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Top 14. Tout ce qu'il faut retenir de la 4e journée de championnat

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Mathieu Bastareaud a fêté sa première titularisation en tant que numéro 8 avec une énorme victoire de Lyon contre Brive.

Mathieu Bastareaud a fêté sa première titularisation en tant que numéro 8 avec une énorme victoire de Lyon contre Brive ce samedi 14 septembre. (©Icon Sport)

En attendant les deux dernières rencontres de la 4e journée qui auront lieu ce dimanche, voici un bilan des premiers matches de Top 14 ce samedi 14 septembre.

Le coup de force : le Lou et l’UBB impressionnants leaders

Le Lou est une machine qui tourne, et qui fait mal. Très mal. Brive est venue à la capitale des Gaules avec une équipe rajeunie, et repartie avec les valises pleines. Lyon termine la première mi-temps sur un score déjà sans appel : 31-3. Le Lou ne s’arrête pas là…

Avec notamment un triplé impressionnant de l’arrière Toby Arnold, les Lyonnais ont déroulé face à des Brivistes faiblards. Score final, 59-3. Mais si le score est impressionnant, ce qui est encore plus marquant c’est la qualité de jeu.

Les essais sont magnifiques, les soutiens sont constamment à niveau, chaque joueur a essayé de faire jouer son copain… quelle équipe, quelle rencontre !

Lire aussi : Top 14. La victoire du Lou va rapporter plus de 1.800 € à une association

En même temps, l’UBB continue aussi son sans-faute, en ne faisant qu’une bouchée du Stade Français (52-3), en offrant une succession d’essais acrobatiques, et de relances, avec régulièrement à la baguette un Nans Ducuing en feu. Un festival offensif, et une maîtrise défensive impressionnante !

Le Stade Français a lui été encore très faible, avec notamment beaucoup trop de touches perdues (6). Troisième défaite sur quatre matches pour Paris… le Stade Français paye-t-il sa politique du mercato, qui a fait froncer plus d’un sourcil ?

Comme un symbole, Alexandre Flanquart vivait sa première titularisation ce week-end. Face à son ancienne équipe… ses coéquipiers auraient-ils eu à cœur d’offrir une large victoire à leur coéquipier ? En tout cas, le deuxième ligne l’a confié après le match : « J’avais coché cette rencontre dans mon calendrier »…

Vivement le match entre l’UBB et le Lou

La déception : Clermont aux abonnés absents

Clermont n’impressionne pas franchement depuis le début du Top 14. Cette tendance se confirme, et s’aggrave, ce samedi 14 septembre. Les Jaunards s’inclinent à domicile (28-37) face à une équipe de Pau joueuse, qui a su profiter des faiblesses du jour de Clermont pour glaner des points quasi inespérés. C’est la première fois depuis 17 ans que Pau l’emporte à Marcel Michelin.

Lire aussi : Insolite. L’énorme bourde de George Moala de Clermont face à Pau

Ce qui est aussi marquant, c’est le manque de jeu des Auvergnats. Réputé pour avoir un jeu léché, les Clermontois sont passés à côté de leur match cette fois, et se sont réveillés trop tard. Le match est fou, et Colin Slade (21 sélections) nous a rappelé qu’il était un ancien All Black, avec ses 27 points. Énorme, tout comme l’exploit palois.

La bonne surprise : Bayonne, le promu qui fait peur

Beaux essais, beau jeu, un peu trop joueur (relance dans l’en-but qui a frôlé l’essai pour CO). Bayonne gagne, et Bayonne impressionne pour un promu.

Le chiffre : 31

Comme le nombre d’essais inscrits ce samedi 14 septembre. Une journée fructueuse, avec des équipes joueuses ! Une 4e journée de Top 14 qui nous aura fait rêver. En attendant les deux rencontres de dimanche…

C’est un chiffre bien aidé par Lyon (qui a inscrit 9 essais), et Bordeaux (qui en a marqué 7)….

Le joueur : Nans Ducuing, le funambule

Dans l’énorme victoire de l’UBB, il aurait pu être compliqué de déterminer un joueur au dessus du lot… oui, mais Nans Ducuing nous a mis d’accord assez rapidement. Sur deux essais, l’arrière bordelais fait parler sa vitesse, ses appuis, et son grain de folie pour nous offrir des essais sensationnels, avec des passes acrobatiques.

Lire aussi : VIDÉO – L’essai exceptionnel de Tabidze de l’UBB contre le Stade Français

L’arrière a dynamité la défense parisienne a quasiment chacune de ses interventions, et a joué juste tout le long de la partie. Une leçon de rugby.


Automobile. Eric Brunson s'offre son premier rallye de Lisieux 2019 (le classement)

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Eric Brunson, vainqueur du rallye du Pays d'Auge en 2006, a inscrit, pour la première fois, son nom sur le rallye de Lisieux.

Eric Brunson, vainqueur du rallye du Pays d’Auge en 2006, a inscrit, pour la première fois, son nom sur le rallye de Lisieux. (©Le Pays d’Auge)

En tête depuis le début de la journée, auteur de tous les temps scratch, Eric Brunson a naturellement remporté la 11e édition du rallye de Lisieux ce samedi 14 septembre 2019.

Si la voiture d’Eric Brunson ne constitue pas une grande surprise, surtout en l’absence de Xavier Lemonnier, il n’y a pas eu plus de surprise pour la deuxième place que Marc Amourette a aussi tenu du début à la fin. 

Bourgeois résiste à Chauffray

Il restait la troisième place du podium à prendre et à ce petit jeu, Thomas Chauffray s’est sérieusement handicapé en écopant de deux minutes de pénalité.

Cette pénalité, Thomas Chauffray l’a traîné tout le rallye pour finalement échouer à la 4e place avec une belle  »remontada ». En fait, seul Michel Bourgeois a pu résister pour finalement conserver la 3e place. Martial Sénécal complète le top 5.

On retiendra qu’en VHC, Marc Lemoine s’est imposé devant Philippe Gouley et Dominique Tholmais.

La remise des prix se déroulera ce dimanche 15 septembre à partir de 10 h 30 au parc des expositions.

Le classement rallyGT

Football. Les premiers résultats du troisième tour de la Coupe de France dans le Calvados

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L'ASPTT Caen ne s'est pas fait surprendre par Bourguébus et aurait même pu gagner sur un score plus large...

L’ASPTT Caen ne s’est pas fait surprendre par Bourguébus et aurait même pu gagner sur un score plus large… (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Alors que le gros des matchs était programmé le lendemain, le troisième tour de la Coupe de France débutait ce samedi 14 septembre 2019 pour certains clubs. 

Lire aussi : Football. Le programme du troisième tour de la Coupe de France dans le Calvados

Deux clubs de Caen sont d’ores et déjà assurés d’être au quatrième tour, dans deux semaines. L’AG Caen a écarté Mondeville en s’imposant 3-0 à l’extérieur. Maxime Roynel, Victor Guerrier et Nicolas Camillo ont marqué.

Lire aussi : Football – Coupe de France. L’AG Caen élimine sèchement Mondeville pour accéder au quatrième tour

L’ASPTT Caen s’est quant à elle défaite logiquement de Bourguébus-Soliers 3-1 grâce à des buts de Théo Foucher, Emilien Gonthier et Maxence Jaunet. Simon Heudron n’a pu que réduire le score dans le temps additionnel.

Un peu plus loin, Dives-Cabourg a pris le meilleur sans trembler sur Trouville-Deauville (4-1). François Chauvel a ouvert le score sur penalty et Mamoudou Diallo a inscrit deux autres buts en première mi-temps. Adam Nkusu a réduit la marque mais Nicolas Prévost a tué tout suspense.

Lire aussi : Football. Dives écarte Deauville de la Coupe de France

Quatre buts, c’est aussi ce qu’a infligé Vire à Jullouville (0-4). Adrien Hébert, Théo Burnouf, Gurami Enukidze et Arthur Dallois en ont profité pour alimenter leur compteur buts. 

La traditionnelle photo des buteurs virois.

La traditionnelle photo des buteurs virois. (©AF Virois)

Damien Lohazic et Jimmy Daigremont ont tous deux marqué pour Lisieux contre Mortagne (2-1). Enfin, Villers-Bocage a écarté Pont-Hébert 4-2. 

