tous les Beauficelois un immense merci ! Dans la dynamique de mise en valeur du patrimoine de la cité, d’attractivité du village, la restauration de ce bijou patrimonial a été pour la municipalité une évidence.

Lire aussi : Loto du Patrimoine initié par Stéphane Bern : le maire de Beauficel-en-Lyons, dans l’Eure, déchante

Martine Saint-Laurent, conseillère départementale en charge du patrimoine historique a ensuite pris la parole.

Le projet de restauration de l’église de Beauficel a été retenu parmi des centaines de dossiers, pour la richesse du patrimoine d’une part, mais aussi pour les éléments positifs de communication, d’information et d’animation que la commune a inclus dans son projet, ainsi que la recherche active de financement participatif.

À ce titre, dans l’avenir, des subventions de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) pourraient être obtenues.

Lire aussi : Loto du patrimoine 2019 : le parc du Moulin d’Andé a été sélectionné par Stéphane Bern

En priorité au clocher

Marie Caron, architecte du Patrimoine de Rouen, a présenté au public les premiers travaux envisagés, après un diagnostic précis et des sondages dans le bâtiment et la consultation d’entreprises spécialisées.

Dans un premier temps, il va falloir s’occuper du clocher dont les fondations sont malades, en particulier le fût en bois qui s’encastre dans le soubassement en pierre.

La 2e tranche de travaux consistera à mettre hors d’eau tout le reste de l’église par la pose de bacs acier, afin de stopper les infiltrations.

Tout le couvert est en mauvais état mais la maçonnerie est saine.

Virginie Sené-Rouquier, sous-préfète des Andelys, a félicité l’équipe municipale pour sa constance et sa ténacité, en terminant par ces mots « préserver le patrimoine, c’est conserver notre mémoire ! ».


Théâtre près de Dinan : le festival pour tout-petits Premiers Émois revient

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Arkaïa est un voyage « au coeur des émotions primitives ». Un spectacle accessible dès 6 mois proposé par Théâtre en Rance lors du festival Premiers Emois.

Arkaïa est un voyage « au coeur des émotions primitives ». Un spectacle accessible dès 6 mois proposé par Théâtre en Rance lors du festival Premiers Emois. (©DR)

L’édition 2019 du festival Premiers Emois, organisée par l’association Théâtre en Rance, est la 15e. Et le succès de la manifestation – qui programme des spectacles professionnels adaptés au très jeune public (0-3 ans) – ne se dément pas. En 2018, elle affichait un taux de remplissage de 86 %. Soit 1.121 spectateurs sur les 1.300 places disponibles.

Réservation obligatoire

Parmi le public, des bambins qui fréquentent les structures petite enfance du territoire, mais aussi des écoliers de maternelle lors des séances scolaires. Et, surtout, des enfants amenés par leurs parents. Attention cependant, il faut obligatoirement réserver sa place à l’avance car certaines séances sont complètes avant le début du festival.

Cette année, les représentations se déroulent dans neuf communes du territoire. Trois des quatre spectacles au programme sont accessibles dès 6 mois, tandis que « Cadeira », joué à Plancoët, Corseul et Plélan-le-Petit, convient aux plus de 18 mois.

Cadeira de la Compagnie les Arrosoirs

Petite forme théâtrale et images vidéo par la Compagnie Les Arrosoirs (Ile de France). « Il y aura une chaise, ou deux, ou trois. Des chaises pour s’asseoir, des chaises à regarder, à filmer. Des chaises peintes, des chaises dessinées. Il y aura un écran pour contempler les chaises, s’en approcher. Pour se glisser dessous, grimper dessus. Il y aura un corps, assis, debout, qui va et vient. Il y aura des mots et une voix. Il y aura deux langues, le français et le portugais. » Dès 18 mois (30 min).

Plancoët – salle de spectacles SolenVal – lundi 23 septembre. Corseul – salle des fêtes – mercredi 25 septembre. Plélan-le-Petit – L’Embarcadère – vendredi 27 septembre. Séances à 9h30 – 11h – 17h30.

Luna Llena de la Compagnie À Trois Branches

Musique et chants du monde à deux voix par la Compagnie À Trois Branches (Pays de la Loire). « Dans le ciel, la Lune brille. Tout le monde s’endort sauf l’oiseau… Le jeu de l’alto et des chants du monde ponctuent le voyage de la lune à travers le regard de différents animaux. » Dès 6 mois (30 min).

