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Handball : la JS Cherbourg débute par un succès contre Strasbourg

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Hakon Ekren

Hakon Ekren a contribué à la victoire de Cherbourg contre Strasbourg. (©Nadine DJEBBAR)

La JS Cherbourg s’est imposée assez largement ce vendredi 13 septembre 2019 face à Strasbourg (30-23), pour le compte de la première journée de Proligue.

Et pourtant, la première période a été brouillonne. Certainement crispées par cette ouverture de championnat, les deux équipes ne parvenaient pas à développer leur jeu d’attaque. 

Lire aussi : Handball : sur le banc de la JS Cherbourg, l’insaisissable Nicolas Tricon

Les deux gardiens (Tepper côté Cherbourg, Mathias côté Strasbourg) en ont profité pour multiplier les arrêts. La JSC a même raté 3 penaltys. Aucune des deux formations n’était donc devant à la pause (10-10).

De retour sur le terrain, le match s’est emballé sous l’impulsion des joueurs venus du banc. Lucas Dalmont, Justin Larouche et Robin Dupont-Marion ont remis la JSC sur de bons rails (19-16, 43e).

Cherbourg prend l’ascendant en seconde période

En apnée, les Strasbourgeois ne répondaient plus. Ils ne trouvaient pas la faille dans la défense et les hommes de Nicolas Tricon déroulaient jusqu’à la fin du match dans une ambiance des grands soirs, à Chantereyne.

Le score était au final lourd mais il récompensait une excellente seconde période des Mauves (30-23).

Lors de la deuxième journée de Proligue, la JS Cherbourg se déplacera à Limoges (vendredi 20 septembre).


Trégastel. Municipales : Xavier Martin (re) brigue la mairie

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Xavier Martin, 49 ans, a été maire de Trégastel de 2008 à 2014.

Xavier Martin, 49 ans, a été maire de Trégastel de 2008 à 2014. (©Lise Muzellec)

Après un break de 6 ans, Xavier Martin, maire de Trégastel de 2008 à 2014, se relance dans la politique locale. Le Trégastellois, âgé de 49 ans, se présente aux prochaines élections municipales en tant que tête de liste.

Quelle liste souhaitez-vous monter ?

Je désire créer une liste non politique et ouverte, une équipe de personnes bienveillantes et tolérantes ayant une diversité sociale et territoriale avec des résidents de maisons principales et secondaires, un groupe motivé pour Trégastel et au service des Trégastellois. Je souhaite mener une politique transparente et sans tabou avec une population informée et consultée et des décisions prises par l’ensemble du conseil municipal.

Pourquoi vous représentez-vous ?

J’ai une affection particulière pour ma commune et les Trégastellois. Je souhaite être leur catalyseur et leur aiguillon. J’ai une envie forte de les accompagner administrativement dans un monde en constante évolution mais aussi dans leur quotidien. Des réflexions sont à mener en direction du 4âge et les enfants en bas âge tout en intégrant bien évidemment les autres catégories de la population. Il est important de réfléchir autrement, de mettre en place de nouveaux outils et de développer de nouvelles approches. Le cadre extérieur semble aussi plus propice suite aux interrogations soulevées par les gilets jaunes, les enjeux environnementaux à relever et le projet de loi « engagement et proximité » qui redonne du sens à l’action locale. Enfin, les débats avortés sur les fusions de communes, l’aménagement communal mais aussi l’aménagement de notre territoire m’interpellent.

Que vous a apporté votre pause pour aborder de nouveau la vie politique locale ?

L’opportunité de me remettre en question, de me lancer de nouveaux défis, de monter un projet personnel, une affaire qui a vu le jour et que je vais continuer à diriger, une TPE qui m’a fait découvrir le monde des chefs d’entreprise avec ses contraintes et ses défis à relever. Cela m’a permis d’avoir une autre vision de la vie locale, de circuler sur d’autres territoires et de voir l’évolution de la France et de ses communes, une expérience enrichissante et utile en tant qu’élu.

Avez-vous un programme défini, une équipe ?

J’ai beaucoup d’idées mais je souhaite d’abord aller à la rencontre des habitants, connaître leurs souhaits, leurs besoins et leurs envies avant de monter un programme avec une équipe en cours de formation.