Projet de lotissement sur l'ancienne déchetterie du Loroux-Bottereau : ils sont vent debout

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Le collectif de riverains pointe du doigt la pollution liée à l'ancienne activité du site.
Une ex-déchetterie qui reste en accès libre depuis que les grillages ont été enlevés.

Le collectif de riverains pointe du doigt la pollution liée à l’ancienne activité du site. Une ex-déchetterie qui reste en accès libre depuis que les grillages ont été enlevés.

Malgré leurs revers juridiques (lire ci-dessous), l‘association de riverains du lotissement de la Carterie au Loroux-Bottereau clame toujours son opposition au projet de lotissement qui doit voir se construire plus de 130 logements.

Ses membres dénoncent la faiblesse des études environnementales alors qu’une partie de l’urbanisation s’effectuera sur l’ancienne déchetterie où il a été relevé de forts taux d’arsenic. Fin juillet, le préfet a donné son accord pour la réhabilitation du site, tout en interdisant aux propriétaires de créer leur jardin !

Qu’importe les délibérés, ils veulent continuer à dénoncer. Car pour eux, ce projet de lotissement reste « une aberration ». Le collectif de riverains a, sans doute, beaucoup à perdre pour sa tranquillité, entre les maisons qui vont venir coller au village du sud-ouest de la commune, et les petits immeubles qui s’élèveront pour dominer les jardins de l’autre côté de la rue Ronsard.

Lire aussi : Lotissement de la Carterie : feu vert pour la mairie du Loroux-Bottereau ?

Mais ce n’est pas l’argument qu’avance la vingtaine de membres. Leurs arguments sont avant tout environnementaux. « Ça ne choque que moi que toute l’échelle des collectivités veuille créer un lotissement sur une ancienne déchetterie », peste Roselyne Chauviré qui se souvient des fumées émanant de l’ancienne « jaille », qui entraient dans la maison familiale à une centaine de mètres. Là où, jadis, les gens venaient déposer tout et n’importe quoi. « Tout s’est désagrégé et s’est infiltré dans le sol. Comment peut-on en arriver à ce stade, au moment où il y a plusieurs scandales sanitaires (cancers d’enfants, malformations à la naissance…) ? Il n’y a pas d’autres lieux ? »

Lire aussi : Aude. L’Agence Régionale de Santé annonce que huit enfants supplémentaires ont été intoxiqués à l’arsenic

Jardins interdits

C’est ici que 130 logements devraient sortir de terre. Tous ne seront pas sur cet ancien équipement public : « une dizaine malgré tout sur environ 6 400 m2, soit 1/8 de l’emprise totale (ndlr. 5,2 ha) », explique Gérard Bujeau, autre riverain.

Pour ces porte-parole, cet espace devrait être « sanctuarisé ». « Nous demandons à ce qu’il soit dépollué et gardé en mémoire, c’est tout. La phytoremédiation peut très bien fonctionner (ndlr. dépollution des sols en utilisant des plantes vasculaires, des algues ou des champignons et par extension des écosystèmes qui supportent ces végétaux) », ajoute le retraité lorousain, circonspect sur « la dernière sortie » du préfet dans son arrêté assortissant la réhabilitation du site à une série de mesures préventives.

C'est en partie sur ces anciens champs où l'on a cultivé
framboises mais aussi maïs et blé, puis ceux de l'ancienne déchetterie (au fond) que le lotissement sera construit.

C’est en partie sur ces anciens champs où l’on a cultivé framboises mais aussi maïs et blé, puis ceux de l’ancienne déchetterie (au fond) que le lotissement sera construit. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

« Les jardins potagers et la plantation d’arbres fruitiers seront par exemple interdits. De peur que les futurs habitants en consomment les fruits et légumes, et chopent des maladies. Ça rime à quoi ? D’un côté, on se dit que cette précaution fait que les autorités aussi ont des doutes et qu’on a raison. Mais d’un autre, on ne comprend pas pourquoi il autorise la construction de logements : la pelouse où joueront les enfants ne sera pas polluée ? Comment pourra-t-on dans le temps faire respecter cette restriction ? »

« Si c’est au nom de l’intérêt général, c’est un scandale. Mettre la vie des gens en danger pour ce principe, c’est dégueu…, » fustige Roselyne Chauviré. Documents à l’appui, ils pointent la forte pollution à l’arsenic : « jusqu’à 230 milligrammes par kilogramme de terre », précise Gérard Bujeau. « On est au-dessus du taux retrouvé autour de la mine d’Abbaretz qui a été fermée par la préfecture ».

Lire aussi : Mine et terril d’Abbaretz : l’accès restreint à la suite d’une pollution à l’arsenic, des grillages installés

Risque de pollution des ruisseaux

Les habitants du secteur craignent aussi pour la pollution du Breil, ruisseau adjacent au lotissement. « La voirie sous laquelle pourrait être transportée la terre polluée est transversale. Les infiltrations pourraient donc contaminer les zones les plus basses », indique Gérard Bujeau qui pointe la dégradation du marais de Goulaine, dans lequel le Breil se verse (205 types de pesticides différents retrouvés).

Des citoyens qui ont du mal à faire confiance aux études environnementales. « Si nous n’avions pas attaqué la commune sur le permis d’aménager, il n’y en aurait pas eu. Et celle qui en est sortie est un sac de nœuds : 310 pages où sont répétées plusieurs fois les mêmes choses. Le document ne tient pas compte du passé de dépôt sauvage du site. Bref, c’est de l’entourloupe, » martèle Roselyne Chauviré.

Des riverains qui constatent l’état d’un site laissé en accès libre, le grillage ayant été retiré. Les traces de l’ancienne déchetterie sont encore présentes avec l’emplacement pour chaque benne (carton, ferraille, verre…). Un amas d’objets métalliques baigne encore dans le jus d’une cuve. Différents détritus traînent. Près de là, un arbre fruitier y a tout de même pris ses aises. C’est un pêcher… Mortel pour le collectif.

 

                                              UNE BATAILLE JURIDIQUE POURTANT MAL ENGAGEE
Le collectif de riverains, qui revendique près de 25 membres, ne fait pas que s’opposer verbalement au projet de lotissement. Il a lancé une procédure judiciaire contre la municipalité. D’abord en voulant faire annuler le plan local d’urbanisme qui prévoyait cette urbanisation au sud-ouest de la commune. Le tribunal administratif de Nantes a rejeté leur requête en première instance, puis la cour administrative d’appel. La petite structure, malgré les coûts financiers que cela implique, entend saisir le Conseil d’Etat.
Parallèlement, alors que le permis d’aménager a été délivré, le collectif a voulu l’attaquer. Notamment en raison de l’absence d’étude d’environnement. Finalement, ce feu vert a été retiré. Il va être redonné. La ville et l’aménageur ayant consolidé le dossier. Le collectif s’apprête à l’attaquer devant le tribunal administratif. Un recours qui n’est pas suspensif. Les travaux peuvent démarrer quand la collectivité le souhaite.

Hockey-sur-glace. Caen démarre sa saison par une courte victoire à Montpellier

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Joni Lavonen a marqué le premier but de la saison du Hockey Club de Caen.

Joni Lavonen a marqué le premier but de la saison du Hockey Club de Caen. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

La marge n’était pas immense, mais le Hockey Club de Caen a assuré l’essentiel en s’imposant 2-1 à Montpellier, ce samedi 14 septembre 2019. Les Drakkars menaient 2-0 à la fin du premier tiers-temps grâce à des réalisations de Joni Lavonen (5′) et Yoann Robert (20′). Luc Chauvel :

On a maîtrisé notre sujet pendant les deux premières périodes. On doit tuer le match dans le deuxième tiers. Nous avons manqué de réalisme, avec notamment un double poteau.

Lire aussi : Hockey-sur-glace. Début des hostilités pour les Drakkars à Montpellier

A 2-0 en sa faveur, Caen est resté sous la menace d’un retour adverse. Maxime Delplanque a profité d’une supériorité numérique pour combler une partie du retard héraultais en troisième période (49′).

