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Une nouvelle association est née à Gasny : un festival psychédélique en projet

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Joëlle David, présidente, et Véronique Sipma, trésorière.

Joëlle David, présidente, et Véronique Sipma, trésorière.

Un festival psychédélique à Gasny, cela peut sembler saugrenu. Pour ceux qui ont vécu les années 60, ce mouvement évoque des peintures ou des musiques d’inspiration délirante, créées sous l’empire de substances hallucinogènes… Qu’on se rassure, rien de tout cela ici ! Mais la volonté d’une nouvelle association, À toute Eure, de faire bouger les lignes en matière d’animation culturelle. Joëlle David, sa présidente, confie .

On est partenaires d’une galerie parisienne qui a un grand fonds d’art contemporain, la galerie Frédéric Roulette, et on a pensé qu’il serait intéressant de créer un pont entre l’impressionnisme et la peinture contemporaine ».

L’ombre des Pink Floyd et de Soft machine

Tout est parti d’une rencontre entre Joëlle, Parisienne qui loue une maison au Mesnil-Milon, et Véronique Sipma, animatrice des Rendez-vous du Mesnil. Objectif : « déparisianniser » l’art contemporain.

Lors de sa première édition, le festival compte associer peinture, musique, poésie et photographie. « On a choisi le psychédélisme parce que ce mouvement anglais né dans les années 60 est en plein renouveau. On invite des musiciens de Canterbury, tels Jack Monck, ex-bassiste de Syd Barrett, fondateur des Pink Floyd, ou Robert Wyatt qui a formé Soft Machine en 1966. » Des noms légendaires.

Ce premier festival se tiendra fin octobre, dans le cadre historique du Prieuré, prêté par la mairie. Nous reviendrons sur le détail de la programmation.

« Ce festival sera un parcours initiatique, insiste Joëlle David. On est là pour ouvrir les consciences et les regards. »

D’ailleurs, la jeune association À toute Eure a prévu d’intervenir dans les écoles pour initier les enfants et, à travers eux, leurs parents à l’art moderne. En somme, si vous n’allez pas à l’art contemporain, l’art contemporain vient à vous.

Festival Psychédélique au Prieuré de Gasny du 25 au 27 octobre.


Dordogne. Son tracteur se met en marche dans une pente et roule sur ses jambes

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Le tracteur s'est mis en marche dans une pente, à Mareuil (Dordogne) et a blessé son propriétaire lorsque ce dernier a tenté de l'arrêter.

Le tracteur s’est mis en marche dans une pente, à Mareuil (Dordogne) et a blessé son propriétaire lorsque ce dernier a tenté de l’arrêter. (©Photo d’illustration – Pixabay)

À Mareuil (Dordogne), un homme de 46 ans a été blessé grièvement aux jambes ce samedi 21 septembre 2019

Alors qu’il se trouvait à côté de son tracteur, ce dernier s’est mis en marche dans une pente. En tentant de l’arrêter, une des roues de son tracteur est passée sur ses jambes, rapporte France Bleu Périgord

Lire aussi : Gironde. Un homme se tue dans une chute à moto à Saint-André-de-Cubzac

Il a appelé les pompiers

Malgré ses multiples blessures aux jambes –plusieurs fractures à la jambe gauche et à la cheville droite– c’est l’homme qui a appelé les pompiers. 

Originaire de Vanxains, l’homme de 46 ans était en train de nettoyer un terrain qui appartenait à ses grands-parents. Il a été évacué, après l’arrivée des secours, vers l’hôpital de Périgueux, en hélicoptère. 

 

Patrimoine en Lauragais : l'église Sainte-Marie-Madeleine d'Auriac-sur-Vendinelle et son donjon

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Une vue actuelle et une vue plus ancienne de l'église d'Auriac-sur-Vendinelle fournie par les archives départementales de la Haute-Garonne.Une vue actuelle et une vue plus ancienne de l'église d'Auriac-sur-Vendinelle fournie par les archives départementales de la Haute-Garonne.Une vue actuelle et une vue plus ancienne de l'église d'Auriac-sur-Vendinelle fournie par les archives départementales de la Haute-Garonne.Une vue actuelle et une vue plus ancienne de l'église d'Auriac-sur-Vendinelle fournie par les archives départementales de la Haute-Garonne.Une vue actuelle et une vue plus ancienne de l'église d'Auriac-sur-Vendinelle fournie par les archives départementales de la Haute-Garonne.Une vue actuelle et une vue plus ancienne de l'église d'Auriac-sur-Vendinelle fournie par les archives départementales de la Haute-Garonne.Une vue actuelle et une vue plus ancienne de l'église d'Auriac-sur-Vendinelle fournie par les archives départementales de la Haute-Garonne.Une vue actuelle et une vue 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L’église Sainte-Marie-Madeleine d’Auriac-sur-Vendinelle. (Crédit photo : Henri Marcellin – Voix du Midi Lauragais)

En venant depuis Caraman et en prenant la direction de Revel, la route départementale 1(1) traverse la petite commune d’Auriac-sur-Vendinelle qui flirte paisiblement avec un peu plus du millier d’habitants. Durant la descente toute en douceur, le panorama attire votre œil irrésistiblement vers un donjon médiéval imposant, haut de 35 mètres, vestige flamboyant d’un château forteresse du XIe siècle au style roman massif.

Aujourd’hui, cette tour carrée n’est autre que le clocher immaculé de l’église Sainte-Marie-Madeleine. Celui-ci jaillit tel un « I » majuscule du cœur de bourg auriacais et vous invite à prendre la rue de l’église pour se lancer à la découverte de ses joyaux sacrés.

Lire aussi : Journées du patrimoine : ces trésors cachés à découvrir dans les églises du Lauragais

Dès le parvis, des inscriptions latines « DOM »(2) et le blason de la cité gravés dans la pierre au-dessus du porche d’entrée vous accueillent.

Un intérieur éclectique et richement doté

À l’intérieur, le chœur, la nef et les six chapelles en miroir exposent jalousement leurs reliques à la vénération des fidèles. Une fresque représentant le Christ dans le Jourdain reçoit le baptême des mains de Saint Jean-Baptiste.

Une vue de l'intérieur de l'église Sainte-Marie-Madeleine d'Auriac-sur-Vendinelle.

Une vue de l’intérieur de l’église Sainte-Marie-Madeleine d’Auriac-sur-Vendinelle. (Crédit photo : Henri Marcellin – VDML)

Une statue de la Vierge et l’enfant en bois doré, donne l’accolade à celle de Louis d’Anjou ou de Toulouse, petit-neveu de Saint-Louis, prêtre franciscain et évêque de Toulouse mort à juste 23 ans (1274-1297).

Lire aussi : [Patrimoine en Lauragais] Le bel orgue en bois doré de l’église de Cintegabelle

Le grand retable est agrémenté de six colonnes en marbre qui encadrent une toile du peintre Jean-François Fauré. Celle-ci représente Marie-Madeleine, patronne de la paroisse, éplorée au pied du Christ en Croix (1803).

Un orgue de 1857 qui a été modifié en 1890

Plusieurs vitraux comme « L’agonie du Christ au jardin des oliviers » ou « Saint Dominique de Guzman (fondateur de l’ordre mendiant des Dominicains) reçoit le rosaire des mains de la Vierge Marie » offrent par ailleurs leur palette chromatique à un intérieur ayant été généreusement restauré au fil des années.

Une vue ancienne de l'église Sainte-Marie-Madeleine.