Aucaleuc – salle des fêtes – mardi 24 septembre à 17h30. Saint-Samson-sur-Rance – centre culturel – jeudi 26 septembre à 17h30. Matignon – école de Musique – samedi 28 septembre. Séances à 11h – 16h – 17h30.

Avec « Luna Llena », la compagnie À Trois Branches rend accessible musique et chants du monde aux tout-petits dès 6 mois. À voir lors du festival Premiers Émois organisé par Théâtre en Rance.

Avec « Luna Llena », la compagnie À Trois Branches rend accessible musique et chants du monde aux tout-petits dès 6 mois. À voir lors du festival Premiers Émois organisé par Théâtre en Rance. (©DR)

Dedans Dehors de la Compagnie Encima

Immersion visuelle et sonore dans les premiers moments par la Compagnie Encima (Occitanie). « Dedans… dehors… S’éveiller à la vie, de l’œuf qui nous protège à l’être en devenir, une exploration du nouveau de chaque instant, un périple à la découverte de soi dans le monde. » Dès 6 mois (20 min).

Plumaudan – salle des fêtes – mercredi 25 septembre à 11h – 17h30. Aucaleuc – salle des fêtes vendredi 27 septembre à 9h30 – 11h – 17h30. Samedi 28 septembre. Séances à 11h – 16h – 17h30.

Arkaïa de la Compagnie Artamuse

Un voyage au cœur des matières et des saisons par la Compagnie Artamuse (Bretagne). « L’artiste emmène petits et grands au cœur des émotions primitives. Les matières visuelles, sonores, et tactiles incarnent ce voyage au fil des saisons. Arkaïa expérimente à chaque représentation, de façon unique et différente : être ici et maintenant. » Dès 6 mois (30 min).

Mégrit – salle polyvalente – jeudi 26 septembre à 17h30.

Plouër-sur-Rance – salle des fêtes – samedi 28 septembre – séances à 11h – 16h – 17h30.

Lire aussi : (Galerie-photos) Un bon cru pour Théâtre en Rance

Pratique
Tarif unique 4€ l’entrée. Réservation obligatoire via www.theatre-en-rance.com, règlement par chèque à envoyer à Théâtre en Rance – Espace Steredenn 1, route de Dinard 22100 Dinan. Tél. 02 96 85 29 51 – info@theatre-en-rance.com

Les trottinettes électriques débarquent à Vernon

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À gauche : Ninon et Milla, deux jeunes Vernonnaises ; à droite, Yann prend sa trottinette dans le train pour aller travailler. En bas : Yasmine et Clara, 14 ans, Vernonnaises, et David, 10 ans, en vacances à Vernon.

Ninon et Milla, deux jeunes Vernonnaises.

« Comme je n’ai pas le permis, je me suis dit que ce serait bien pratique pour aller de Vernonnet où j’habite, jusqu’au centre-ville. Je me demande si je ne vais pas renoncer au permis, du coup », explique Milla, 21 ans.

Cette jeune habitante de Vernon (Eure) a craqué il y a quatre mois pour un modèle de trottinette électrique à 400 €, achetée à la Fnac de Saint-Marcel.

Pratique et rapide

Deux mois plus tard, c’est son amie Ninon, 23 ans, qui a acheté la sienne sur Internet.

« Je la voyais prendre sa trottinette tout le temps, je me suis dit que c’était pratique pour l’été. »

Aller faire les courses, se déplacer entre Vernon et Saint-Marcel, sortir en ville, les deux jeunes femmes utilisent leur trottinette quotidiennement.

« On la replie et on la porte sous le bras pour faire les courses. Dans les magasins, ils sont assez tolérants. Vu le prix que ça coûte, je n’ose pas la laisser sur le trottoir », ajoute Ninon.

Seul hic pour Nina, qui roule sur la route – « comme sur un scooter » -, c’est la discontinuité des pistes cyclables.

« Le mieux, c’est de rouler sur les pistes cyclables mais à Vernon, elles sont mal connectées, on est souvent obligé de prendre un bout de trottoir ou de prendre la route pour rejoindre une piste. »

Lire aussi : Trottinettes électriques : une association de victimes va porter plainte contre la Ville de Paris

« C’est plus rapide qu’à pied »

Yasmine et Clara, 14 ans toutes les deux, habitent à Vernonnet et s’en servent elles aussi tous les jours. L’une est assise, l’autre debout. « C’est plus rapide qu’à pied ».