On s’est laissé emporter dans un hourra hockey. On a toutefois marqué un but à cinq contre trois mais il a été refusé.

Des conditions compliquées

La décision arbitrale à l’encontre de Pierre-Antoine Devin a finalement été sans conséquence puisque Caen est parvenu à préserver son avance. Dominateurs (37 tirs cadrés à 17), les Drakkars n’ont pas réalisé le match du siècle mais ont su rester sérieux.

Il faisait 35 degrés à Montpellier, la glace était molle à cause de la chaleur et le vestiaire était une fournaise. Les garçons n’avaient pas pu faire la sieste dans le bus. 

Caen « commence une dynamique » en s’imposant d’entrée de jeu. Il faudra confirmer contre Strasbourg vendredi 20 septembre 2019 à domicile.

Projet de lotissement à la Carterie : « Un projet d'intérêt général », selon le maire du Loroux-Bottereau

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Paul Corbet, maire du Loroux-Bottereau

Paul Corbet, maire du Loroux-Bottereau (©Mairie du Loroux-Bottereau)

A l’initiative de la commune, le projet de lotissement de la Carterie au Loroux-Bottereau, est bien évidemment défendu par Paul Corbet. Un maire qui restreint, par rapport aux accusations de l’association, la zone située sur l’ancienne déchetterie. « Cela concerne 1 000 m2 tout au plus (ndlr. 6 400 pour les riverains). Un espace qui impactera 3 ou 4 lots sur les 140 du projet », précise celui qui en rappelle les origines. « Il est d’intérêt général. Nous sommes sur un territoire très attractif mais sous-doté en certaines catégories de logements. Avec celui-ci, nous répondons à beaucoup de demandes. Car il est mixte. Il proposera aussi bien des pavillons que du collectif, des loyers modérés et de l’accession à la propriété ».

« Arrêter de faire peur »

Celui qui termine sa carrière d’élu fulmine quand des suspicions de passage en force s’élèvent contre lui. « C’est un mauvais procès. Nous ne dérogerons à aucune règle. Nous ne tricherons pas. On fera ce que les services de l’Etat nous demanderont de faire. Il n’y a pas de volonté de cacher quoi que ce soit ni de passer outre une quelconque directive environnementale. Ce n’est pas mon genre. C’est moi qui aie fait fermer ce qui était une ancienne jaille (ou dépôt sauvage), à la fin des années 90, pour la transformer en déchetterie. C’était un endroit où tout le monde jetait tout et n’importe quoi. On y mettait le feu pour faire disparaître. Une autre époque ». Pour lui, le site est totalement dépollué. « Avant de construire la déchetterie, la terre avait été évacuée. Je n’ai aucun doute là-dessus. Les futurs propriétaires n’auront pas de tas d’ordures sous leur sol. Il faut arrêter de vouloir faire peur ».

Concernant le taux élevé d’arsenic retrouvé dans le sol, Paul Corbet renvoie la balle à la viticulture. « Jusqu’à il y a 30 ans, la profession l’utilisait contre l‘esca (maladie du bois). On en retrouve partout dans les terres du muscadet. Comme il y a du cuivre et du soufre. Je suis certain que si on réalise des mesures dans les environs, nous retrouverons les mêmes taux. Je connais des endroits où il y a eu pire. Ici, s’il y a des traces d’hydrocarbures et d’autres métaux lourds, ce n’est pas lié à l’activité de déchetterie ».

Lire aussi : Projet de lotissement sur l’ancienne déchetterie du Loroux-Bottereau : ils sont vent debout

Un excès de prudence du préfet ?

L’élu ne comprend d’ailleurs pas la précaution du préfet d’interdire les jardins et les arbres fruitiers sur ce lotissement. « C’est un excès de prudence. Il n’y a aucun risque. Cette ligne de l’arrêté est une aberration totale. Je ne comprends pas, » lance-t-il. « Compte tenu des difficultés à mener ce projet, je me serai passé de ces 1 000 m2 qui posent souci sur un projet qui compte plus de 5,2 ha. Cela aurait contenté tout le monde ».

Le maire lorousain rappelle que ce projet a été jugé compatible avec le Scot (schéma de cohérence territoriale) du Vignoble nantais. « Parce qu’il est économe en artificialisation des terres », conclut celui qui estime ne pas « avoir de leçons à recevoir de ses homologues ». Ils sont en effet quelques-uns à critiquer « sa frénésie » à urbaniser sa commune.

 

 

Basket. Caen gagne d'un point à Saint-Quentin et poursuit sa route en Coupe de France

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Soriah Bangura a marqué 10 points à Saint-Quentin.

Soriah Bangura a marqué 10 points à Saint-Quentin. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Six matchs en deux semaines, voilà ce que devra se farcir le Caen Basket Calvados dans la deuxième quinzaine d’octobre. Les Cébécistes n’ont pas cédé aux calculs, samedi 14 septembre 2019, au moment d’éliminer Saint-Quentin de la Coupe de France. Fabrice Courcier, entraîneur du CBC :

L’objectif d’avant-match était de faire la meilleure prestation possible, pas de se qualifier. Mais il était hors de question de lâcher ce match.

Avec le 32ème de finale de Coupe de France le 16 octobre 2019 et le report de la réception d’Angers (deuxième journée de N1) au 29 octobre 2019, le CBC va devoir s’accrocher physiquement. Tant pis, il a obtenu une victoire intéressante sur le parquet d’une formation promue en Pro B (59-60).

Lire aussi : Basket. Le Caen BC procède aux derniers ajustements en Coupe de France

Gaëtan Clerc décisif

Les 16 points d’avance qu’a compté le Caen Basket Calvados en première mi-temps auraient toutefois pu lui éviter un finish sous tension. A deux minutes de la fin, Saint-Quentin était repassé devant grâce à l’impressionnant Philip, 27 points et 15 rebonds (59-56). Aurélien Salmon, meilleur scoreur caennais, a alors remis son équipe d’aplomb avant que Gaëtan Clerc ne soit décisif aux lancers-francs puis sur un gros stop défensif. 

On a montré deux visages. La première mi-temps était vraiment bonne. En deuxième mi-temps, on a souffert face à l’intensité des intérieurs adverses.

Lire aussi : Basket. Florian Thibedore (Caen BC) : « Ça ne reste que des noms sur un papier… »

Devant pendant quasiment tout le match (11-20 dans le premier quart, 19-20 dans le second), Caen n’a pas paniqué lorsque les locaux ont viré en tête au cœur de la dernière période. Les leçons d’ensemble, contre un adversaire privé de trois joueurs (William Pfister n’a pas non plus joué côté caennais), restent toutefois positives.

J’avais besoin d’être rassuré dans la dureté défensive, qui avait été un peu en-dessous contre Chartres. Nous avons toutefois manqué d’alternance offensive en deuxième mi-temps. Il va falloir qu’on monte en puissance.

A confirmer à La Rochelle

Le CBC a donc répondu présent, même si certaines séquences ont été moins convaincantes, dans ce 64ème de finale aux allures de dernier match de préparation. Il doit maintenant s’inscrire dans cette continuité pour le prochain déplacement à La Rochelle, vendredi 20 septembre 2019. Sauf coup du sort, Caen sera alors au complet pour la première fois de cette entame de saison.

Saint-Quentin 59 – 60 Caen

11-20 / 29-20 / 17-13 / 12-7

Caen : Acker 9, Clerc 8, Remekun 9, Thibedore 4, Salmon 14, Pope 2, Rigaux, Piérard 4, Bangura 10, Pfister NPJ.

La renaissance du séchoir du Liveau sur les bords de Sèvre

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Bigdav (à gauche) s'occupe de l'animation artistique, jusqu'au 31 octobre, de ce lieu rénové par la communauté d'agglomération.

Bigdav (à gauche) s’occupe de l’animation artistique, jusqu’au 31 octobre, de ce lieu rénové par la communauté d’agglomération.

Depuis la mi-juillet, quasiment en catimini, le séchoir du Liveau a ouvert ses portes à Gorges. Ce bâtiment construit en 1826, en parallèle de la nouvelle activité papetière du moulin, avait peu à peu été abandonné avant le rachat en 2001 par la mairie. Réhabilité en plusieurs temps, celui qui appartient désormais à l’agglomération Clisson Sèvre et Maine, accueille jusqu’à fin octobre des œuvres époustouflantes. Le passage y est obligatoire pour une double découverte.