Une vue ancienne de l’église Sainte-Marie-Madeleine. (Crédit photo : Archives départementales de la Haute-Garonne)

Et enfin, à la tribune, on retrouve l’orgue commandé en 1857 à Toulouse auprès de la manufacture Feuga. Il a été modifié en 1890 par le facteur toulousain Théodore Puget qui complétait l’instrument avec un pédalier de 25 notes, deux claviers de 54 notes et 13 jeux de prestant, trompette, flûte, salicional et autres basson ou bourdon.

Henri Marcellin

(1) La RD1 traverse la Haute-Garonne d’est en ouest sur 101 kilomètres depuis Séguenville (nord de Cadours) jusqu’au terminus revélois.

(2) Domus Orationis Mea (ma maison de prière).

Rubrique réalisée avec l’aimable contribution iconographique des archives départementales de Haute-Garonne. Vous avez une idée de chronique à traiter ? N’hésitez pas à contacter l’auteur de cette rubrique Patrimoine à henrimarcellin@orange.fr

Black blocs et violences assombrissent la Marche pour le climat à Paris

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Des participants à la marche pour le climat à Paris, le 21 septembre 2019. (©AFP/Zakaria ABDELKAFI)

La Marche pour le climat à Paris a mobilisé samedi 21 septembre 2019 15 000 personnes mais cette manifestation a été parasitée par des violences: des black blocs se sont mêlés au cortège et des incidents ont éclaté avec les forces de l’ordre, massivement mobilisées.

Vitrines cassées, banque dégradée, barricades de fortune incendiées… des violences ont éclaté dès le début de la marche vers 14h30. Quelque 1000 manifestants « radicaux » y ont été signalés par la préfecture de police (PP), alors qu’un nouvel acte de la mobilisation des « gilets jaunes » avait également lieu samedi à Paris.

Lire aussi : Black blocs, violences et confusion : la Marche pour le climat à Paris dégénère

A 20h, 120 personnes étaient en garde à vue. Parmi elles, un capitaine de police en poste au ministère de l’Intérieur, selon une source judiciaire confirmant une information du Point. Hors service samedi, il a été placé en garde à vue pour outrage et rébellion.

Ambiance festive à Bastille

Après un moment de confusion dû aux violences, qui ont fait refluer des centaines de manifestants vers le point de départ, le Jardin du Luxembourg, le cortège est finalement arrivé dans le quartier de Bercy en fin d’après-midi.

Dans la soirée, plusieurs centaines de personnes ont formé un nouveau cortège, non déclaré, pour aller place de la Bastille, où elles sont arrivées peu avant 21h.

Elles y ont manifesté dans une ambiance festive en dansant au son des sonos installées sur deux camions, avant de se disperser dans le calme. Nombre de ces manifestants écolos portaient des gilets jaunes.

Pendant ce temps, sur les Champs-Elysées, de petits groupes se sont formés sur le haut de l’avenue, repoussés par des tirs réguliers de gaz lacrymogènes des forces de l’ordre pour les disperser.

#SurlePont

Avant de prendre le chemin de la Bastille, des militants écologistes ont bloqué en fin d’après-midi le pont de Tolbiac et une passerelle piétonne, en y déployant des banderoles. Sur l’une d’elles, on pouvait lire, en anglais, « Macron, pollueur de la Terre ».

« A 5 jours des débats sur le projet de loi de finances à l’Assemblée nationale, nous sommes #SurlePont pour exiger des moyens à la hauteur de l’urgence climatique », a tweeté l’ONG ANV-COP21.

Plus tôt dans l’après-midi, cette ONG avait dénoncé des « violences policières ».

45 minutes après le départ, les forces de l’ordre ont projeté sans sommation plusieurs grenades de désencerclement dans le cortège. Les manifestants ont dû faire marche arrière, ils sont stupéfaits, sous le choc

« La préfecture a tout fait pour entraver le droit de manifester », a ensuite accusé Greenpeace.

Lire aussi : Marche climat à Paris : en raison des violences, des organisateurs appellent à quitter la manif

La préfecture de police a elle affirmé que toutes les décisions avaient été prises « en accord avec les organisateurs ».

« C’est un peu comme le 1er mai, une manifestation pacifique infiltrée par des radicaux. Nous avons dû les traiter vite pour que la manifestation ait lieu et que le black bloc n’en prenne pas le contrôle », a-t-on fait valoir à la préfecture, qui avait mobilisé quelque 7500 membres des forces de l’ordre.

Appels au calme

La marche a été émaillée d’incidents entre les black blocs et les forces de l’ordre, avec jets de projectiles de militants black blocs sur les forces de l’ordre et tirs de gaz lacrymogènes, contraignant une partie des marcheurs à rebrousser chemin.

Violences lors de la Marche pour le climat, le 21 septembre 2019 à Paris.

Violences lors de la Marche pour le climat, le 21 septembre 2019 à Paris. (©AFP/Zakaria ABDELKAFI)

Selon une journaliste de l’AFP, les forces de l’ordre ont fait usage sur le boulevard Saint-Michel de lanceurs de balle de défense (LBD), arme controversée responsable de nombreuses blessures lors de précédentes manifestations des « gilets jaunes ».

Avant le début de la marche climat, les organisateurs avaient appelé au calme.

Tout le monde est le bienvenu. On n’oppose pas justice climatique et justice sociale, il faut respecter le consensus d’action non violente

Les appels s’étaient multipliés pour une « convergence des luttes » entre « gilets jaunes » et militants pro-climat.

Pour la première fois, pour cet acte 45 des « gilets jaunes », la plupart des manifestants se revendiquant de ce mouvement social né le 17 novembre 2018 ne portaient pas leur chasuble fluo, jusque-là incontournable dans leurs cortèges.

Les manifestants pour le climat répondaient à l’appel de nombreuses ONG, au lendemain d’une « grève mondiale pour le climat ».

D’autres marches ont eu lieu en France, en général dans le calme. A Lyon, environ 5000 personnes se sont rassemblées, selon la préfecture du Rhône. A Strasbourg, ils étaient 3600, selon la police.

Au total, les ONG revendiquent plus de 150 000 manifestants dans toute la France.

Source : © 2019 AFP

Toulouse. Cette ferme (en bio depuis 30 ans) propose des légumes en vente directe, aux Izards

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Florent Sassé, maraîcher de la ferme de Borde Bio, avec ses légumes.

Florent Sassé, maraîcher de la ferme de Borde Bio, avec ses légumes. (©G.K. / Actu Toulouse)

Aux abords du quartier des Izards, à seulement dix minutes à pied du métro Trois Cocus, la ferme de Borde Bio cultive depuis de nombreuses années des légumes biologiques… en plein Toulouse !

En bio depuis 30 ans ! 

Actu Toulouse a rendu visite à Florent Sassé, qui a repris l’exploitation de ces terres agricoles il y a sept ans. « Ici, c’est le cœur historique de la production légumière de la ville de Toulouse. Il reste encore quelques exploitations maraîchères, dont ici à à Borde Bio, qui est en bio depuis plus de 30 ans, et où on produit des légumes diversifiés », explique le maraîcher, âgé de 47 ans. 

« En 2012, les anciens propriétaires ont vendu la propriété à Toulouse Métropole. Il y a eu un appel à projets sur lequel j’ai été sélectionné, avec un associé à l’époque. Ce qui m’a plu, c’est le lieu, la possibilité de faire de la vente directe, et d’avoir une exploitation qui permette de vivre de son métier », raconte Florian Sassé, fier d’être un maraîcher qui puisse « se permettre d’avoir des vacances », et d’employer « dix personnes en été, et six en hiver ». 

Des légumes de saison toute l’année

L’exploitation a une superficie totale d’1,7 hectare. « Il y a un hectare en production, avec 7 000 m² de serres et 3 000 m² de plein champ », précise-t-il. 