Et d’ajouter : « On ira au lycée avec, c’est plus cool que le bus. » David, 10 ans, jeune parisien en vacances à Vernon, lui, est absolument ravi de pouvoir utiliser la trottinette électrique des amis chez qui il séjourne. « J’aimerais bien en avoir une à Paris, mais ce n’est pas possible, alors j’en profite ici, ça va super vite. » La vitesse maximale autorisée est de 25 km/heures.

Yasmine et Clara, 14 ans, Vernonnaises

Yasmine et Clara, 14 ans, Vernonnaises (©Le Démocrate vernonnais)

Yann, lui, est informaticien. Il a deux trottinettes, une limitée à 25 km/h et une autre qui peut aller jusqu’à 60 km/h, qu’il réserve pour les vacances et le week-end.

Comme il travaille à Paris, il embarque chaque jour la « petite » trottinette dans le train et effectue le trajet depuis la gare Saint-Lazare jusqu’à la place de la Bastille par les berges de Seine.

« Un vrai plaisir. Je monte ma trottinette dans mon bureau. Elle est vraiment peu encombrante. Je n’ai pas de voiture, mais je circule beaucoup grâce à mes deux trottinettes. »

Yann prend sa trottinette dans le train pour aller travailler.

Yann prend sa trottinette dans le train pour aller travailler. (©Le Démocrate vernonnais)

Caroline*utilise son mini-scooter électrique chaque jour pour aller au travail situé à deux kilomètres de chez elle qu’elle parcourt en moins de dix minutes mais elle fulmine contre les riverains.

« Quand je suis sur la route, ce sont les automobilistes qui m’agressent et quand je suis sur le trottoir ce sont les piétons. Ce n’est pas mieux sur les pistes cyclables car les cyclistes m’insultent ! »

Malgré ses inconvénients, elle n’imagine pas un autre moyen de locomotion :

« C’est rapide et pratique, je peux me garer partout. »

À l’image des grandes métropoles, les trottinettes électriques et autres engins à moteur sont de plus en plus nombreux dans les rues de Vernon.

Depuis quelques semaines, ces deux-roues électriques ont investi les routes, les pistes cyclables… et parfois les trottoirs.

Mais tous n’ont pas les mêmes pratiques. Certains usagers sont très prudents tandis que d’autres sont des risque-tout, certains ont adopté le casque – obligatoire depuis début septembre -, d’autres non.

Lire aussi : Vélos, trottinettes, voitures : une boutique de location 100 % électrique à Vernon

Les ventes se portent bien

Dans les magasins qui vendent des trottinettes électriques, la tendance se confirme. C’est le cas du magasin spécialisé dans les vélos et VTT, Vernon Cycles, à Saint-Marcel. Précurseur il y a trois ans, l’enseigne a un temps arrêté ses commandes de vélos électriques, pour reprendre de plus belle depuis trois mois. « Il fallait répondre à la demande croissante », explique Alexis Jamgotchian, co-gérant du magasin Vernon Cycles.

Sur les trois modèles disponibles, les trottinettes haut de gamme – entre 1000 et 1500 euros – sont parties comme des petits pains cet été.

« Le produit séduit surtout des hommes, beaucoup vont travailler avec, se déplacent jusqu’à la gare pour prendre le train. Mais on a aussi des clients qui l’utilisent en terrain fermé, dans de grandes propriétés, par exemple ».

Chez Vernon Cycles, on sensibilise les clients aux comportements de civisme et de sécurité à adopter.

« Aujourd’hui, la trottinette électrique, c’est une vraie alternative au vélo ou à la voiture », ajoute son collègue. « Ce qui intéresse les gens, c’est l’autonomie ».

En moyenne, les modèles permettent de rouler pendant 20 kilomètres.

Chez Vernon cycles, il y a eu une forte demande de ce produit ces derniers mois.

Chez Vernon cycles, il y a eu une forte demande de ce produit ces derniers mois. (©Le Démocrate vernonnais)

Le critère clé : l’autonomie

À la Fnac, même constat : les ventes de produits de glisse urbaine fonctionnent bien. De 219 € pour la première promo jusqu’au millier d’euros, il y en a pour tous les budgets. Au point que fin août, le magasin était en rupture de stock. Régulièrement, pour les fêtes, au printemps et à la rentrée, la demande explose.

« Avec l’autonomie croissante, les engins deviennent de plus en performants », explique le directeur de la Fnac de Saint-Marcel, Philippe James.