D’abord, il y a la surprise du lieu. Peu avaient eu l’aubaine de pénétrer dans ce vestige de l’histoire industrielle de la Sèvre nantaise. Un bâtiment construit en 1826 pour faire sécher le papier, activité naissante pour fournir les emballages des raffineries de sucres de Nantes, et marqué dans son architecture par la forte influence italienne répandue à cette époque dans le canton de Clisson.

Lire aussi : Liveau : la roue à aubes en marche

Abandonné, il avait été sauvé d’une complète dégradation par l’acquisition par la municipalité gorgeoise en 2001, qui l’avait mis progressivement à l’abri des intempéries. Mais, depuis 2008, le site restait toujours inutilisable et cherchait sa vocation.

Nouvelle propriétaire en 2015, la communauté d’agglomération, à défaut de candidats pour l’occuper, a donc entrepris un nouveau chantier pour le rendre plus attrayant.

550 000 € de travaux

Si de l’extérieur, l’image de ce colosse de 407 m2 sur trois niveaux n’a pas changé, son intérieur a été modernisé sans le dénaturer. 550 000 € ont été nécessaires (dont 350 000 € par l’agglo, 150 000 par le Département et 50 000 par l’Etat) pour l’ouvrir au public.

Le séchoir, vu de la rivière

Le séchoir, vu de la rivière (©Hebdo de Sèvre et Maine)

De grandes baies vitrées, en retrait des murs intérieurs, isolent les deux niveaux tout en laissant passer la lumière des multiples ouvertures cintrées faisant la caractéristique du bâtiment. Les poutres ont été gardées, un faux-plafond a été créé tout en respectant les pentes et l’esprit du lieu, le sol a été recouvert d’un béton ciré et les deux entrées ont été aménagées (par des escaliers au rez-de-chaussée et une passerelle à l’étage).

Un travail coordonné par l’architecte Forest et Debarre, et réalisé entre autres par l’entreprise Douillard (menuiserie-charpente), ALMG (ouvertures) ou encore Benaiteau (gros œuvre).

Un élévateur et des toilettes ont aussi été réalisés pour respecter les normes d’accueil du public. Des visiteurs qui seront limités à 30 personnes à l’étage « car nous avons conservé le plancher d’origine », exprime Benoist Payen.

Galerie éphémère

Un président de l’office de tourisme du Vignoble de Nantes qui, avec Aymar Rivallin, vice-président en charge du tourisme à l’agglomération, s’est empressé de faire occuper les lieux cet été. « Nous avons sollicité Bigdav, un artiste maisdonnais qui invite des peintres et sculpteurs locaux à venir exposer leurs œuvres », explique l’élu clissonnais.

Cette galerie éphémère va durer jusqu’au 31 octobre. Et Bigdav, qui a un réseau aussi large que ses épaules et ses toiles grand format, n’a pas de mal à trouver des candidats. Une vingtaine d’artistes ont occupé les lieux dont le sculpteur Bilal Hassan (La Chapelle-Heulin) et son homologue clissonnaise Dotty, les peintres Thierry Dupont (Maisdon) et François Farouk (Rezé), les graphistes Didier Jacques (Les Herbiers) et Rico (Vallet), ou encore le photographe Philippe Lambert (La Haye-Fouassière).

« Plus insolite, on a accroché des toiles d’une artiste américaine, Brooke Major, une amie d’Atlanta qui est dans le courant dadaïste. Mais aussi les sculptures XXL en marbre noir de Xavier Carrère », ajoute Bigdav qui œuvre bénévolement à l’animation du site et l’accueil du public.

Déjà 2 000 visiteurs

Et il ne chôme pas avec quelque 2 000 visites enregistrées depuis l’ouverture, « soit 500 personnes par semaine ». Des visiteurs « aussi curieux que stupéfaits », selon ce guide culturel.

Un lieu complémentaire aux Arts graphiques qui animent le moulin du Liveau, situé juste à côté. L’association y aura sa pièce de 70 m2 à l’étage pour des ateliers. « Il reste deux-trois petites choses à régler pour organiser correctement les choses, mais globalement cette ouverture est une bonne chose, confie Bernard Brossard, vice-président des Arts graphiques. Même si notre fréquentation est stable, on a bénéficié de l’attraction du séchoir. Et ce n’est pas terminé. Il y a une vraie synergie entre les deux lieux ».

Le séchoir est ouvert tous les après-midi.

Le séchoir est ouvert tous les après-midi. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

Les artistes du séchoir vont d’ailleurs devoir dessiner chacun deux pièces sur du papier fabriqué à côté : le résultat fera l’objet d’une exposition. « C’est une mine d’or ce moulin. Et nous, nous sommes de modestes orfèvres, » sourit Bigdav, ravi de participer à la renaissance de cet ensemble (complété avec la promenade du bois de buis et la visite possible de l’Oiselinière).

L’avenir reste toutefois à écrire puisqu’il faudra trouver des locataires pour les prochaines années. Tout l’enjeu de ce lieu.

Galerie éphémère au séchoir du Liveau, à Gorges, ouverture tous les jours de 14 h à 19 h jusqu’au 31 octobre. Page Facebook : galerie éphémère du Liveau. Entrée libre.


Patrimoine en Lauragais : Paul Sibra, talentueux artiste peintre de Castelnaudary

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Paul Sibra dans son atelier à Castelnaudary vers 1946 (Coll. Part. - tiré du livre  de Paul Ruffié - Ed. Privat 2016). En médaillon : le plafond « allégorie de lavictoire » de la fresque de Paul Sibra à l'école Prosper Estieu (Ville de Castelnaudary).

Paul Sibra dans son atelier à Castelnaudary vers 1946 (© Collection Particulière – photo tirée du livre  de Paul Ruffié paru aux Editions Privat en 2016).

Paul Sibra est le descendant de la famille Sibra-Dupuy, originaire de Castelnaudary où elle exerçait l’activité de commerce du textile. Dès son plus jeune âge, le petit Paul affichait un réel attrait pour le dessin et la peinture mais par convenance familiale, à l’aube de devenir étudiant, il suivait des études de lettres, de philosophie et de droit qui le conduisaient – jeune avocat – à prêter serment le 26 décembre 1910 à la Cour de Toulouse.

Cependant dès la fin de l’année 1912, il décidait de franchir le pas et prenait la direction de la capitale pour s’inscrire à l’académie Julian. À Paris, il y suivait les enseignements du maître Jean-Paul Laurens, né à Fourquevaux, puis – après sa démobilisation en 1919 – ceux de ses deux fils, Jean-Pierre et Paul-Albert Laurens.

Lire aussi : Patrimoine en lauragais : Jean-Paul Laurens, peintre flamboyant originaire de Fourquevaux

Retour en pays lauragais

En 1929, Paul Sibra stoppait sa belle et prometteuse carrière parisienne pour revenir dans son pays natal fermement décidé à suivre une trajectoire artistique plus « régionaliste ».

Sensible à la culture occitane par l’apport de son grand-père Joseph Dupuy mais aussi profondément attaché à la terre du Lauragais par ses paysages et ses paysans, l’artiste y vouera tout son talent de peintre portraitiste, paysagiste mais aussi de dessinateur.

Il a peint le Lauragais et ses us et coutumes

Si la toile Le lauragais (lire ci dessous) synthétise à elle seule cet attachement pictural à ses racines, plusieurs centaines de croquis et de tableaux jalonnent ce travail de quasi ethnographe.

Des vues de villes et villages (Castelnaudary, Laurac, Puivert, Montolieu, Montgeard, Mas-Saintes-Puelles, Saint-Martin-le-Vieil, Saissac, Prouilhe…) se mêlent avec sensibilité, justesse de trait et de composition aux us et coutumes du folklore occitan (les paysans tuant le cochon, les potiers, la porteuse de cassoulet, le pastre, l’attelage de bœufs…).