On est très diversifiés. On cultive des légumes de saison toute l’année, avec des grands pôles : les légumes feuilles, comme les salades, les blettes, les jeunes pousses. L’hiver, on rajoute de la mâche et de l’épinard et ensuite sur la période estivale, des tomates, des aubergines, des poivrons, des concombres. On produit également de la carotte, des aromates, et plein de petites choses encore ! 

La vente directe cartonne 

Alors qu’au départ, il vendait la plupart de ses légumes à des magasins bio des alentours, il a fortement développé la vente directe, à tel point qu’il vend aujourd’hui 80% de sa production directement à la ferme

« Au fur et à mesure, la vente directe a pris de l’ampleur. Mes prédécesseurs en faisaient un soir par semaine. Aujourd’hui, on en fait six jours sur sept. On a entre 500 et 600 personnes qui viennent acheter nos produits chaque semaine », précise Florent Sassé.

Le maraîcher renchérit : 

Au tout début quand j’ai démarré, il y a des gens qui venaient de loin. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, nos client sont les gens du quartier et des quartiers alentours, qui connaissent le lieu par le bouche-à-oreille. Je n’ai pas de site Internet, je ne fais pas de pub. Peut-être que demain il faudra le faire, mais aujourd’hui, il n’y en a pas besoin. C’est aussi une volonté d’être dans la réalité et pas dans la virtualité ! C’est un pied de nez à ce monde, parfois peu vrai ! 

« On vend le jour-même la récolte du matin »

« De par notre organisation, on a une fraîcheur qui est très importante, poursuit Florent Sassé. On vend le jour même la récolte du matin, mis à part le samedi, où on ne fait pas de récolte. Cette fraîcheur là, il n’y a pas d’autres endroits à Toulouse où on la trouve ! Et j’essaie aussi d’être attentif sur les prix ! ». 

Pour « proposer une gamme complète à ses clients », le maraîcher vend également à la ferme des fruits de saison, et certains légumes, cultivés par d’autres producteurs locaux. « Une productrice de volaille vient tous les 15 jours, et un producteur de veau et de bœuf, une fois par mois ». 

La vente directe se déroule six jours sur sept.

La vente directe se déroule six jours sur sept. (©G.K. / Actu Toulouse)

Infos pratiques :
La Ferme de Borde Bio
79, chemin des Izards à Toulouse
05 62 72 02 90 
Vente directe du lundi au vendredi, de 16h30 à 19h et le samedi de 9h à 18h. 

Ligue 1 : Neymar se donne pour porter le Paris SG vers la victoire face à Lyon

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La star du PSG Neymar buteur décisif sur le terrain de Lyon, le 22 septembre 2019 à Décines-Charpieu. (©AFP/JEFF PACHOUD)

Qui d’autre ? La superstar Neymar a offert la victoire au Paris Saint-Germain sur la pelouse de Lyon (1-0), d’un but qui accélère son opération de rédemption après son départ raté au Barça cet été.

Contre Strasbourg samedi dernier (1-0), pour sa première au Parc, il avait signé son come-back d’un magnifique retourné dans le temps additionnel. Cette fois-ci, le style est moins flamboyant, mais l’oeuvre est toute aussi importante pour le PSG et pour le Brésilien.

Grâce à son Numéro 10, le leader du Championnat a entretenu l’étincelle née de sa démonstration face au Real Madrid (3-0) mercredi en Ligue des champions, malgré l’averse, la défense à cinq proposée par ses hôtes, et l’absence de ses attaquants Kylian Mbappé, Edinson Cavani et Mauro Icardi.

Lire aussi : Le PSG s’offre une victoire royale contre Madrid pour ses débuts en Ligue des champions

Le Brésilien du PSG Neymar marque contre Lyon le 22 septembre 2019 à Décines-Charpieu.

Le Brésilien du PSG Neymar marque contre Lyon le 22 septembre 2019 à Décines-Charpieu. (©AFP/JEFF PACHOUD

Aussi, il creuse un écart de sept points sur l’OL qui ne devrait pas être une menace au classement s’il continue à enchaîner des performances aussi mitigées.

De toutes manières, qui pourrait résister à Paris si le « Ney » joue à ce niveau? Si son équipe a paru par moments fatiguée, à l’image du ballon perdu par Idrissa Gueye dès sa première touche de balle, le meneur de jeu possède toujours la magie pour transformer en or les matches moyens.

Neymar a mis du sien, comme s’il lui fallait répondre aux ultras parisiens qui doutent de son implication après qu’il a voulu rejoindre le Barça cet été. Chaque prise de balle a constitué un danger pour l’OL, quand il n’était pas au sol à réclamer une faute.

Des dribbles pour épater les spectateurs, des roulades pour agacer les défenseurs: dans son style, le Terminator du Championnat « is back », même s’il lui a fallu affronter les projectiles lancés par le kop lyonnais quand il tirait les corners.

Lopes meilleur Lyonnais

Il aurait pu écrire le film de son come-back d’un superbe coup-franc, détourné sous la barre par Anthony Lopes (41), mais il a préféré attendre la toute fin (87) pour enfiler le costume de super-héros qu’il adore tant, en décochant un tir croisé du gauche au milieu de quatre défenseurs lyonnais.

Parfait jusque-là, avec plusieurs parades décisives (13, 22, 41), le gardien portugais a longtemps retardé l’échéance.

L'attaquant argentin du PSG Angel Di Maria (g) face au milieu lyonnais Houssem Aouar, le 22 septembre 2019 à Décines-Charpieu.

L’attaquant argentin du PSG Angel Di Maria (g) face au milieu lyonnais Houssem Aouar, le 22 septembre 2019 à Décines-Charpieu. (©AFP/JEFF PACHOUD)

Le fait qu’il ait été le meilleur Lyonnais de la soirée laisse deviner l’ampleur du chantier à mener pour Sylvinho pour réanimer une attaque qui avait déjà déçu face au Zénit Saint-Pétersbourg (1-1) mardi en C1 – la performance lyonnaise souffre de la comparaison avec celles des deux dernières années, qui s’étaient conclues à chaque fois par un succès.

Les locaux, qui ont laissé la possession à leurs rivaux, n’ont tenté leur chance que sur des contres. Mais à l’instar du Real, l’OL a été incapable de cadrer l’une de ses 12 tentatives, ni Moussa Dembélé (21, 45), ni Memphis Depay (14). La similitude avec l’équipe de Zinédine Zidane, en pleine restructuration, n’a rien de flatteuse pour les Rhodaniens.

Lyon n’a gagné aucun de ses cinq derniers matches, toutes compétitions confondues, et attend toujours la lumière. Paris, lui, a déjà la sienne.

Source : © 2019 AFP

Maltraitance animale en Normandie : le monde du cheval, de plus en plus attaqué, anticipe

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Les défenseurs des animaux commencent à critiquer le monde du cheval. En Normandie, les professionnels s'expliquent.

Les défenseurs des animaux commencent à critiquer le monde du cheval. En Normandie, les professionnels s’expliquent. (©Illustration/Archives/ML/Normandie-actu)

Les associations et les collectifs qui défendent les animaux font de plus en plus entendre leur voix. Dans les centres équestres et dans les hippodromes de Normandie, région équine par excellence, on en parle.