« Beaucoup de clients l’utilisent en mode loisirs, pour des balades en extérieur ».

Sollicitée sur le sujet la Ville de Vernon explique qu’à Vernon, « à l’heure actuelle, nous n’avons eu aucune remontée que ce soit via la police municipale, lors des permanences du maire ou lors d’intervention, d’accident impliquant les trottinettes électriques. » Aucun arrêté spécifique n’a donc été pris.

Lire aussi : Premier accident mortel impliquant une trottinette électrique à Paris

Au cabinet du maire, on insiste sur le respect du Code de la route et on précise :

« La police municipale est vigilante : pour rappel, elles sont interdites sur les trottoirs. Le gouvernement vient récemment de prendre des dispositions de prévention routière. »

Lire aussi : Trottinettes électriques : des règles et des amendes pour la vitesse, les trottoirs et écouteurs

*prénom modifié à la demande de l’utilisatrice

Journées du Patrimoine à Assier, dans le Lot ; l'église-mausolée à la gloire de Galiot de Génouillac

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Au cœur du petit village se dresse la silhouette élancée de l'église Saint-Pierre. © A. Décup

Au cœur du petit village se dresse la silhouette élancée de l’église Saint-Pierre. © A. Décup

Drôle d’église, que celle d’Assier, dans le Lot ! De loin, rien d’anormal. Le triangle de son fronton et sa silhouette classique sont flanqués d’un haut clocher carré, coiffé d’une tour d’ardoise. Les aigus du clocher surprennent. Son élévation est telle que le portail à colonnes s’en trouve quelque peu amoindri. Sur cette entrée monumentale éclairée par le soleil couchant, des colonnes encadrent un tympan où la Vierge est le seul élément religieux de la décoration de l’église.

Mais approchons-nous. Tout autour du mémorial, ce ne sont pas des récits de l’Ancien Testament ni de l’Évangile que propose le fier capitaine. En guise d’histoire sainte, une frise de pierre de plus de 100 mètres de long décrit des batailles, des combats, des charges de cavalerie, des canons crachant les boulets enflammés. Quel autre lieu-saint de France possède pareille bande dessinée profane ?

À l’intérieur, de classiques ogives de pierre reposent sur des chapiteaux. Sauf dans la chapelle mortuaire de Galiot de Génouillac, à gauche de l’entrée, où une voûte céleste à seize arêtes veille sur le tombeau de pierre empli de solennité. Elle crée l’effet d’une coupole de pierre, la seule de ce type en France.

Galiot de Génouillac, « l’autre vainqueur de Marignan »

Issu d’une vieille famille du Quercy, les Gourdon, Jacques (dit Galiot) de Génouillac naît au château d’Assier en 1465. Nobliot de province, il quitte sa région natale pour la Cour de France grâce à la position de son oncle paternel, maître de l’artillerie du roi Louis XI. Formé dans l’entourage de Charles VIII, dont il est l’un des favoris, le jeune homme va rapidement prendre goût aux campagnes militaires et participer aux batailles. Sa plus brillante victoire sera celle de Marignan en 1515, auprès du jeune François Ier. C’est là que Galiot perfectionne une arme nouvelle, l’artillerie, qui va révolutionner l’art de la guerre.

Un exploit que l’on compare à la traversée des Alpes par Hannibal

Pour faire valoir les droits de son roi sur le duché de Milan, le sénéchal du Quercy (l’un de ses nombreux titres) fait franchir le Mont Genévre à 2 500 pionniers accompagnés de 72 gros canons, démontés, hissés par des treuils, transportés sur des chemins étroits à flanc de montagne. Un exploit que l’on compare alors, à la traversée des Alpes par Hannibal et ses éléphants en 218 avant Jésus-Christ. Ces canons se révéleront décisifs à Marignan face aux mercenaires suisses. « Grâce à l’artillerie de Génouillac, les meilleurs soldats de l’Europe, les fantassins du plus froid courage furent écrasés » note l’historien François de Vaux.

Et, vainqueur, François Ier écrit à sa mère : « Madame, jamais homme que lui (Génouillac) ne se servit mieux de l’artillerie ».

Maître de l’artillerie du roi François Ier

Quand en 1540, il ordonne la construction de l’église d’Assier, Galiot a donc participé à plusieurs campagnes en Italie (contrées qu’il sillonne depuis l’âge de 28 ans).