Je souhaite insuffler une énergie positive et constructive, aller de l’avant pour créer une ville où les gens aient envie de vivre et se sentent heureux.

Football. Battu par une équipe de Troyes nettement supérieure, Caen sombre encore

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Ça ne sourit toujours pas pour Caen, encore très décevant à Troyes.

Ça ne sourit toujours pas pour Caen, encore très décevant à Troyes. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Certains en doutent, mais il y a bien une justice dans le football. Vendredi 13 septembre 2019, le justicier avait une cape bleue et le nom de Chambost dessus. D’une frappe des 25 mètres, le nouvel entrant de Troyes a crucifié le Stade Malherbe Caen dans les arrêts de jeu. Cruel ? Pas le moindre du monde. Dominé dans de grandes largeurs, souvent médiocre, Caen a concédé une défaite logique dans l’Aube. Et le but de Chambost, à la 92ème minute, était tout ce qu’il y a de plus mérité pour un ESTAC autrement plus séduisant.

Lire aussi : Football. Toufiqui et Jeannot titulaires contre Troyes, Weber forfait

Caen dans une triste continuité

Le mercato terminé, Caen devait lancer une nouvelle saison à l’occasion de cette septième journée. Rui Almeida l’avait dit en conférence de presse : il avait désormais les armes pour envisager le haut de tableau en dépit d’un « timing de mercato raté ». Les nombreuses absences du soir, notamment sur le front de l’attaque, ont contraint les Malherbistes à reporter leurs plans. A Troyes, ils se sont inscrits dans la droite lignée de leur début de saison. Pas grand-chose ne jaillit de ces joueurs perdus, brouillons comme même la Ligue 2 ne l’autorise pas, fébriles au possible et souvent même amorphes.

Les nouveaux, encore peu nombreux, n’ont rien changé

Il y a de l’apathie dans cette équipe qui n’en est pas vraiment une pour l’instant. La titularisation d’Azzeddine Toufiqui, transparent pendant les 73 minutes passées sur le pré vert, n’y a rien changé. Benjamin Jeannot s’est battu devant, aux côtés d’un Herman Moussaki aux responsabilités trop lourdes dans son début de carrière, mais rien n’y a fait. Les statistiques sont impitoyables. Elles révèlent 16 tirs côté troyen, dont sept cadrés, contre seulement trois en faveur des visiteurs. 

Lire aussi : Football. Le SM Caen nouveau cru se teste à Troyes

Troyes largement supérieur

Quand Baisama Sankoh, meilleur buteur du Stade Malherbe avec trois buts sur cinq, a égalisé dans une forêt de jambes, les Blancs du soir venaient de cadrer leur premier tir. On jouait alors la 78ème minute et la reprise du milieu de terrain à l’entrée de la surface, consécutive à un corner du très remuant Jan Repas, offrait un but pour le moins heureux. Auparavant, c’est Troyes qui avait fait la plus forte impression sans que Caen ne puisse contester a minima la supériorité champenoise. Lenny Pintor avait ouvert le score en première mi-temps, également sur un ballon revenu aux 16 mètres (35′), et ses partenaires avaient été les plus dangereux. 

Une défense dépassée

Dans une défense caennaise dépassée, beaucoup trop limitée autour du trio Djibril Diaw, Jonathan Rivierez et Younn Zahary, Troyes a fait briller sa vivacité et ses bonnes idées. D’abord très triste de part et d’autre, avec un déchet neutralisant, la rencontre a accéléré au moment où les Troyens ont élevé leur degré d’intensité. Leur ouverture du score s’est inscrite dans cette continuité et Caen n’a pas su réagir. Troyes aurait pu faire le break en deuxième période, par Maxime Barthelme notamment, mais s’est exposé à un retour faute de réalisme. Le retour a bien eu lieu, dans la foulée des bonnes entrées en jeu de Durel Avounou et Jan Repas, et Yoël Armougom a même cadré un deuxième tir en fin de match. Mais Troyes est allé cherché ce qui lui revenait de droit : les trois points de la victoire. Il est temps, vraiment, que les Caennais lancent enfin leur saison…

Près de Montpellier : un aubergiste du lac du Salagou qui doit détruire sa terrasse voit rouge

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La terrasse couverte que l'aubergiste du lac du Salagou doit détruire.

La terrasse couverte que l’aubergiste du lac du Salagou doit détruire. (©JMA. Métropolitain.)