« Lors d’un concours pour les jeunes cavaliers, nous avons eu des réflexions sur des lots offerts aux enfants, qui étaient des petites cravaches, raconte Sophie Bonnemason, directrice du Conseil régional d’équitation (CRE) de Normandie pour la Fédération française d’équitation (FFE), à la Maison du cheval, située à Colombelles, près de Caen (Calvados). On nous parle aussi du mors dans la bouche des chevaux… »

Lire aussi : La Normandie, une terre d’élevage, mais des habitants moins à cheval sur l’équitation

La professionnelle l’admet :

On sent que le public est sensibilisé à ces questions. Face à ces critiques, nous devons réfléchir à comment appréhender le phénomène.

Des défenseurs d’animaux sur la piste

Pour l’heure, Sophie Bonnemason assure que les clubs équestres normands ne sont pas particulièrement touchés par les critiques, « mais on sent que ça arrive ». Elle cite notamment la deuxième manche de la finale par équipes des championnats d’Europe Longines, à Rotterdam. Le 25 août 2019, alors que Marc Houtzager était en pleine course avec son cheval Sterrehof’s Calimero, deux défenseurs d’animaux sont entrés sur la piste. Tous deux avaient des messages sur le corps indiquant des slogans comme « Stop horse slavery » [Arrêtons l’esclavage des chevaux, ndlr].

Pour la directrice du CRE, les professionnels du monde du cheval doivent anticiper ce phénomène. Et pour elle, le meilleur moyen est d’en parler. « Nous devons prendre le temps d’expliquer aux gens ce que l’on fait, adapter notre discours, notre langage. La sangle ne les empêche pas de respirer, la cravache peut choquer mais elle est utile dans certaines situations, c’est juste un outil… »

Elle assure que les chevaux ne sont pas exploités, comme certains peuvent le croire. « Un cheval de course s’entraîne deux/trois heures par semaine, un cheval dans un centre équestre est sollicité deux/trois heures par jour. Et encore, c’est beaucoup. On est loin de l’exploitation. »

Lire aussi : Vidéo choc montrant des chevaux de courses à l’abattoir : les réactions en Normandie, terre d’élevage

« On ne force pas un animal de 600 kg ! »

Sophie Bonnemason précise qu’un cheval n’est jamais sollicité sans son accord. « On ne force pas un animal de 600 kg, qui n’a pas envie, ce n’est pas possible ! Et de toute façon, pour être un professionnel du cheval, il faut vraiment en être amoureux, car sinon, on ne tient pas. »

La Fédération française d’équitation a même embauché une éthologue, qui fait des recherches sur le bien-être animal et le cheval au travail. « Le cheval est effectivement notre outil de travail. Mais c’est pour cela aussi que nous devons le bichonner, car c’est lui qui nous permet de gagner notre vie », argumente la directrice du CRE normand.

Cependant, Sophie Bonnemason admet que certains abus sont observés : « Il y a des gens malintentionnés, des gens qui prennent des chevaux et qui ne savent comment s’en occuper. Un cheval, on ne peut pas juste le mettre dans un champ comme ça. Cela demande beaucoup d’attention. »

Lire aussi : Cheval traîné par un van près de Pont-L’Evêque : la vidéo qui scandalise les internautes

Faire évoluer les pratiques

Jérôme Roulland, entraîneur et driver de trotteurs à Forges-les-Eaux (Seine-Maritime), pointe notamment la question de l’argent. « Il y a des entraîneurs et des jockeys qui pensent plus à l’argent qu’au cheval. C’est bien qu’ils soient appréhendés. Les gens sont de plus en plus outrés et sur la défensive pour le bien-être animal, c’est très positif. »

Pour lui, « plus on est gentil avec le cheval, meilleur sera le résultat ». Sophie Bonnemason et Jérôme Roulland veulent aussi faire évoluer les pratiques. « La cravache, je ne la prends qu’en compétition. Pendant les entraînements, je n’en ai jamais », assure le driver seinomarin.

Dans les centres équestres, Sophie Bonnemason réfléchit à mettre en place d’autres activités, « sans forcément monter sur le cheval ». Elle évoque les spectacles équestres, l’équicoaching, la réinsertion par le cheval, la médiation animale… « Les chevaux en box font aussi parler, nous nous préparons à les mettre au maximum à l’extérieur. »

Lire aussi : VIDEO. « Cheval traîné par un van » : le propriétaire s’explique

« L’amour ne lève pas tous les paradoxes »

De son côté, Léo Le Ster, chargé de communication chez L214 et fondateur de L214 Caen, n’a pas de doute sur l’amour des professionnels du monde du cheval portés aux équidés. « Mais cela ne lève pas pour autant tous les paradoxes. »

La question du cheval comme un objet de travail interroge ce militant :

Les grands enjeux économiques du monde de l’équitation vont à l’encontre des animaux. Ce sont des entreprises qui cherchent à faire du profit grâce aux animaux. Il y a une contradiction entre l’amour qu’on leur porte et ce qu’on leur fait subir.

Pour Léo Le Ster, le débourrage, l’enfermement et l’élevage d’une manière générale posent problème. « Dans une posture antispéciste, si l’on prend en compte l’intérêt de l’animal, il faut arrêter de les reproduire en élevage. Que ce soit les chevaux, les chats, les lapins… » Mais le fondateur de L214 Caen reconnaît qu’il est positif que ces professionnels prennent en compte la question du bien-être animal et communiquent dessus.

Lire aussi : Des chevaux privés d’eau et de nourriture en Normandie : une association vient à leur secours

Guérande : les caisses à savon de retour en septembre 2020

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Les Savonnés repartent pour un tour

Les Savonnés repartent pour un tour

Deux ans après, presque jour pour jour, le festival Savonne-toi d’paille reviendra pour une seconde édition le samedi 26 septembre 2020 à Queniquen. Sans être encore en ébullition, le village paludier de Guérande et l’association Couleurs coteau s’activent déjà en coulisses pour préparer l’événement qui a mobilisé jusqu’à 180 bénévoles en 2018.

Le clip du premier festival

2000 à 2500 personnes

Les « savonnés » comptent surfer sur le succès de la première édition. Le pari n’était pas gagné d’avance puisque le budget (24 000 €) était assez ambitieux. Avec 2 000 à 2 500 personnes sur le site sur l’ensemble de la journée, il a été remporté haut la main. Le bilan financier étant excédentaire, les villageois ont pu se tourner sereinement vers l’avenir.

Quelques enseignements ont été tirés de cette première aventure. Charly, un des responsables de commission :

On a trouvé la taille qu’on voulait.

Le site n’est pas extensible et les habitants du village ne veulent pas que l’événement leur échappe.

Des préventes ?

Une réflexion est en cours pour l’organisation de la billetterie. Des préventes sur internet ? Dans les commerces de proximité ? Statu quo également sur le nombre de caisses à savon – fil rouge de la journée – qui seront au départ de la course.

35, c’est bien, il n’en faut pas plus.

Du théâtre et des déambulations

En 2020, quelques nouveautés sont envisagées.

On veut mettre encore plus l’accent sur le forum d’associations locales L’alternatif près de chez toi. On souhaite le rendre plus vivant, plus concret, que les associations proposent des ateliers. On pense rajouter un peu de théâtre, de déambulation.

Parmi les idées soulevées, l’installation d’un chapiteau est envisagée.

Lire aussi : A Guérande, dix-sept professionnels réunis dans une maison de santé

Présentation le 28 septembre

Les organisateurs invitent les personnes intéressées par l’organisation de cette 2e édition à une présentation du projet, suivie d’un apéro-concert animé par le groupe Kat’Chapo (musique swing et mélodies bohèmes) samedi 28 septembre à partir de 17 h sur le site du festival. Buts de la manœuvre : exposer les nouveautés, recruter de futurs bénévoles, densifier les commissions d’organisation existantes et… faire émerger de nouvelles idées.