Paul Sibra dans son atelier à Castelnaudary vers 1946 (Coll. Part. - tiré du livre  de Paul Ruffié - Ed. Privat 2016). En médaillon : le plafond « allégorie de lavictoire » de la fresque de Paul Sibra à l'école Prosper Estieu (Ville de Castelnaudary).

Dessin de Paul Sibra intitulé Le repas du laboureur. (© Document issu du fonds photo de Claude Rivals de Montgeard et fourni par les Archives départementales de la Haute-Garonne)

En s’inspirant de Rodez rayonnant autour de l’astre Pierre Soulages, une osmose culturelle entre Castelnaudary et Paul Sibra reste maintenant à construire.

Henri Marcellin


Une fresque mémorielle à l’école Prosper Estieu

Paul Sibra dans son atelier à Castelnaudary vers 1946 (Coll. Part. - tiré du livre  de Paul Ruffié - Ed. Privat 2016). En médaillon : le plafond « allégorie de lavictoire » de la fresque de Paul Sibra à l'école Prosper Estieu (Ville de Castelnaudary).

Le plafond « allégorie de la victoire » de la fresque de Paul Sibra à l’école Prosper Estieu (© Ville de Castelnaudary).

Fin novembre 1918, Paul Sibra répond favorablement à la demande du directeur de l’école de l’Ouest (actuelle école Prosper Estieu rue Frédéric Mistral), M. Cantier, en réalisant une fresque commémorative en hommage aux anciens élèves tombés durant la Grande Guerre.

Lire aussi : Patrimoine : les fresques du peintre catalan François Bernadi dans les églises du Lauragais

Les travaux de Paul Sibra comportent deux grandes peintures murales de 3m par 5m intitulées L’artillerie dans Reims, dont l’exécution a été achevée en septembre 1919. Le plafond, réalisé avec son professeur de dessin Pierre Thalabas, représente une « allégorie de la victoire » où l’on reconnaît à cheval, les maréchaux Joffre, Foch et Pétain et en délégation, Aristide Briand, Georges Clémenceau et le président Raymond Poincaré. Ce monument appartient à la ville de Castelnaudary depuis 1921.


Le Lauragais narré par Paul Sibra

Paul Sibra dans son atelier à Castelnaudary vers 1946 (Coll. Part. - tiré du livre  de Paul Ruffié - Ed. Privat 2016). En médaillon : le plafond « allégorie de lavictoire » de la fresque de Paul Sibra à l'école Prosper Estieu (Ville de Castelnaudary).

La toile Le Lauragais peinte par Paul Sibra. (© Collection particulière)

Quand Paul Sibra évoquait la genèse de sa toile Le Lauragais, de 2,02 m par 2,02 m, il écrivait* la chose suivante : « […] Un jour j’eus l’idée de peindre un vaste panorama du Lauragais tel qu’il m’était apparu entre Mireval et Laurac : toute la pleine lauragaise morcelée de champs multicolores, ses moulins, Castelnaudary dans le lointain, à l’horizon les coteaux sombres de la montagne Noire. Il fallait trouver un premier plan […] quelque chose qui fit un beau volume dans la toile sans cacher le paysage, un char chargé de gerbes me le fournit. Dès lors j’avais trouvé l’idée du blé, du froment nourricier qui venait bien se superposer à l’idée de la terre lauragaise, si généreuse, si riche. Le support intellectuel était trouvé, mon tableau allait chanter la terre et son fruit. Il représentait les coteaux fertiles du Lauragais, sa vaste plaine mosaïquée de champs multicolores, mais aussi il serait un hymne à la gloire du blé, retracerait les différentes étapes de sa culture et de ses transformations successives pour arriver à l’aboutissement final : le pain. […] C’est le temps des moissons, au premier plan des hommes gerboyent ; ils chargent les gerbes sur un char traîné par des bœufs. Une femme est venue leur apporter des provisions, avec ses jeunes enfants qui l’ont aidée à apporter le pain, le vin et la cruche d’eau. Elle s’est assise et fait téter le dernier-né […] ».

* Source bibliographique : Paul Sibra peintre du Languedoc de Paul Ruffié (conservateur en chef du musée de Lavaur) – Ed. Privat 2016.


Paul Sibra vu par le peintre Stéphane Pilmann

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Le peintre Stephane Pilmann devant l’un de ses tableaux représentant le Lauragais. (©Henri Marcellin – VDML)

Le peintre chaurien Stéphane Pilmann est professeur d’arts plastiques aux ateliers culturels municipaux de Castelnaudary depuis une vingtaine d’années. Son activité pédagogique dispensée à près de 90 élèves mais aussi ses travaux d’artiste, l’amènent souvent à se confronter et se pencher sur la palette, les croquis ou les toiles de Paul Sibra. L’anecdote leur prêtant des initiales communes, l’occasion était toute trouvée pour tenter un regard croisé du contemporain vers son illustre prédécesseur.

Quel a été votre premier contact avec Paul Sibra ?

À des âges différents, j’ai été attiré, interpellé, séduit par des œuvres de Paul Sibra. Tout d’abord à l’école de l’Ouest (actuelle école Prosper Estieu) où, enfant, je découvrais la fresque L’artillerie dans Reims peinte en 1919 à la mémoire des anciens élèves morts pour la patrie (lire encadré ci dessus). Une autre fois, un dimanche matin de messe à l’église Saint-Jean, avec la toile représentant Saint-François prêchant aux oiseaux (1924). Et plus tard, adolescent, avec mes parents dans le restaurant de sa fille, Martine, à Verdun-Lauragais : la toile Offrande à Pomone (1930) où son allégorie coloniale provoquait en moi un réel malaise.

Lire aussi : Patrimoine en Lauragais : Castelnaudary, F. Andréossy, cartographe et géomètre du canal du Midi

Aujourd’hui quel écho prend son œuvre dans votre activité artistique ?

Paul Sibra représente pour moi le peintre du sud par excellence, avec une palette, une composition et des sujets dans lesquels je me retrouve tout à fait. Mes travaux s’inscrivent complètement dans cet héritage partagé avec le peintre du Lauragais mais aussi Vincent Bioulès (né en 1938 à Montpellier) ou encore l’anglais David Hockney (né en 1937). Si ces trajectoires artistiques me rassurent sur ma peinture, elles sont autant de points de repère à mes enseignements. Les œuvres de Paul Sibra témoignent de la vie, des métiers et des traditions du Lauragais. Elles constituent autant de thèmes et un creuset récurrent dans mes cours.

Propos recueillis par Henri Marcellin

Rubrique réalisée avec l’aimable contribution iconographique des archives départementales de Haute-Garonne. Vous avez une idée de chronique à traiter ? N’hésitez pas à contacter l’auteur de cette rubrique Patrimoine à henrimarcellin@orange.fr

Loire Atlantique : et si les petites annonces des agriculteurs suscitaient des vocations ?

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Jean-Philippe Arnaud, de la chambre d'agriculture de Loire-Atlantique, a présenté le résultat des tournages en diffusant les vidéos à la cinquantaine de personnes présentes.

Jean-Philippe Arnaud, de la chambre d’agriculture de Loire-Atlantique, a présenté le résultat des tournages en diffusant les vidéos à la cinquantaine de personnes présentes.

Suite à une opération conduite par la chambre d’agriculture de la Loire-Atlantique, six agriculteurs de Vieillevigne ont réalisé une petite annonce en format vidéo pour trouver un repreneur ou un associé. Une première dont les résultats seront suivis de près.

Ils s’appellent Antoine, Didier, Axel ou encore Yann… Leurs points communs : ils sont agriculteurs ou viticulteurs sur Vieillevigne et recherchent un associé ou un repreneur. Parce qu’un collègue est parti en retraite ou parce qu’eux-mêmes vont avoir l’âge d’arrêter. Un type de recrutement pas simple : « une fois qu’on a interrogé le cercle familial et le cercle des confrères dans un petit rayon et qu’il n’y a pas de candidat, on est démuni, » exprime Bruno Minoza responsable du service installation-transmission à la chambre régionale d’agriculture.