Ubu s’est-il invité à l’Auberge du Lac, au lieu-dit Les Crémades, autour du lac du Salagou, sur la petite commune -229 habitants- du Puech, au Sud de Lodève ? L’histoire ubuesque ne fait pas rire, en tout cas le gérant du restaurant, Philippe Mahé, est traîné devant le tribunal correctionnel de Montpellier par la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement -Dréal- d’Occitanie, s’il ne détruit pas sa terrasse couverte fermée de 160 m2 -sur les 260 m2 de l’établissement- à l’audience du jeudi 17 octobre prochain.

Les premiers ennuis de cet aubergiste ont commencé en 2012, dix-sept ans après avoir acheté l’établissement, qui offre une vue imprenable sur le lac du Salagou, entre Lodève et Clermont-l’Hérault. Devenant vieillissant au fil des ans, le restaurant avait besoin d’être rénové.

Nouvelle toiture et rideaux métalliques

En 2012 donc, Philippe Mahé décide d’engager les travaux pour changer la toiture de la terrasse, une tonnelle, avec l’installation de rideaux métalliques. Il obtient deux subventions bienvenues d’u total de 4500€, une de la chambre de commerce et d’industrie -CCI- de l’Hérault, l’autre de la communauté des communes du Lodévois et du Larzac.

En 2013, le restaurateur décide de doter cette terrasse d’appareils de chauffage et perçoit de nouveau des aides financières de la CCI Hérault et de la communauté des communes du Lodévois et du Larzac. La réputation de l’Auberge du Lac n’est plus à faire, les gourmets sont fidèles au rendez-vous. Sa cuisine fait recette. Tout allait bien, jusqu’à de premières péripéties liées à l’installation des rideaux métalliques, lors de la rénovation de la toiture et de la terrasse en 2012.

« On m’a informé qu’il aurait fallu que je demande un permis de construire, avant la pose des volets métalliques. J’ai alors demandé à un architecte de régulariser la situation, pensant, à tort, que la procédure serait acceptée et facile à concrétiser la réparation. Comme la CCI et la communauté des communes m’avaient octroyé des subventions, je croyais être en règle avec l’administration, mais, j’ai découvert que ce n’était pas le cas. J’ai donc eu un avis défavorable de la DDTM 34 », explique Philippe Mahé.

Depuis la terrasse couverte, une vue magnifique sur le lac du Salagou

Philippe Mahé sur la terrasse couverte offrant une vue magnifique sur le lac du Salagou (©JMA. Métropolitain)

Convocation au tribunal correctionnel

En été 2018, alors qu’il est persuadé que ses tracas avec l’administration sont terminés, il reçoit un coup de massue. Un véritable coup dur pour la pérennité de l’Auberge du Lac. « Le 8 août 2018, j’ai reçu une convocation pour comparaître le 15 novembre, devant le tribunal correctionnel de Montpellier, avec obligation de détruire la terrasse, sur la foi d’une procédure engagée par une architecte des sites de la Dréal d’Occitanie.

Le procès a été reporté au 18 avril dernier. Une réunion a été organisée le 28 janvier à l’auberge, trois mois avant l’audience, avec un représentant de la DDTM, de l’UDA, du CAUE, de Natura 2000, de l’architecte des sites et du maire du Puech, qui, avec le conseil municipal de la commune me soutient pleinement dans cette épreuve difficile », raconte Philippe Mahé.

Avant l’audience du 17 octobre

L’architecte des sites de la Dréal dOccitaniereste sur sa position et maintient la procédure administrative et judiciaire contre l’aubergiste. Ainsi, Philippe Mahé est avisé par un huissier de justice qu’il dispose d’un délai pour détruire la terrasse et la tonnelle, avec un ultimatum fixé au jeudi 17 octobre

Il devra se présenter à l’audience du tribunal correctionnel de Montpellier avec la preuve de l’exécution de l’ordonnance de destruction de la terrasse de 160 m2.