La recherche de liens, d’échanges qui a bien fonctionné lors du premier festival, on aimerait bien la retrouver.

 

Utile : réunion d’information samedi 28 septembre à partir de 17 h sur le terrain du Tenny à Queniquen. Apéro-concert et repas partagé à partir de 19 h 45. Contact Facebook : Festival Savonne toi d’paille.


Les dizaines de tags du street-artiste Esnore énervent, la Ville de Paris dépose plainte

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Le street-artiste Mauricio Esnore a recouvert le XVIIIe arrondissement de Paris de tags à son nom, au grand dam d'habitants et de la mairie, qui a déposé plainte vendredi 20 septembre 2019.

Le street-artiste Mauricio Esnore a recouvert le XVIIIe arrondissement de Paris de tags à son nom, au grand dam d’habitants et de la mairie, qui a déposé plainte vendredi 20 septembre 2019. Capture d’écran Mauricio Esnore)

Les mêmes lettres, avec la même peinture coulante : c’est la signature de Mauricio Esnore, street-artiste chilien. À Paris cet été, il a signé de son nom des dizaines de murs du Nord-Est. Vendredi 20 septembre 2019, la mairie a annoncé déposer plainte contre lui.

Lire aussi : Nord-Est, périph’, métro… Une carte en temps réel des pires points de pollution à Paris

Des tags partout dans le XVIIIe

Les premiers signalements remontent au mardi 10 septembre, sur les comptes Twitter d’habitants et associations des quartiers du XVIIIe arrondissement. « Dans notre quartier populaire, la star du moment c’est le chilien Mauricio Esnore », ironise un compte signalant incivilités et les conditions de vie dans l’arrondissement. Depuis, de nombreux tweets ont été publiés, dénonçant les mêmes tags.

En rouge ou en noir, sur différents bâtiments des quartiers Stalingrad, La Chapelle, Barbès, Marx-Dormoy, Goutte d’Or, gares de l’Est et du Nord, « Esnore » est peint. « Cet ‘artiste’ chilien aura bien souillé notre quartier durant ses congés d’été », dénonce Jules, habitant de l’arrondissement. On retrouve le tag jusque sur des panneaux d’expositions dédiées au quartier, comme sur les pont de Jessaint ou Saint-Ange.

La Ville de Paris dépose plainte contre le street-artiste

En réponse aux différents riverains et associations se plaignant de ces tags à répétition, l’adjoint chargé de la propreté à la Ville de Paris a réagi avec la mairie d’arrondissement, sur Twitter : « Nous avons porté plainte contre ces dégradations pour les murs et supports municipaux touchés. » Paul Simondon a également incité les habitants à signaler les tags via l’application de la municipalité, Dans ma rue, dédiée aux incivilités.

Plusieurs ont été signalés, dimanche 22 septembre, par le Collectif Marcadet, à travers les rues de l’arrondissement.

« Mon objectif principal est de me sentir vivant »

Contacté par actu Paris, le street-artiste ciblé a expliqué être resté « un mois et demi » à Paris, avant de retourner au Chili. Âgé de 26 ans, Mauricio Esnore n’a pas souhaité nous expliquer pourquoi il taguait son nom des dizaines de fois sur les murs, comme il le fait à Santiago, d’où il est originaire. Dans un entretien à Joiamagazine, il expliquait sa démarche : 

Mon objectif principal est de me sentir vivant, présent, d’exister, même après la mort, je veux rester encore une fois, que ce soit dans la mémoire collective actuelle ou dans l’histoire de la vie elle-même.

Dans une vidéo publiée en octobre 2018, il compilait les extraits le montrant en train d’accomplir son « oeuvre ». Actif depuis 2007, il ne peint pas que son nom de famille sur les stores de magasins qu’il semble affectionner, en témoigne son compte Instagram. Rue Boucry, toujours dans le XVIIIe arrondissement, il a notamment dessiné un cerveau et la mention « Fais en bon usage ».

 
 
 
 
 
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« Hacer buen uso »

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VIDÉO. Le street-artiste Mauricio Esnore en pleine action dans les rues de Santiago du Chili :

Cherbourg : comment les immigrés ont sauvé un club de football

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L'association Autour du foot, créée en 2016, sert de base aux rencontres et à l'apprentissage du français pour les immigrés. Entraînés bénévolement par Fabien Besson au stade de la Maniécérie, à Octeville, les joueurs ont acquis un très bon niveau de football et plusieurs d'entre eux participent désormais au renouveau du club de Gazelec Cherbourg.

L’association Autour du foot, créée en 2016, sert de base aux rencontres et à l’apprentissage du français pour les immigrés.

Quand le football dépasse le simple cadre du sport… Depuis 2006, l’association Autour du foot permet à des ressortissants étrangers présents à Cherbourg de se rassembler autour du ballon rond, deux fois par semaine, au stade de la Maniécierie.

Se rencontrer et s’intégrer

Sénégalais, Tchadiens, Ivoiriens, Congolais, Pakistanais, Afghans ou Irakiens, immigrés et demandeurs d’asiles, tous trouvent dans cette structure un moyen de se rencontrer et de s’intégrer en accélérant leur apprentissage de la langue française.

D’après les observateurs, cette « sélection » internationale a du talent à revendre. Problème : l’association présidée par Crépin Moussavou n’a pas la possibilité de s’inscrire auprès de la fédération française de football pour disputer des matches officiels.

Publiée par Autour du Foot sur Lundi 30 avril 2018

« Sans eux, on était foutu ! » 

C’est la raison pour laquelle une partie de la cinquantaine d’adhérents a rejoint les rangs de clubs locaux, notamment Gazélec Cherbourg, une institution locale mise en péril ces dernières années par la disparition de son stade et l’exode massif de ses joueurs.

Aujourd’hui, l’association doit son salut à l’arrivée de ces recrues. Roger Syffert, le président de Gazelec, épaté par le niveau affiché par ses joueurs, explique : 

Sans eux, on était foutu ! L’an dernier, sur les 39 joueurs du club, deux tiers venaient de l’association. Et s’ils s’en allaient, je ne vois pas qui pourrait revenir chez nous. Ils sont très assidus à l’entraînement. Et entre eux, ils sont unis comme les doigts de la main.

Lire aussi : Cherbourg : abandonné, le terrain de foot de Gazelec deviendra un lotissement

« Des modèles d’intégration »

La plupart des joueurs n’ayant pas d’emploi, le club leur demande une cotisation minimale. « En échange, on leur apporte du matériel et l’expérience des éducateurs. Ils sont super à l’écoute de ce qu’on peut leur apporter sur le plan du football mais aussi sur le plan humain.

Pour moi, ce sont des modèles d’intégration ! »

L'équipe du Gazelec Cherbourg lors du premier match de la saison remporté haut la main face à Tocqueville "B" (4-1).

L’équipe du Gazelec Cherbourg lors du premier match de la saison remporté haut la main face à Tocqueville « B » (4-1). (©La Presse de la Manche )

 

Lire aussi : Le FC Sud Hague, mis en sommeil, ne rêve plus

Evron. Hôpital local : rencontre avec Morgane Le Cocq, la nouvelle directrice

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Joël Balandraud maire président du Conseil d'Administration avec à ses côtés Morgane Le Cocq, femme de dialogue, qui prend la direction de l'hôpital.

Joël Balandraud maire président du Conseil d’Administration avec à ses côtés Morgane Le Cocq, femme de dialogue, qui prend la direction de l’hôpital.

Morgane Le Cocq, nouvelle directrice de l’hôpital local d’Evron (Mayenne), est arrivée, le 1 juillet dernier. Elle confie ses premières impressions.