Une première dans la région

Certes, un site internet dédié (le répertoire départ installation) existe « mais il ne touche pas forcément tous les candidats potentiels et se résume à des caractéristiques techniques et des photos ». D’où l’idée de créer des vidéos. Qui seront mises en ligne sur ce site Web mais aussi sur les réseaux sociaux.

« A part une expérience en Touraine, c’est une première à ma connaissance, ajoute Bruno Minoza qui travaille également sur un projet similaire. Le principal avantage, c’est que cela apporte un côté humain et un certain dynamisme qui est difficile de faire passer autrement ». Les six exploitants ont donc « vendu » leur ferme et leur métier en deux minutes d’images.

Face à l’objectif d’Estate camera, société de production audiovisuelle basée à Remouillé, ils se sont donc prêtés à l’exercice. Pour lequel ils ont reçu une formation de deux jours. Certaines étaient urgentes comme ces trois sexagénaires associés en production laitière qui étaient même prêts à céder l’habitation avec la ferme, et ce Gaec en polyculture (vin, lait élevage) qui recherche un 4e associé, nécessaire pour le bon fonctionnement de l’exploitation et garder un rythme d’astreinte d’un week-end sur quatre.

D’autres un peu moins, « mais voulant prendre le temps d’une transmission en douceur » comme ce vigneron, installé sur 25 ha en vin de pays et certifié haute valeur environnementale, ou cet éleveur de volaille, travaillant avec deux associés.

25 % des exploitants ont plus de 50 ans

Quel que soit le résultat, l’initiative a été saluée par les élus locaux. C’est un peu eux qui sont à l’origine de cette démarche. Lors de l’élaboration du nouveau plan local d’urbanisme, ils avaient commandé un diagnostic sur l’agriculture.

« Celui-ci avait fait apparaître en 2016 que sur les 103 chefs d’exploitation, 27 avaient plus de 55 ans », note Jean-Philippe Arnaud qui, à la suite de ces données, a encadré le groupe d’agriculteurs locaux pour mettre en place des mesures. Dont celle-ci qui a pu être réalisée grâce au soutien financier de plusieurs partenaires.

La commune de Vieillevigne est l’une des plus productrices de lait en Loire-Atlantique, avec 19 exploitations sur 46 dans ce domaine (soit 17 millions de litres par an). Comme beaucoup de secteurs, elle connaît une érosion de ses effectifs agricoles : de 160 actifs en 2000 à 139 en 2016 ; et 56 exploitations en 2009 à 40 aujourd’hui. Un patrimoine de près de 5 000 ha à conserver. Donc à transmettre. Ce qui sera peut-être le cas avec ces vidéos.

Incarcéré après avoir de nouveau frappé sa compagne au sud de Nantes

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Le 6 septembre dernier, il avait encore porté la main sur sa compagne à Aigrefeuille-sur-Maine.

Le 6 septembre dernier, il avait encore porté la main sur sa compagne à Aigrefeuille-sur-Maine. (©Actu.fr)

Le tribunal correctionnel de Nantes a placé en détention provisoire, un homme de Maisdon-sur-Sèvre. Quelques jours plus tôt, il avait de nouveau frappé sa compagne à Aigrefeuille-sur-Maine, alors qu’il avait 2,2 grammes d’alcool par litre de sang. Une commune qui a connu un féminicide il y a deux ans

Cette fois, cet ancien habitant de Gorges ne rentrera pas chez lui à l’issue de l’audience. L’homme de 35 ans qui était pourtant placé sous contrôle judiciaire depuis les faits, est parti dormir en prison. Et ce au moins jusqu’à son prochain procès : celui qui est accusé de violences conjugales sur sa compagne sera jugé le 5 novembre pour des faits exactement identiques, commis sur la même personne. Alors qu’il était inquiété pour des faits remontants le 3 mars dernier, il a récidivé le vendredi 6 septembre.

Lire aussi : Journée de lutte contre les violences faites aux femmes : « Les victimes ne sont pas assez prises en charge »

Il avait par ailleurs déjà été condamné pour des violences volontaires aggravées  sur la même compagne en 2016 et 2017. La première fois, il avait écopé de quatre mois de prison avec sursis et d’une mise à l’épreuve comprenant des soins ; la seconde, il s’en était sorti avec trois mois de prison ferme, mais sans incarcération immédiate : sa peine était aménageable (centre de semi-liberté, bracelet électronique…) par un juge d’application des peines (JAP).

« Vous connaissez votre compagne depuis cinq ans, et ça fait quatre fois que vous comparaissez au tribunal… Qu’est-ce qui fait qu’on ne va pas vous retrouver à faire la une des journaux, demain ? », lui a donc demandé mardi la présidente de la chambre des comparutions immédiates du tribunal correctionnel de Nantes.

Elle est « encore amoureuse » de lui

Cet ancien polytoxicomane qui a été hospitalisé deux semaines cet été suite à de graves problèmes de santé, est pourtant « extrêmement doux quand il n’a pas bu » soutient sa compagne. Elle est d’ailleurs « encore amoureuse » de lui.

Le jour des faits, ce bénéficiaire de l‘allocation adulte handicapé, placé sous curatelle renforcée, l’avait néanmoins traitée de « grosse dinde » et de « grosse merde » : elle avait refusé d’aller lui acheter des bières car elle était « fatiguée ».

Lire aussi : Face aux violences conjugales, vers qui se tourner en pays de Retz ?

Le couple qui s’était rencontré en cure de désintoxication au centre hospitalier Georges-Daumézon de Bouguenais est donc animé par une « relation complètement pathologique », résume le procureur de la République. « Reste que c’est toujours monsieur qui frappe, et madame qui est frappée : les violences vont toujours dans le même sens ».

L’avocate du prévenu, Aurélie Rolland, avait toutefois sollicité l’indulgence du tribunal correctionnel de Nantes en demandant son maintien sous contrôle judiciaire. Les juges ne l’ont pas entendu de cette oreille : il attendra son procès, dans un mois. 

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V and B Fest' : une deuxième soirée dans la continuité de la première sur le chemin du succès

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Le groupe Boulevard des Airs a fait sensation ce soir

Le groupe Boulevard des Airs a fait sensation ce soir

Comme hier, plus de 15 000 personnes étaient présentes ce samedi à l’hippodrome de Craon pour la première édition du V and B Fest’. Après les problèmes d’entrée au festival hier, tout s’est bien déroulé aujourd’hui et tout le monde a pu entrer dans le calme.

Côté scène, Thiéfaine était très attendu et n’a pas déçu. De longues minutes après la fin du concert, nombreux sont les festivaliers qui entonnaient encore les chants de l’artiste.

Collectif 13 a également régalé et ambiancé le public de par leurs gestuelles sur la scène. Boulevard des Airs qui sortira un nouveau single d’ici quelques jours a clôturer sa tournée des festivals en beauté. 

Roméo Elvis en fusion

Roméo Elvis clôturait également sa tournée de festival ce soir et a mis le feu sur scène en faisant le show. Le rappeur belge a notamment fait monter sur scène avec lui un jeune adolescent qui a chanté avec lui le refrain de sa chanson Soleil. Avant ça, plusieurs festivaliers ont toutefois dû être évacué suite au pogo formé par le rappeur belge provocant un petit mouvement de panique pour certain.

La soirée n’est pas finie à Craon puisque Vladimir Cauchemar puis Ofenbach vont clôturer cette première édition du V and B Fest

A Nantes, le braqueur vient au tribunal avec son pistolet, sa compagne avec son bocal de cannabis

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L'ensemble avait été déposé à la consigne.

L’ensemble avait été déposé à la consigne.

L’histoire retiendra qu’à l’issue de l’audience, le prévenu a été relaxé. Ce braqueur chevronné, issu du « milieu » nantais, était jugé en milieu de semaine, pour un présumé « abus de faiblesse » sur un couple de voisins âgés et handicapés à Saint-Herblain, en 2016 et 2017.

Agé aujourd’hui de 65 ans, il était entendu en visio-conférence depuis la prison de Tarbes (Hautes-Pyrénées) : il est actuellement en détention provisoire pour de nouveaux braquages de bureaux de poste.