L’architecte des sites évoque une pollution visuelle

Il ressort que l’architecte régionale des sites de la Dréal d’Occitanie s’oppose formellement à un avis favorable, parce qu’elle n’aime ni la forme de la tonnelle, ni les couleurs choisies, ni les rideaux métalliques, ni les pierres blanches fixées sur le site qui mettent pourtant en valeur les belles plantes du jardin autour de la structure de l’auberge. Elle évoque une pollution visuelle insupportable et n’accepte pas non plus, les arbres plantés sur le terrain, ni les matériaux utilisés, ni les grandes marches devant l’entrée quand on arrive du parking et ni la couleur de la façade…Elle a clairement affiché la couleur à Philippe Mahé : il faut qu’il démolisse sa terrasse pour en construire une nouvelle, avec un aménagement différent du jardin.

« Même si mon établissement tourne bien, avec une vingtaine de salariés l’été, 13 en saison hivernale, je n’ai pas les moyens pour financer ce chantier. Les banques s’opposent à un financement supplémentaire au vu de l’état des lieux de mes comptes : actuellement, j’ai plus de 200 000€ de crédit avec un taux d’endettement de 34% et un loyer mensuel de 2400€ », se désole l’aubergiste du Salagou, qui n’exclut pas de mettre la clé sous la porte.

Lire aussi : Hérault : le lac du Salagou fête ses 50 ans tout l’été

Les 160 m2 de la terrasse couverte de l'Auberge du Lac.

Les 160 m2 de la terrasse couverte de l’Auberge du Lac. (©JMA. Métropolitain)

Courrier au Président de la République 

« Ma lettre à l’ancien préfet de l’Hérault n’a obtenu une réponse. J’ai adressé des courriers à Emmanuel Macron et à François de Rugy, à l’époque ministre de l’Écologie et du Développement durable, présent pour l’anecdote, au lancement de la campagne nationale des feux de forêt avant l’été au lac du Salagou, en vain », constate, déçu, le restaurateur, d’autant que ses tracas administratifs coïncident avec l’anniversaire des 50 ans de la retenue d’eau du Salagou, fêté en grandes pompes par l’État et les collectivités régionales et départementales durant tout l’été.

Lire aussi : Près de Montpellier, lac du Salagou : le ministre de l’Intérieur lance la saison des feux de forêt

Un bien triste anniversaire pour l’Auberge du Lac, où tout est en règle désormais, y compris l’accès et la sécurité des lieux entérinés par les sapeurs-pompiers du Sdis 34. Sauf que la Dréal d’Occitanie met son véto, menaçant l’avenir économique de cet établissement.

Philippe Mahé a engagé une véritable course contre la montre pour ne pas détruire sa terrasse, synonyme de condamnation à une forte amende, au procès du 17 octobre, dont l’échéance arrive à vitesse grand V. Face à ce qu’il considère comme une injustice, il voit rouge et remue ciel et terre, comme la couleur de celle qui fait la beauté des collines du Salagou.

> L’Auberge du Lac au Salagou au Puech. Une longue histoire en quelques dates : achat par Philippe Mahé en mars 1995. Les débuts sont difficiles, du moins pendant trois ans. Puis, ça va mieux : chiffre d’affaires suffisant de 1998 à 2008 pour continuer l’aventure. En 2009, il y  8 employés l’été, 5 l’hiver. Cette année, 17 employés cet été, 13 prévus l’hiver prochain. Nombre de couverts annuels : 25 000. En mai 2016, le gérant a pu raccorder son établissement au réseau de ville de Lodève et au bassin de récupération des eaux usées moyennant le versement de 8 000€. Janvier 2017 : chemin montant à auberge entièrement refait.

Cinéma : pourquoi on vous recommande le nouveau film de Grand Corps Malade, La vie scolaire ?

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La vie scolaire met en lumière le travail de la « vie scolaire » (conseillers d’éducation et surveillants) dans un collège difficile de Seine-Saint-Denis.

La vie scolaire met en lumière le travail de la « vie scolaire » (conseillers d’éducation et surveillants) dans un collège difficile de Seine-Saint-Denis. (© DR)

Par Jonathan Ollivier

Grand Corps Malade et Mehdi Idir s’installent tranquillement, mais sûrement dans le paysage cinématographique français et font partie des auteurs qu’il convient désormais de suivre. Le premier, Grand Corps Malade, issu du milieu de la musique et plus particulièrement du slam, détient une notoriété certaine. Le second, Mehdi Idir, moins connu du grand public, travaille dans le cinéma en tant que réalisateur. Leur union a donné naissance à Patients en 2016, une réussite totale.