Une nouveauté d’importance pour l’hôpital local d’Évron. Morgane Le Cocq prend la succession de Martine Dubois qui a fait valoir ses droits à la retraite. Elle a pris ses fonctions le premier juillet.

« J’ai eu un accueil bienveillant de toute l’équipe. C’était le début de la période estivale avec un turnover des équipes en partie en vacances. J’ai ainsi pu découvrir et rencontrer ces équipes sur un temps plus espacé. Je ne suis pas en terrain inconnu. Depuis mes débuts de carrière, j’ai œuvré à Fougerolles du Plessis-Landivy avec cinq ans de direction. Depuis 2009 j’étais à Montsurs-Martigné qui a vu arriver l’unité de soins d’Alexain en 2014. »

« Un vrai potentiel ici »

Diriger une structure plus grande n’inquiète pas Morgane Le Cocq.

Elle voit cela comme un engagement pour « voir autre chose. Toujours apprendre en relation étroite avec les collègues qui représente un vrai potentiel ici et les élus. Il faut entretenir, c’est également essentiel, un lien étroit avec les résidents et leurs familles. »

Le recrutement un problème crucial

L’établissement hospitalier évronnais va étendre son champ de compétences, avec la télémédecine, la cardiologie et plus si affinités. Il reste un problème crucial, le recrutement.

« C’est le véritable fléau actuel, on manque cruellement de volontaires », regrette Morgane Le Cocq. Nous avons pour devoir d’assurer un service de qualité et avec tous les collègues nous formons une seule équipe et œuvrons en ce sens. »

Ils n'aiment pas leur codétenu : expédition punitive à la prison de Caen

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Une rixe a opposé six détenus de la prison

Une rixe a opposé six détenus de la prison dans l’espace de promenade de la maison d’arrêt de Caen. (©Actu.fr)

Il s’en est fallu de peu pour que cette affaire de violences aggravées en réunion et avec préméditation ne devienne un dossier d’assises.

Le samedi 20 octobre 2018, à la maison d’arrêt de Caen, six détenus s’en prennent à un septième. La raison ? « ils ne l’aiment pas ». C’est Ilyès (25 ans) qui déclenche la rixe avec une lame de rasoir fixée à un manche. Il frappe Axel*, son codétenu de 19 ans. Atteint de troubles psychiatriques, l’agresseur sera dans un premier temps interné avant d’être jugé en comparution immédiate en novembre 2018, et condamné à 18 mois de prison ferme et 1 500 euros de réparation.

Les cinq autres protagonistes, qui se sont jetés sur l’homme blessé lui assénant des coups de pied et de poing, ont finalement été jugés en correctionnelle jeudi 19 septembre 2019. Seuls deux d’entre eux étaient présents à l’audience : Kévin (27 ans), incarcéré depuis à Nantes, comparaissait dans le box et Bangaly (32 ans) libéré depuis, à la barre. Ghais (22 ans) et Thomas (25 ans) ont refusé d’être extraits de leur prison. Enfin, Feriz (27 ans), libéré mais absent, était représenté par son avocate.

Expédition punitive

C’est bien d’une expédition punitive dont Axel a été victime dans l’espace de promenade du centre d’incarcération car il avait eu le tord de se montrer « arrogant voire insultant ».

Le coup de lame a été porté au niveau du cou par Ilyès, avant que les autres ne se précipitent pour frapper le jeune Axel d’abord au visage puis, comme la caméra de surveillance en témoigne, à coups de pied au sol. Transporté aux urgences, Axel s’en sort avec une plaie de 7 cm derrière l’oreille, une fracture du nez et divers hématomes.

Devant le tribunal, les faits ont été reconnus de façons diverses. Ilyès raconte :

Il fallait que je lui mette un coup de lame, les autres voulaient s’en prendre à ma famille, alors j’étais obligé. 

«  On s’était déjà battus la veille, il m’avait insulté », explique quant à lui Bangaly. Thomas lui, reconnaît avoir eu « l’envie et l’intention de le frapper ». Feriz concède plus timidement avoir « juste mis un ou deux coups de pied en passant par là », alors que Ghais voulait aussi en découdre. Seul Kévin conteste sa participation aux violences, affirmant ne jamais avoir eu de différend avec la victime.

« Lorsqu’on met des voyous ensemble, on n’en fait pas des agneaux »

Lire aussi : Prison de Caen : le quartier hommes est surpeuplé, les avocats dénoncent des conditions indignes

Les casiers judiciaires des protagonistes comportent de 16 à 27 mentions. Si Thomas n’en a « que 6 », il a déjà écopé de 6 ans ferme aux assises pour actes de torture en 2017.

Dans son réquisitoire, le procureur s’est prononcé pour des peines allant de 12 à 18 mois ferme.

Chacun a contribué à la violence, a exprimé sa rancœur contre cet homme qui n’était pas aimé. Ils voulaient le lui montrer. Certes, quand on met des voyous ensemble il ne faut pas s’attendre à en faire des agneaux. Alors qui a porté le plus grand nombre de coups ? Ont-ils porté des grands ou des petits coups ? Allons-nous devoir faire dans la dentelle ? 

Taux d’occupation de 200 %

Dans sa plaidoirie, Maître Barakat avocate de la défense a cité l’auteur Nathaniel Hawthorne « La prison, cette fleur noire de la société civilisée », et pointé les conditions déplorables de détention.

En principe, les condamnés ne sont privés que de leur liberté d’aller et venir. En réalité ils sont dépouillés de leur dignité humaine. Le taux d’occupation à Caen a dépassé les 200 % et non seulement les cellules sont surchargées, mais la cour de « promenade » rassemble 50 hommes dans une portion de camembert. Il suffit d’une seule étincelle pour que tout s’enflamme. Sans penser aux peines alternatives, on a incarcéré à tour de bras, jusqu’à en arriver à une situation explosive. 

Tous ont finalement écopé d’une peine de prison ferme. Thomas sera incarcéré 12 mois, Bangaly et Ghais 8 mois, Kévin et Feriz 5 mois, la préméditation n’ayant pas été retenue.

Ils devront solidairement verser à la victime 300 euros de préjudice moral. S’y ajoutent 300 euros de frais de justice.

*Axel prénom d’emprunt 

Lire aussi : Le détenu en état de « mort cérébrale » au CHU de Caen est décédé

Le procès du Mediator s'ouvre à Paris, neuf ans après le début du scandale

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Dans cette photo prise le 21 mai 2013, Jacques Servier, fondateur du fabricant pharmaceutique français Les Laboratoires Servier, – fabricant du médicament Médiator – attend dans la salle d’audience du palais de justice de Nanterre, aux portes de Paris. (©AFP/Archives/Lionel BONAVENTURE)

Neuf ans après le retentissant scandale du Mediator, un antidiabétique tenu pour responsable de centaines de morts, le procès des laboratoires Servier et de l’Agence du médicament s’ouvre lundi 23 septembre 2019 à Paris, pour plus de six mois.

Sur le banc des prévenus : le groupe pharmaceutique et neuf filiales, ainsi que l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et plusieurs de ses membres mis en cause pour leurs liens avec Servier. Leur feront face les avocats des parties civiles représentant les milliers de plaignants et qui exigent « réponses et réparation ».

Jusqu’au 30 avril 2020, date à laquelle doit prendre fin ce procès pénal hors norme devant le tribunal correctionnel, une question animera les débats : comment ce médicament, largement détourné comme coupe-faim, a-t-il pu être prescrit pendant 33 ans malgré les alertes répétées sur sa dangerosité ?