L’audience avait été renvoyée une première fois : le braqueur, à l’époque encore en liberté, s’était en effet présenté avec un pistolet à air comprimé au Palais de justice ! Sa compagne, pour sa part, était venue avec son bocal d’herbe de cannabis. Tous deux avaient tranquillement laissé ces effets personnels à la consigne située à l’entrée du tribunal.

Lire aussi : Insolite : jugé devant le mauvais tribunal, le Brétolien échappe à la prison

Interrogée en marge de l’audience sur la raison qui avait poussé ce braqueur chevronné à se présenter avec ce pistolet d’airsoft à son procès, une source judiciaire a ironisé en émettant l’hypothèse que c’était « peut-être son doudou »…

« Je considérais mes voisins comme mes parents »

Lors de l’audience, derrière l’écran de la visioconférence, il s’était défendu avec véhémence de tout « abus de faiblesse » sur ses voisins, comme le soutenait pourtant leur famille. L’homme était déjà connu de la justice : il a passé trente ans de sa vie en prison, après plusieurs condamnations par des cours d’assises.

Il lui était précisément reproché de faire des retraits avec la carte bancaire du couple, de se servir de leur voiture sans en payer le carburant ou l’assurance ou bien de « partir en vacances » avec eux tous frais payés. « Je suis peut-être le déchet de la société, mais jamais je n’aurais pu faire ça : après le décès de ma mère, dont je n’ai pas pu m’occuper comme il se devait, je les considérais comme mes parents », a-t-il insisté.

Le tribunal correctionnel de Nantes l’a finalement relaxé faute de preuves, comme l’avait demandé son avocat, Me Antoine Barrière.

On vous donne la parole : l'interdiction de fumer en terrasse, est-ce une bonne idée ?

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Fumer en terrasse, un choix qui divise que l'on soit fumeur ou non.

Fumer en terrasse, un choix qui divise que l’on soit fumeur ou non. (©La Voix Le Bocage)

Depuis 2 ans, et l’opération « Ma terrasse sans tabac » lancée par le ministre de la Santé, un site internet au nom éponyme, permet de répertorier les bars et les restaurants qui disposent d’une terrasse libérée de la fumée. Pour le moment, aucun établissement du Bocage ou encore du Pré-Bocage ne s’est inscrit sur cette nouvelle plateforme. Un manque de visibilité ? Ou tout simplement, est-ce que les propriétaires de ceux lieux publics ont-ils envie de laisser leur terrasse libre d’accès à tous ? À Aunay-sur-Odon (Les Monts-d’Aunay), chacun à sa propre vision des choses.

Lire aussi : A Caen, la cigarette devant l’école, c’est fini grâce aux espaces sans tabac

« On les a déjà virés de l’intérieur »

À l’Hôtel de la place, Eric, assurant le service de la partie bar restaurant de cet établissement situé dans de la rue principale d’Aunay-sur-Odon, tente de défendre sa clientèle adepte de la cigarette : « On les a déjà virés de l’intérieur, il faut bien leur laisser de la place à l’extérieur », concède-t-il en faisant référence à la loi Evin, interdisant de fumer à l’intérieur des établissements publics depuis l’an 2000.

Christian, un chauffeur routier accoudé au bar, abonde dans le sens d’Eric. Ancien « gros fumeur », il ne blâme pas ceux qui fument car « la critique n’amène à rien ».

J’ai des amis qui ne fument plus. Eux ne s’en privent pas, je trouve cela déplorable. »

Lire aussi : Près de neuf tonnes de tabac de contrebande saisies par les douanes à Dunkerque

Le site internet permet aussi d’inscrire les lieux qui disposent d’une terrasse extérieure dont une partie seulement est interdite aux fumeurs. Un compromis qui ne résout pas les problèmes selon le serveur :

Il faut aussi prendre en compte le sens du vent, notamment en terrasse ouverte. »

Une initiative qui avait été tentée, à l’intérieur, avant l’application de la loi Evin. « Cela n’a pas fonctionné »

On ne peut jamais contenter tout le monde malheureusement. Au restaurant lorsque l’on mange… Pourquoi pas, car c’est vraiment dérangeant. Mais dans un bar, c’est se priver d’une clientèle ».

Lire aussi : Bessin. À Saint-Manvieu-Norrey, douze espaces sans tabac vont voir le jour

Un débat non prioritaire

Sur le bord de la route, assis sur les tables extérieures de l’Hôtel de la place, un autre client, cette fois-ci non-fumeur. Pour lui, ce questionnement n’a pas vraiment de sens.

D’autres actions, selon lui plus importante que le tabac, devraient être menées : « Oui le tabac, c’est nocif. Mais est-ce qu’on parle des pesticides ? De la mal bouffe et de la pollution ? Pas grand-chose n’est fait en ce sens », avance-t-il, tout en faisant référence aux innombrables feux de forêt, notamment en Amazonie.

Ces choses-là sont plus importantes. Puis, s’ils veulent vraiment que les fumeurs arrêtent de polluer les terrasses, il n’y a qu’à doubler le prix du paquet ! »

Météo. Un dimanche à mi-chemin entre éclaircies et soleil

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De belles éclaircies au programme.

De belles éclaircies au programme. (©Pixabay)

Bonjour à toutes et à tous, nous sommes le dimanche 15 septembre 2019. Bonne fête à tous les Roland !

De belles éclaircies au programme de la journée

La journée s’annonce dominée par les nuages, avec toutefois toujours du soleil. Au lever du jour, le ciel sera déjà majoritairement couvert, avec 15 °C de moyenne.

Le soleil sera toujours de la partie, avec de belles éclaircies. Le thermomètre grimpera rapidement jusqu’à 29 °C de moyenne.

Les nuages seront présents durant toute la journée.

Les nuages seront présents durant toute la journée. (©Météo France)

Dans le courant de l’après-midi, la météo alternera entre éclaircies et soleil, avec une légère baisse des températures, qui atteindront 25 °C de moyenne.

Pour la musique du jour, place à Édith Piaf.

Bonne journée à tous !


TF1 a braqué ses caméras sur le courage des mamans de Saint-Denis qui osent s'opposer aux dealers

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Nathalie habite la cité depuis 20 ans. Les dealers, elle les connait, elle n'en a pas peur.

Nathalie habite la cité depuis 20 ans. Les dealers, elle les connait, elle n’en a pas peur. (©Capture d’écran TFI/ Sept à Huit)

Le reportage a été diffusé ce dimanche 15 septembre 2019 par TF1 dans le cadre de l’émission Sept à Huit. A Saint-Denis, un collectif de mamans a décidé de réagir face au trafic de drogue qui s’opère à la vue de tout le monde, au pied des immeubles et des écoles. Là où il y a tout juste deux ans une fusillade avait opposé deux bandes rivales. Les balles avaient fusé devant l’école maternelle, sans faire de victime parmi les enfants heureusement. 

De 100 à 300€ par jour pour les guetteurs

Ici, ils sont les rois, ils entrent où ils veulent, ils font ce qu’il veulent… 

Chaque semaine, les habitants qui ont décidé de de ne plus baisser la tête face aux dealers, se retrouvent à quelques mètres seulement des guetteurs payés de 100 à 300 € par jour pour prévenir de l’arrivée des patrouilles de Police. Le jour du tournage, les mères courage avaient décidé de faire de la musique. « C’est pour les embêter, parce que la musique, ça couvre leurs coups de sifflets… »

Lire aussi : A Saint-Denis, une chaîne humaine devant l’école contre le trafic de drogue

Elles sont bien courageuses car parfois, leur action qui dérange forcément le marché, suscite des réactions. Comme en témoigne Nathalie, 20 ans de cité, dont les voitures ont été dégradées au lendemain de l’interpellation d’un dealer qui vivait dans son immeuble. Et pourtant, elle n’y était pour rien. 

Le « supermarché » est ouvert 24h sur 24

Face à la mobilisation des habitants, le Préfet de Seine-Saint-Denis a bien promis l’arrivée de 10 policiers supplémentaires, mais comme l’a dit un dealer de 40 ans à la caméra de TF1, après 20 ans de « carrière », il ne doute pas que le business va continuer tranquillement, « La révolte des mères ne va rien changer. Ici, le supermarché est ouvert 24h sur 24. »

Des sit-in avec les enfants pour gêner les dealers.