Ils sont de retour avec La vie scolaire et s’attaquent à un exercice difficile, car très balisé qu’est la comédie en milieu scolaire.

Un casting alléchant

L’arrivée de Samia, jeune CPE arrivant de province, ne va pas changer radicalement la donne de ce collège de Seine-Saint-Denis, ni l’ambiance d’ailleurs. Mais il constitue le point de départ de ce bel hommage au personnel éducatif. Samia, interprétée par l’épatante Zita Hanrot – connue notamment pour Fatima en 2015 ou encore La fête est finie en 2018 – va se confronter à des situations plus ou moins délicates, aussi bien avec les élèves qu’avec ses collègues.

Ces derniers forment une belle brochette de rigolos entre Dylan (Alban Ivanov), qui se sent contraint en permanence d’expliquer ses blagues ; Messaoud, le prof de maths qui taquine (provoque ?) ouvertement ses élèves et un prof d’EPS inventant ses propres disciplines.

Un scénario parfaitement équilibré

La fraîcheur et la spontanéité pourraient résumer ce deuxième long-métrage à la réalisation très appliquée et inspirée par moment. Les dialogues sont relativement fluides, mais restent moins percutants et incisifs que dans leur précédent film.

Lire aussi : Cinéma : avec Roubaix, une lumière, Arnaud Desplechin signe un polar sérieux et captivant

On relève également la recherche d’une alternance de ton entre des scènes drôles du quotidien et la vie privée des différents protagonistes, moins joyeuse, propre à chacun. Malgré cette difficulté, les deux auteurs/réalisateurs parviennent à amorcer et désamorcer ces moments, dans un sens comme dans l’autre. Il y a de tout dans ce film, rien de trop. On vous le recommande.

La bande-annonce du film

Lire aussi : VIDÉOS. Music of my life, Deux moi et Jeanne… Les sorties cinéma du mercredi 11 septembre 2019

Du samedi 14 au mardi 17 septembre 2019, le film est à l’affiche :
– au Cinémoviking, à Saint-Lô (Manche) : samedi 14 (13 h 40, 18 h 10, 20 h 20, 22 h 30), dimanche 15 (11 h 10, 14 h 15, 16 h 30, 18 h 45), lundi 16 (14 h, 18 h 30, 20 h 45), mardi 17 (14 h, 16 h 10, 20 h 45).
– au Long-Court, à Coutances (Manche) : samedi 14 (14 h, 19 h), dimanche 15 (16 h 30, 21 h), mardi 17 (14 h 15).
– au Select, à Granville (Manche) : samedi 14 (18 h 30), dimanche 15 (16 h), lundi 16 (18 h 15), mardi 17 (18 h 50).

Football - Coupe de France. L'AG Caen élimine sèchement Mondeville pour accéder au quatrième tour

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Nicolas Camillo a de nouveau marqué en faveur de l'AG Caen contre Mondeville. Teddy Gaudiche est resté muet.

Nicolas Camillo a de nouveau marqué en faveur de l’AG Caen contre Mondeville. Teddy Gaudiche est resté muet. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Des buts de Maxime Roynel (13′), Victor Guerrier (66′) et enfin Nicolas Camillo (87′) ont offert une large victoire à l’AG Caen (N3) devant Mondeville (R1) ce samedi 14 septembre 2019 en Coupe de France. Les Caennais ont fait respecter la hiérarchie avec autorité dans cette affiche du troisième tour de la compétition. Pourtant, la marge ne semblait pas si importante pour le pensionnaire de National 3, sûr de son fait mais dont la suprématie aurait sûrement été contestée jusqu’au bout si, à 0-2, Julien Toudic n’avait pas vu son pénalty détourné par JD Hartel (80′). Julien Le Pen, entraîneur de l’AGC :

Cela n’a pas été simple mais cette victoire me semble méritée sur l’ensemble du match. Nous avons été réalistes dans les deux zones de vérité. Le football se gagne dans les trente derniers mètres…

Loin d’être ridicule, Mondeville en a donc fait l’expérience devant un stade largement garni. « Il faut féliciter notre adversaire, soutient Thierry Traoré avant toute chose. C’est l’équipe la plus efficace qui s’est qualifiée. Quand on manque de présence et d’esprit de conquête dans les zones de vérité, on ne peut pas finir nos actions. » Des occasions, Mondeville en a pourtant eu. « On a mis l’Avant Garde plus que sur le reculoir en début de deuxième mi-temps. Le dernier tournant, c’est le penalty dans le dernier quart d’heure. » Julien Le Pen n’en pense pas moins : « ça n’aurait pas été le même match s’il avait été marqué parce que Mondeville est une belle équipe ».