Lire aussi : Mediator : le procès de ce scandale aux milliers de victimes s’ouvre à Paris pour six mois

« Instruction à charge »

Pour l’un des avocats des victimes, Charles Joseph-Oudin, « le laboratoire a délibérément menti et caché les propriétés dangereuses du médicament », par « profit ». Le groupe Servier s’en défend : « il n’est pas apparu de signal de risque identifié avant 2009 » et son retrait du marché, assure l’un des conseils de la firme, Me François de Castro.

Le président des laboratoires, Olivier Laureau, a lui pilonné une « instruction à charge ».

Le groupe a déposé trois questions prioritaires de constitutionnalité (QPC), qui seront examinées avec d’autres demandes de nullité dans la semaine. La première journée sera uniquement consacrée à l’organisation du procès et à l’appel de la centaine de témoins.

Parmi eux, Irène Frachon, pneumologue à Brest, qui avait la première alerté sur les risques du Mediator et publié un livre-enquête en juin 2010.

Lire aussi : Affaire du Médiator : La fille de Brest retracera le combat d’Irène Frachon

Jusqu’à son retrait du marché le 30 novembre 2009, le Mediator a été utilisé par cinq millions de personnes en France. Il est à l’origine de graves lésions des valves cardiaques (valvulopathies) et d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), une pathologie rare et mortelle, et pourrait être responsable à long terme de 2100 décès, selon une expertise judiciaire.

Vidéo. Retour sur le scandale du Mediator

« Réalité terrifiante »

Le procès concernera essentiellement des faits de « tromperie aggravée », l’instruction pour « homicides et blessures involontaires » étant toujours en cours, même si les cas de 91 victimes, dont quatre sont décédées, pour lesquelles les expertises ont conclu à un lien de causalité certain entre les pathologies et la prise de Mediator, ont été joints à l’audience.

Toutefois, une grande partie de ces victimes corporelles a accepté des accords transactionnels d’indemnisation avec Servier en vertu desquels elles se désisteront de la procédure pénale, indique Jean-Christophe Coubris, avocat de 1650 parties civiles.

« Malades, loin, désabusées, désargentées », de nombreuses victimes ne feront pas le déplacement, pointe Me Joseph-Oudin, qui veut « éviter que ce ne soit qu’un procès d’experts ». « Il faut rappeler au tribunal la réalité terrifiante des désastres et méfaits du Mediator », insiste-t-il.

Vidéo. Affaire Mediator : que peuvent espérer les victimes ? 

Dans cette photo prise le 14 mai 2012, on voit les dossiers juridiques de l’affaire dite du Médiator, un médicament lié à des centaines de décès du fabricant pharmaceutique français Les Laboratoires Servier, sur un pupitre du tribunal de la famille. à Nanterre.

Dans cette photo prise le 14 mai 2012, on voit les dossiers juridiques de l’affaire dite du Médiator, un médicament lié à des centaines de décès du fabricant pharmaceutique français Les Laboratoires Servier, sur un pupitre du tribunal de la famille. à Nanterre. (©AFP/Archives/Martin BUREAU. Dans cette photo prise le 14 mai 2012, on voit les dossiers juridiques de l’affaire dite du Médiator, un médicament lié à des centaines de décès du fabricant pharmaceutique français Les Laboratoires Servier, sur un pupitre du tribunal de la famille)

Lire aussi : « Mon cœur », ou le scandale du Mediator mis en scène au Volcan, au Havre

Cinq mis en cause décédés, dont Jacques Servier

Onze personnes morales et douze personnes physiques comparaîtront au total. Cinq mis en cause sont décédés lors de l’instruction, dont le principal protagoniste, le fondateur des laboratoires Jacques Servier, mort en 2014 à 92 ans, au grand dam des victimes qui auraient « souhaité qu’il s’explique à la barre », note Me Coubris.

Le groupe Servier devra répondre de sept infractions, dont « escroquerie » au préjudice de la sécurité sociale et des mutuelles.

A son côté, l’ANSM, qui a remplacé l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) après le scandale, sera jugée pour « homicides et blessures involontaires » par « négligences », pour avoir tardé à suspendre le médicament, malgré une accumulation d’alertes sur les risques depuis le milieu des années 1990.

En France, de premiers cas de valvulopathies et d’HTAP avaient été signalés dès 1999, et le Mediator avait été retiré de la vente en Espagne et en Italie en 2003.

Représentant l’ANSM au procès, son directeur général Dominique Martin assure qu’il participera aux débats « dans la transparence la plus totale afin de concourir à la manifestation de la vérité et d’assumer sa responsabilité de directeur d’établissement public ».

Parmi les personnes prévenues figurent l’ex-numéro deux du groupe, Jean-Philippe Seta, des médecins membres de commissions de l’Afssaps également rémunérés comme consultants pour les laboratoires, ou encore l’ex-sénatrice Marie-Thérèse Hermange, soupçonnée d’avoir rédigé en 2011 un rapport favorable à Servier.

Le groupe Servier et l’ANSM encourent des amendes et l’indemnisation de nombreuses victimes.

Source : © 2019 AFP

Algérie - Colombie au stade Pierre Mauroy le 15 octobre : match à 21 h, billets bientôt mis en vente

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L'Algérie rencontrera la Colombie lors d'un match amical au stade Pierre Mauroy de Villeneuve d'Ascq (Nord) mardi 15 octobre 2019.

L’Algérie rencontrera la Colombie lors d’un match amical au stade Pierre Mauroy de Villeneuve d’Ascq (Nord) mardi 15 octobre 2019. (©Illustration/Flickr)

Match de gala au stade Pierre Mauroy de Villeneuve d’Ascq, près de Lille (Nord), mardi 15 octobre 2019 : l’Algérie rencontrera la Colombie.

Lire aussi : Ligue 1. Le match nul du LOSC face à Rennes en 10 tweets

Billetterie bientôt ouverte

La rumeur avait couru durant plusieurs jours avant que la Fédération algérienne de football (FAF) n’officialise cette rencontre amicale.

Le match aura lieu à 21 h », précise la FAF.

Le stade devrait faire le plein pour cette rencontre. La billetterie devrait s’ouvrir dans les prochains jours, la date du 25 septembre 2019 étant celle qui revient le plus souvent. Affaire à suivre.

Lire aussi : Incidents à Amsterdam : le LOSC s’interroge sur les conditions d’arrestation de ses supporters

Un appel à témoins lancé après la découverte d'un corps sur l'A6, écrasé à plusieurs reprises

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Les pompiers ont pris en charge trois victimes de l'accident de Prey, dont deux personnes grièvement blessées.

Les causes de l’accident sont encore méconnues (©Fotolia)

Comment les faits se sont-ils produits ? Que faisait cet homme sur les voies de l’autoroute ? C’est la question à laquelle tentent de répondre les enquêteurs. Car le samedi 21 septembre dernier, vers 3h30, un homme a été percuté à de multiples reprises sur l’A6 à hauteur de Wissous.

Lire aussi : L’A6b coupée entre Wissous et Fresnes après un accident grave

L’homme d’une quarantaine d’années a été percuté de nombreuses fois par des automobilistes avant que les secours n’interviennent. Si bien que les restes de sont corps étaient éparpillés sur plus de 100 mètres. 

Afin d’en savoir plus sur les circonstances de ce drame, les enquêteurs ont lancé un appel à témoins. Les personnes qui auraient été témoin de l’accident peuvent appeler dès maintenant la CRS de Massy au 06 76 70 61 32.


Ile-de-France. Grève à la SNCF : des perturbations dans les transports ce mardi 24 septembre

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Le terminus du RER E sera Gare de l'Est jusqu'au 25 août 2019.