Il a servi trois rois et combattu sur toutes les frontières de France. Il est l’un des gentilshommes qui portent de Paris à Saint-Denis le cercueil de Charles VIII. Louis XII le nomme maître de l’artillerie royale en 1512 et devient un proche de François Ier. Auprès de ce dernier, il prend part à ses succès mais aussi à ses défaites : il est fait prisonnier avec lui en 1525, lors du désastre de Pavie par les troupes de Charles-Quint.

Le jeune roi se souviendra toujours ce qu’il doit au vaillant Quercynois. Une fois libéré, il le couvre d’honneurs puisqu’il le nomme la même année, « Grand Écuyer », poste-clef par lequel il contrôle toute la cavalerie. Désigné surintendant des Finances, siégeant au Conseil et intime conseiller du roi, Galiot devient l’une des plus fameuses figures de son temps. Il occupe aussi des fonctions militaires en tant que sénéchal d’Armagnac et lieutenant général de Guyenne. Ce qui ne l’empêche pas de s’occuper de ses terres qui s’étendent dans tout le Sud-Ouest, restant particulièrement sensible à ses terres natales.

Génouillac, messager de l’art renaissant italien en Quercy

Sa présence « au pays » se manifeste par de grandes commandes d’architecture dont l’église d’Assier et son château familial tout proche qu’il fait entièrement reconstruire et aussi richement décorer que les demeures royales qu’il fréquente. « D’égale splendeur des châteaux du Val de Loire » selon l’écrivain Brantome.

Comme son roi, l’entichement du style italien, Galiot le puise dans les motifs de l’antiquité gréco-romaine. C’est tout l’art que l’on découvre sur les bas-reliefs de l’église Saint-Pierre. À l’époque, après les obsèques des personnalités, on peignait sur les murs des « ceintures funèbres » évoquant le défunt avec son blason. Cet emplacement est occupé dans ce joli village de 600 âmes, par une frise sculptée où les scènes militaires s’y succèdent avec un luxe de détails. Une mine de trésors pour les historiens !

Génouillac apparaît ainsi, comme un commanditaire éclairé non seulement dans la pierre mais dans les livres, les armes, la tapisserie ou le vitrail. Il n’hésite pas à faire appel à des artistes qui maîtrisent le langage nouveau de la Renaissance française, habile mélange entre les influences italiennes et les préférences locales profondément enracinées.

Décédé en 1546, l’enfant d’Assier fait partie des figures oubliées de l’Histoire de France. Pourtant, sa carrière militaire de premier plan et son esprit éclairé dans le domaine artistique en font une figure très représentative des ambitions de la noblesse française du XVIe siècle. « Après la mort, bonne renommée demeure » : c’est le dernier message qu’il nous envoie par l’épitaphe inscrite sur son tombeau. Que serait-il arrivé si son unique fils, François de Génouillac, combattant comme lui en Italie, n’y avait pas perdu la vie à 28 ans ?

ANDRÉ DÉCUP

Brionne. Un couple fait revivre le pub Saint-Denis

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Dominique et Patricia ont donné un coup de neuf au pub Saint-Denis, rebaptisé le Thunder Beer.

Dominique et Patricia ont donné un coup de neuf au pub Saint-Denis, rebaptisé le Thunder Beer.

Depuis quelques jours, les automobilistes sont nombreux à ralentir en passant devant le pub Saint-Denis à Brionne. L’agitation qui règne à l’intérieur du bar attire les regards, et les encouragements des habitants. L’établissement, fermé depuis un an et demi, a rouvert ses portes officiellement samedi 14 septembre au cours d’une soirée d’inauguration très fréquentée.

« On s’est battus comme des lions »

Les nouveaux patrons, Patricia et Dominique, affichaient un large sourire, heureux d’avoir mené à bien leur objectif, après de longs mois de démarches en tous genres.

On s’est battus comme des lions, confie Patricia. Après la liquidation de la précédente affaire, les banques avaient du mal à croire en la pérennité du projet. Mais heureusement, une jeune conseillère du Crédit Lyonnais, Camille, nous a soutenus et on a pu obtenir notre prêt. »

Chauffeur routier à Nassandres, Patricia avait envie de donner un nouveau sens à sa vie professionnelle et connaissait le pub Saint-Denis depuis plus de 20 ans, elle qui a déjà tenu un bar dans sa jeunesse. Quant à lui, Dominique, suite une période de chômage, il ne souhaitait pas reprendre une activité salariale.