Lire aussi : Football. La Coupe de France ou l’heure des retrouvailles pour les frères Suzanne

Léo Hamel et l'AGC verront le quatrième tour dans deux semaines.

Léo Hamel et l’AGC verront le quatrième tour dans deux semaines. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

« Fier des garçons »

Malgré un léger turnover, l’Avant Garde a donc confirmé son excellente dynamique du moment. « Je suis fier des garçons, assure Julien Le Pen. Ils ont montré un beau visage. » Surtout, l’AGC ne s’est pas fait piéger.

C’était important de garder un rythme de National 3. On a pris le dessus grâce à ça. 

Pour Mondeville, cette défaite est riche d’enseignements. « Il faut attirer la réussite et la chance vers soi, commente Thierry Traoré. Nous avons, dans notre dimension collective, imposé des choses intéressantes pendant une heure. Il manquait peut-être le supplément d’âme. »

Le match a été bien plus équilibré que ce que le score ne laisse paraître.

Le match a été bien plus équilibré que ce que le score ne laisse paraître.

L’AG Caen confirme, Mondeville sous pression

L’AG Caen, de son côté, s’est mise dans de bonnes conditions avant la future réception de Grand-Quevilly en N3. « Avant le match, on se disait que c’était chiant de tirer Mondeville. Après coup, on se dit que cela nous a permis de bien préparer la suite. » Pour Mondeville, il faudra déjà redresser la barre samedi prochain à Douvres. 

Il y a des choses qui nous manquent. Pas grand-chose, mais c’est peut-être l’essentiel…

AU CINÉMA. "Les hirondelles de Kaboul", un impitoyable chef-d'œuvre au cœur des Talibans

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Le pari des réalisateurs de ce dessin animé est réussi

Le pari des réalisateurs de ce dessin animé est réussi. (©DR)

Kaboul, été 1998. La ville, en ruine, est sous le joug religieux et meurtrier des Talibans. Pour ceux-ci, la femme n’existe pas en tant qu’être humain. Ou si peu… C’est dans un enfer pareil que Zunaira et Moshen, deux jeunes Afghans, tentent de vivre un amour libre avec des idées de bonheurs plein la tête.

Des existences qui se croisent

Dans une ville ou le simple fait de se tenir par la main est sévèrement puni, l’entreprise est hardie. Ils l’apprendront à leur dépens. Parallèlement à la vie de ce jeune couple, les coréalisatrices développent celle d’un homme, gardien de prison pour femmes, et de son épouse, gravement malade. Leurs existences, bien différentes, finiront par se croiser.

Au coeur des atrocités

Entretemps, le film nous immerge dans cette ville-martyre, au cœur des atrocités commises par ces Fous de Dieu, des fondamentalistes islamiques appliquant une charia terrifiante : lapidation, exécution-spectacle, etc. Le scénario est librement adapté du roman éponyme de Yasmina Khadra publié en 2002.

Zabou Breitman : à quatre ans, elle jouait déjà dans « Thierry La Fronde » !
Alors qu’elle s’apprête à tourner la page de la cinquantaine, Zabou Breitman peut d’ores et déjà admirer dans son rétroviseur une belle carrière cinématographique. Si celle-ci est dominée par son métier d’actrice (plus de 80 films et séries TV), il ne faut pas pour autant oublier son parcours de réalisatrice dont le film sous rubrique représente le cinquième opus et certainement, à ce jour, le meilleur.

En dessin animé, le coup de génie

Le coup de génie est assurément de nous conter ce drame au travers d’un dessin animé, genre cinématographique normalement utilisé pour des comédies à destination surtout des enfants.

Eléa Gobbé-Mévellec, déjà animatrice dans des films d’animation de somptueuse facture (« Le Prophète/Ernest » et « Célestine/Le Chat du Rabbin/ »…) a pris le pari – réussi – de croquer les comédiens prêtant leur voix aux personnages du drame : Simon Abkarian, Zita Hanrot, Swann Arlaud, Michel Jonasz et bien d’autres.