Des sit-in avec les enfants pour gêner les dealers. (©Capture d’écran TF1/ Sept à Huit)

Gironde-sur-Dropt. Dans son jardin magique, Clémentine Chiappa récolte des tomates XXL.

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A Gironde-sur-Dropt (Gironde), Clémentine Chiappa récolte de grosses tomates.

A Gironde-sur-Dropt (Gironde), Clémentine Chiappa récolte de grosses tomates. (©Le Républicain)

Le jardin de Clémentine Chiappa, à Gironde-sur-Dropt (Gironde), est magique. Tout ce qui est planté pousse dans des proportions extraordinaires. Les tomates en sont un parfait exemple…

Lire aussi : Gironde. Pujols-sur-Ciron : il chute de 10 mètres et reste coincé deux jours au fond d’un puits

Le poids des tomates, qui poussent dans le jardin de Clémentine Chiappa, varie entre 700 et 900 grammes ! La main de Clémentine Chiappa n’est pas assez grande pour tenir une tomate !

Le secret de Clémentine Chiappa ? La variété certes, la bonne italienne « c’est la meilleure », assure-t-elle. On s’en serait douté.

Clémentine Chiappa, de Gironde-sur-Dropt (Gironde), prend grand soin de son jardin où poussent d'immenses tomates.

Clémentine Chiappa, de Gironde-sur-Dropt (Gironde), prend grand soin de son jardin où poussent d’immenses tomates. (©Le Républicain)

La plantation tardive au mois de mai ? Mais surtout l’amour que la maîtresse des lieux distille quotidiennement dans son jardin et en particulier aux pieds de tomates dont la hauteur dépasse la tête de la jardinière.

Clémentine Chiappa cultive « sans traitement »

À peine la récolte faite, l’habitante de Gironde-sur-Dropt pense à la suivante, avec un petit conseil :

Et surtout, il faut que je garde les graines des tomates du haut, celles qui mûrissent longtemps au soleil. Elles donneront d’excellentes graines pour le semis de l’an prochain

Clémentine Chiappa ajoute : « Dans mon jardin, je n’utilise aucun produit. Pas de traitement ! »

Dans son jardin de Gironde-sur-Dropt (Gironde), Clémentine Chiappa récolte, chaque année, des tomates dont la taille est impressionnante. Ici, une tomate de 2018, dont le poids était supérieur à 1 kg.

Dans son jardin de Gironde-sur-Dropt (Gironde), Clémentine Chiappa récolte, chaque année, des tomates dont la taille est impressionnante. Ici, une tomate de 2018, dont le poids était supérieur à 1 kg. (©Le Républicain)

Près de Lisieux, elle couchait avec le fils de son amant, âgé de 15 ans : relaxe pour la trentenaire

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La prévenue a été relaxée par le tribunal de Lisieux (Calvados), mardi 10 septembre 2019.

La prévenue a été relaxée par le tribunal de Lisieux (Calvados), mardi 10 septembre 2019. (©Le Pays d’Auge)

C’est au terme d’une « faille temporelle » – comme l’a noté la présidente – que les faits qui se sont déroulés il y a près de trois ans à L’Hôtellerie (Calvados) ont été évoqués mardi 10 septembre 2019 au tribunal de Lisieux (Calvados). 

Après avoir quitté la femme dont il partageait la vie depuis 19 ans et avec laquelle il avait eu trois enfants, le père de famille avait rencontré une femme de 30 ans, en juin 2016. Très vite, celle-ci avait jeté son dévolu sur le fils cadet de son « copain », âgé de 15 ans.

« Il en avait envie, moi aussi »

Elle avait profité que l’adolescent soit dans la salle de bains de l’appartement qu’elle occupe seule pour évoquer des « partouzes » à quatre devant lui. Ils ont fini par coucher ensemble. Elle explique :

« Il en avait envie, moi aussi »

Elle ne cache pas qu’elle avait également tenté de séduire – apparemment sans succès – son frère aîné âgé de 17 ans. L’affaire avait été dévoilée par la mère de l’adolescent.

Lire aussi : Près de Lisieux, il filme sa belle-fille de 13 ans dans son bain : 6 mois de prison ferme

Avait-elle autorité sur lui ?

Si le fait d’avoir un rapport sexuel consenti avec un mineur de plus de 15 ans n’est pas répréhensible en soi, il devient un délit si le majeur incriminé a autorité sur le jeune. C’est toute la question à laquelle devaient répondre les juges.

Sur ce sujet, les trois protagonistes sont unanimes. Pour la femme, la relation qu’elle entretenait avec le père de famille était uniquement basée sur le sexe, entre adultes consentants : « On se voit deux fois par semaine », insiste-t-elle.

Lire aussi : Il caresse les fesses d’une mineure au supermarché, près de Deauville : du sursis

Et la tendresse ?

L’adolescent, qui dit avoir eu auparavant des relations avec une quadragénaire, dit avoir connu sa première relation sexuelle à l’âge de 13 ans et demi.

Enfin, faisant peu de cas de la gent féminine en général et de sa « copine » en particulier, le père du garçon avait cru bon de préciser que, pour son fils, elle représentait « un bout de viande ». 

Le procureur a suggéré que, vue par l’adolescent, la relation que la prévenue entretenait avec son père pouvait être celle d’un couple en devenir. De son côté, le tribunal a considéré que la femme n’avait pas autorité sur lui et l’a relaxée.

Insécurité routière. 44 infractions en Sarthe les 13 et 14septembre 2019

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Les gendarmes ont relevé 44 infractions en Sarthe les 13 et 14septembre 2019.

Les gendarmes ont relevé 44 infractions en Sarthe les 13 et 14septembre 2019.

Les 13 et 14 septembre 2019, des opérations centralisées de sécurité routière, dont l’objectif est de lutter contre les conduites addictives (alcool/stupéfiants) et les vitesses excessives, ont été menées sur lensemble des axes routiers de la Sarthe par les gendarmes de l’Escadron Départemental de Sécurité Routière et des compagnies départementales.

Excès de vitesse

1 excès de vitesse relevé avec interception du contrevenant, inférieur à 20 km/h au-dessus de la limite ;

9 excès de vitesse relevés avec interception du contrevenant, entre 20 et 30 km/h au-dessus de la limite ;

3 excès de vitesse relevés avec interception du contrevenant, entre 40 et 50 km/h au-dessus de la limite ; ayant entraîné les rétentions immédiates du permis de conduire ;

1 personne verbalisée pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique (Délit ayant entraîné la rétention immédiate du permis de conduire) ;

1 personne verbalisée pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique (Contravention) ;

Produits stupéfiants

4 personnes verbalisées pour conduite sous l’emprise de produits stupéfiants, ayant entraîné la rétention immédiate du

permis de conduire ;

Téléphone portable au volant

5 personnes verbalisées pour utilisation du téléphone portable au volant ;

2 personnes verbalisées pour utilisation d’un dispositif oreillette ;

21 infractions diverses relevées.

Stéphane Leleu est le nouveau conseiller municipal de Nesle-Normandeuse

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Stéphane Leleu a été élu ce dimanche 15 septembre conseiller municipal.

Stéphane Leleu a été élu ce dimanche 15 septembre conseiller municipal. (©L’Eclaireur)

Les habitants de Nesle-Normandeuse (Seine-Maritime) sont allés voter à quelques mois des municipales, en 2020 pour élire un nouveau conseiller municipal

Il fallait compléter le conseil à la suite de la démission de l’ancien maire, Daniel Martin

C’est Stéphane Leleu qui l’a emporté lors de ce second tour. Il comptabilise 74 voix, Christophe Cauchois en a récolté 72 et Jean-Marie Carpentier 51. 

Cette élection a été serrée mais s’est déroulée dans une bonne ambiance, les deux concurrents les plus proches en termes de voix se sont félicités et Jean-Marie Carpentier a remercié ses électeurs. 

L’élection du maire se déroulera lors du conseil municipal qui se réunira le 24 ou 26 septembre à 18 h 30. 

207 votants, 197 exprimés, 2 blancs, 8 nuls. 

Lire aussi : Nesle-Normandeuse : une classe ferme et le maire démissionne

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