Après avoir envisagé de tenir une épicerie, le couple de quinquagénaires a finalement trouvé à Brionne, où ils vivent, l’endroit idéal pour concrétiser leur projet commun. « Bernay ne m’a jamais vraiment attiré, mais Brionne m’a toujours plu », signale Patricia.

L’aide des amis

Près de quatre mois de travaux ont été nécessaires pour redonner vie au pub Saint-Denis. « Il a fallu tout refaire du sol au plafond, explique Dominique. Les gros travaux, comme l’assainissement, la plomberie et l’électricité, ont été faits par les propriétaires. »

Pour tout le reste, le couple a bossé dur et a pu compter sur l’aide de ses amis, qui ont volontiers donné un coup de main afin de transformer la vieille bâtisse en un lieu moderne.

Le Pub, rebaptisé Le Thunder Beer, devient un bar à bières et dispose aussi d’une sélection de cinq whiskys, entre autres boissons, que les clients pourront accompagner d’une plancha fromagère ou charcutière. Patricia et Dominque ne manquent pas d’idées pour animer l’établissement, qui sera ouvert le soir jusqu’à minuit du jeudi au samedi et fermé le mardi.

Une « happy hour » sera organisée tous les jeudis de 19 h à 20 h. Six concerts sont prévus dans l’année. Le midi, des sandwichs maison sont proposés pour se restaurer. Un jeu de fléchettes et, pourquoi pas, un baby-foot devraient être installés. Et un dimanche par mois, une guinguette pourrait rassembler les personnes âgées.

« Nous voulons un lieu convivial où toutes les générations peuvent se côtoyer », commentent les patrons, qui pourront compter sur une terrasse de dix tables au bord du lavoir.

Venu leur rendre visite vendredi soir, Valéry Beuriot les a félicités pour leur travail, après avoir été remercié pour le soutien apporté par la mairie.

Nous sommes contents que cela reprenne vie, beaucoup de monde l’attendait à Brionne », dit-il.

Toujours en train de sillonner les routes au volant de son camion, Patricia envisage de quitter son entreprise pour se consacrer pleinement à sa nouvelle activité avec Dominique. « C’est un grand challenge. Il ne faut pas décevoir les gens. » Leur sens de l’accueil et leur bonne humeur communicative ne décevront personne.

Lire aussi : Les élèves de Brionne travailleront avec le Cirque-théâtre d’Elbeuf

Sud Seine-et-Marne. La classe-orchestre de Moret à l'Olympia !

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La classe orchestre, lors de la rentrée 2019, a joué devant les élèves et les élus, dont Patrick Septiers, président du Département©classe orchestre Sisley

La classe orchestre, lors de la rentrée 2019, a joué devant les élèves et les élus, dont Patrick Septiers, président du Département©classe orchestre Sisley

Une classe de 4e du collège Alfred Sisley de Moret-sur-Loing va partager la mythique scène de l’Olympia à Paris le 23 septembre prochain avec le célèbre trompettiste Ibrahim Maalouf, lors de la première date de sa tournée française.

Orchestre à l’école

Un rêve qui a pu se réaliser grâce au dispositif « Orchestre à l’école » qui œuvre à la démocratisation de la pratique instrumentale pour les jeunes.

Dix-sept orchestres à l’école ont été sélectionnés par l’association éponyme pour rejoindre le célèbre trompettiste sur scène lors de sa tournée, et c’est l’orchestre du collège Alfred Sisley de Moret-Loing-et-Orvanne qui aura l’honneur de démarrer cette série de concerts.

Ainsi, à l’occasion de la tournée S3NS, le célèbre trompettiste et l’association voient les choses en grand : entre septembre et décembre, 17 orchestres à l’école originaires de 16 départements investiront les salles de spectacle de leurs régions.

Apprendre la musique

Tout comme les 1340 orchestres à l’école présents sur le territoire, les 17 orchestres qui participent à la tournée S3NS sont de véritables projets culturels, pédagogiques et citoyens ancrés sur leurs territoires.

Fruit d’un partenariat entre un établissement scolaire, une structure d’enseignement de la musique, un luthier et une collectivité, les orchestres à l’école permettent aux jeunes bénéficiaires d’apprendre la musique en collectif et de s’épanouir sur le temps scolaire.

Un projet culturel, pédagogique et citoyen ancré sur le territoire du sud Seine-et-Marne et emmené par Sylviane Parmentier professeure de musique au collège Alfred Sisley de Moret.

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