Une allure de cauchemar éveillé

Les contours du dessin se veulent fluides et même fuyants, donnant à l’esthétique générale, somptueusement colorée, une allure de cauchemar éveillé dont chaque plan recèle un danger.

Un film manifeste, certainement militant, dans tous les cas un témoignage sans ambiguïté du véritable enfer que vivent les Afghans de nos jours encore.

>> Découvrez la vidéo de la bande-annonce du dessin animé <<

Robert Pénavayre

Infos pratiques :
Les Hirondelles de Kaboul
Réalisation : Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec
Durée : 1h21
Genre : drame

Gironde. Un conducteur flashé à Saucats à 137 km/h au lieu de 80 km/h

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Dimanche 8 septembre 2019, un conducteur a été flashé à Saucats (Gironde) à 137 km/h au lieu de 80 km/h.

Dimanche 8 septembre 2019, un conducteur a été flashé à Saucats (Gironde) à 137 km/h au lieu de 80 km/h. (©Illustration Le Républicain Sud-Gironde)

Dimanche 8 septembre 2019, en fin d’après-midi, un conducteur a été flashé à Saucats (Gironde) à 137 km/h au lieu de 80 km/h, sur la route départementale RD 211.

Lire aussi : Landes. Pressé de faire sa rentrée, un jeune flashé à 111 km/h sur son scooter en pleine agglomération

Retrait de permis

Intercepté par les gendarmes de la brigade motorisée de Bordeaux, l’homme a fait l’objet d’une rétention immédiate de son permis de conduire.

Il encourt un retrait de 6 points, une amende pouvant aller jusqu’à 1.500€ et une suspension de permis pouvant durer jusqu’à 3 ans.

 


VIDÉO - L'essai exceptionnel de Tabidze de l'UBB contre le Stade Français

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Lasha Tabidze (Bordeaux) est à la conclusion d'un magnifique essai contre le Stade Français ce samedi 14 septembre.

Lasha Tabidze (Bordeaux) est à la conclusion d’un magnifique essai contre le Stade Français ce samedi 14 septembre. (©Capture écran Dailymotion Canal +)

Décidément, cette 4e journée de Top 14 nous offre des essais sensationnels ce samedi 14 septembre. L’UBB nous en offre un nouveau, inscrit par Lasha Tabidze.

Lire aussi : VIDÉO – Le superbe essai de Retière contre le Stade Toulousain

Nans Ducuing fait une percée dans le trafic de la défense adverse, avant de faire une passe acrobatique à l’aveuglette pour Alexandre Roumat, qui passe après contact à Lasha Tabidze, qui n’a plus qu’à aplatir entre les perches. Un essai somptueux, le troisième du match.

La vidéo

Lannion. Commerce : clap de fin pour Tapioca

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Olivier Oubrerie et sa compagne, des visages familiers dans le paysage commercial du centre-ville de Lannion.

Olivier Oubrerie et sa compagne, des visages familiers dans le paysage commercial du centre-ville de Lannion. (©Gurvan Moëc)

Il était occupait une place singulière dans le paysage des commerces du centre-ville de Lannion. Le magasin Deco et Design, alias « Quand tapioca aura des roulettes on l’appellera Mirza », a ouvert une période de liquidation totale.

Ouvert en 2004 rue Compagnie-Roger-Barbé, il avait ensuite changé de trottoir, dans une belle demeure de pierre. Pendant 15 ans, l’enseigne a proposé aux clients des accessoires, des objets design, du mobilier, des pièces d’éclairage et des curiosités.

Olivier Oubrerie, le propriétaire, tourne la page :

Le bail tri annuel pour les locaux arrivait à expiration. On a décidé de faire une pause, Tapioca prend sa retraite ! 

Des idées plein la tête

Mais Olivier Oubrerie ne s’en cache pas : ce n’est qu’un au-revoir, et les Lannionnais pourront le retrouver, avec son énergie débordante, à la tête d’une nouvelle aventure. « J’ai des idées plein la tête ! », confie-t-il.

Le commerçant avait officié au poste de coprésident de l’association des commerçants de Lannion pendant un an et demi.