L’ensemble du réseau RER sera impacté par cette grève à l’exception de la ligne A (©La Marne)

Les usagers peuvent d’ores et déjà s’y préparer : se déplacer en Ile-de-France ne sera pas simple ce mardi 24 septembre. Et pour cause : la CGT a annoncé hier dimanche un mouvement de grève interprofessionnel pour contester la réforme des retraites voulue par le gouvernement. 

Lire aussi : A la RATP, une grève monstre contre la réforme des retraites ce vendredi

La mobilisation concernera tout particulièrement la SNCF. L’ensemble du réseau devrait être touché par ce mouvement, notamment en Ile-de-France. A l’exception du RER A, le réseau RER sera ainsi perturbé. La SNCF prévoit ainsi :

Concrètement, cela laisse apparaître sur certains secteurs un train toutes les demies-heures aux heures de pointe, notamment dans le Val-de-Marne

Le réseau Transilien sera aussi perturbé : 

  • Lignes H, J et N : 1 train sur 2
  • Lignes K, L et U : 3 trains sur 5
  • Ligne P : 1 train sur 3
  • Ligne R : 1 train sur 4

A noter que plusieurs autres formations syndicales ont rejoint la CGT et lancent un appel à la grève mardi pour contester le projet de retraite à point lancé par le gouvernement Edouard Philippe. 

Lire aussi : Seine-et-Marne. (ARCHIVES) En décembre 1995, la réforme des retraites paralysait l’Ile-de-France

Seine-et-Marne : les habitants de Marles-en-Brie appelés à se prononcer sur la modification du PLU

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L'église de Marles-en-Brie est un monument classé.

L’église de Marles-en-Brie est un monument classé.

La commune de Marles-en-Brie révise son plan local d’urbanisme (PLU) et en est à la phase de l’enquête publique. Du lundi 16 septembre au vendredi 19 octobre à 17 h 30, les habitants pourront se prononcer sur les modifications à apporter, et sur la création d’un périmètre modifié des abords autour de l’église Saint-Germain, classée monument historique depuis décembre 1922, et du lavoir communal avec ses bassins extérieurs, son éolienne et le sol de la parcelle, situé chemin rural n° 2 dit de la voirie Charlot, inscrit au titre des monuments historique en totalité.

Cerner les nouveaux enjeux

La commune a notamment souhaité établir un recensement des potentialités de densification et de développement de son territoire. Les potentialités à court, moyen et long terme ont été relevées sur le territoire, totalisant 8,7 hectares.

Différentes zones ont ainsi été étudiées sur le territoire de la commune, qui s’étend sur 1 279 hectares : les espaces urbanisés, le patrimoine boisé, le patrimoine, les sites exceptionnels et espaces protégés, les terres agricoles, ou encore les zones humides.

Le diagnostic a ainsi établi les enjeux, économiques, notamment l’importance des déplacements et la pérennité de l’activité agricole, démographiques en densifiant et en attirant de jeunes ménages, mais également en termes de logements, en facilitant la rénovation des constructions anciennes et l’implantation de nouveaux logements.

Jean-Charles Bauve, architecte, a été désigné commissaire-enquêteur par le tribunal administratif de Melun pour procéder à l’enquête publique. Il sera présent en mairie les vendredi 27 septembre de 14 h à 17 h, samedi 12 octobre de 9 h à 12 h et vendredi 18 octobre de 14 h à 17 h. Les observations, propositions et contre-propositions pourront également être déposées par mail sur enquete-publique-1491@registre-dematerialise.fr.

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Lire aussi : Seine-et-Marne : face au refus de la justice d’annuler le PLU de Roissy-en-Brie, l’association Renard fait appel

 

Plus d’informations et documents consultables sur le site internet de la commune marlesenbrie.fr, ou directement en mairie aux heures habituelles d’ouverture.

Lannion. Pompiers, urgences : un même malaise, un même combat

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Pompiers et agents de l’hôpital de Lannion ont décidé de faire combat commun. (© Le Trégor)

« À l’hôpital, la réponse des tutelles n’est pas à la hauteur des attentes des usagers. Et ce qui se passe aux urgences est révélateur du malaise de l’hôpital en général », pointe Pascal Lasbleiz, délégué CGT de l’hôpital de Lannion. Chez les sapeurs pompiers, le discours est proche. « On n’est pas du tout entendu. C’est un match de ping-pong entre le ministre de l’Intérieur et le président du conseil départemental. Et la balle, c’est nous », s’inquiète Frédéric Gérard, représentant CGT des sapeurs pompiers.

Lire aussi : Grève des pompiers à Lannion. « Des effectifs en baisse, c’est la population qui est en danger »

Action commune

Il n’en fallait pas plus pour pousser pompiers et hospitaliers à imaginer une action commune. « On entend qu’on va mieux s’organiser. À l’hôpital, on ferme des lits et on supprime des effectifs. Chez les pompiers, c’est la même chose, les interventions ont augmenté de 18 % en 10 ans et les effectifs de 3 % dans la même période. » Et l’horizon s’assombrit encore, les gardes postées devraient passer de 9 à 6 la nuit en janvier prochain.

Dans les deux cas, on nous oppose un regard purement comptable et pas qualitatif.

« Les usagers comprennent »

Et dans les deux cas, la grève est symbolique mais très suivie. « Des badges sur les blouses ou des tee-shirts noirs. Des slogans sur les camions. » Une mobilisation peu visible finalement.

Aux urgences, on a des gens qui nous demandent pourquoi on vient travailler.

Face à la dégradation de la qualité du service,  » les usagers comprennent nos mouvements respectifs. Ils nous soutiennent. »

Lire aussi : Lannion. Grève aux urgences : des Points café pour informer les usagers

Jeudi 26 septembre, pompiers et hospitaliers vont donc s’unir pour une action commune. Comme un point de départ à d’autres mobilisations.

On sera ensemble sur le marché de Lannion à partir de 10 h. 

Alors que les agents de l’hôpital feront signer leur pétition, les pompiers proposeront des cartes postales qui seront ensuite envoyées au Président de la République.

Jeudi 26 septembre à partir de 10 h sur le marché de Lannion.

La météo du lundi 23 septembre à Pont-Audemer

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La carte du temps du matin

La carte du temps du matin (© capture d’écran Météo France).

Météo France annonce soleil et nuages ce lundi 23 septembre à Pont-Audemer (Eure), premier jour d’automne. Le temps ensoleillé du matin laissera place à un ciel de traîne l’après-midi. Les températures seront comprises entre 12 et 21 degrés.

Toulouse. Un accident entre quatre véhicules sur le périphérique provoque de gros bouchons

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L'accident a eu lieu au niveau de Saint-Martin-du-Touch, à Toulouse.

L’accident a eu lieu au niveau de Saint-Martin-du-Touch, à Toulouse. (©llustration / Actu.fr)

Attention si vous devez prendre le périphérique de Toulouse. Un accident entre quatre véhicules a lieu, lundi 23 septembre 2019, un peu avant 7 heures, au niveau du rond-point De La Crabe, à Saint-Martin-du-Touch.

Le trafic est très perturbé sur la N124, à l’approche des usines Airbus. Comptez 50 minutes de ralentissements entre Pibrac et l’entrée dans la Ville rose.

Deux blessés

La voie de droite et la bande d’arrêt d’urgence ont été neutralisées. Contactés par Actu Toulouse, les pompiers indiquent un accrochage entre quatre véhicules. Deux blessés légers, un homme et une femme, ont été transportés aux urgences de Purpan

De manière générale, le trafic est très perturbé en ce lendemain de week-end.

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