17 ans après, ce parc éolien de Loire-Atlantique va enfin voir le jour

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Au total, neuf éoliennes constitueront ce parc. La trentaine d'hommes de la société Enercon s'y affairent sous les yeux du conducteur de travaux, Mark Bernardelli, et le maire de la commune, Gérard Esnault.

Au total, neuf éoliennes constitueront ce parc. La trentaine d’hommes de la société Enercon s’y affairent sous les yeux du conducteur de travaux, Mark Bernardelli, et le maire de la commune, Gérard Esnault.

D’ici la fin de l’année, les neuf éoliennes, en cours d’installation, tourneront sur les hauteurs de Boussay, petite commune du sud de la Loire-Atlantique à quelques encablures du Maine-et-Loire. De quoi fournir de l’électricité à plus de 4 266 foyers, soit quatre fois plus que ce qu’elle compte. Un projet environnemental qui a failli ne jamais voir le jour, compte tenu des contraintes rencontrées. Son origine date de 2002.

Lire aussi : Eoliennes à Boussay : le permis validé par la préfecture

« Dans cette histoire, il a fallu être tenace face aux vents contraires ». C’est le conseil, sous forme de métaphore, que donnerait Gérard Esnault, maire de Boussay, à ses homologues qui défendraient le même projet dans leur commune. Le projet date de 2002. Celui qui était alors premier adjoint se souvient de cet appel de la société Valorem qui avait repéré ce long plateau atteignant 110 mètres d’altitude par endroits entre la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire. Un long espace bocager quasi inhabité en parallèle de la route départementale 149. « Au départ, j’ai cru à une blague de la part de collègues, sourit celui travaillait encore à ERDF. Et puis on a finalement reçu leurs représentants quelques mois plus tard ».

Son maire, le regretté Daniel Labouère, avait été convaincu, comme son élu. Pour en faire autant avec des représentants associatifs, d’autres membres du conseil municipal et du conseil communautaire, un car est même affrété pour aller voir le parc éolien de Goulien dans la commune du Cap-Sizun (Finistère). « Pas de bruit, pas de nuisance visuelle… tout le monde avait adhéré », rappelle Gérard Esnault. Ce qui semblait être une formalité – pas d’opposants au projet ni de recours juridique – va vite devenir un serpent de mer. Si bien même que dix ans après son évocation, le projet a failli être abandonné.

De 14 à 9 mâts

Démarré avec 14 mâts – ce qui en aurait fait le plus grand parc régional -, le dossier avait déjà dû être revu en raison des exigences de l’armée de l’air qui estimait que le parc était dans un couloir aérien. Les éoliennes devaient donc diminuer en hauteur. Ensuite, le projet a dû évoluer en même temps qu’une réglementation balbutiante dans ce domaine. Comme attendre la publication préfectorale d’une ZDE sur le secteur (zone de développement de l’éolien).

Puis est venue l’obligation de sonder divers services de l’Etat : situé en Loire-Atlantique, mais bordant la Vendée et le Maine-et-Loire, les démarches sont triples. Et dans cet amas de dossiers, c’est la Drac (direction des affaires culturelles) qui émit des réserves. « Elle estimait que les éoliennes seraient visibles du château de Tiffauges. Un tas de cailloux appartenant au conseil général de Vendée, situé à 8 km, » peste encore le maire boussiron. Un test-ballon fut ordonné et un bout de l’élément gonflable fut aperçu du haut de l’ancienne forteresse médiévale.

Certains rotors attendent d'être posés sur les mâts qui culminent à 60 mètres de haut.

Certains rotors attendent d’être posés sur les mâts qui culminent à 60 mètres de haut. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

Le couperet tomba ensuite : le parc devait descendre à 9 éoliennes. Plus la même rentabilité pour l’entreprise. Pendant de nombreuses années, Valorem va donc chercher un repreneur. Une lente quête qui va faire croire à maintes reprises que le projet est paradoxalement à bout de souffle.

Le projet quasi abandonné puis ressuscité

Pourtant, la dizaine d’exploitants et propriétaires ont donné leur avis et le permis de construire n’a plus qu’à être déposé. Finalement, c’est une rencontre entre Valorem et Vendée énergie (société d’économie mixte de production et de distribution d’énergies renouvelables – éolien, photovoltaïque, méthanisation – créée par le syndicat départemental d’énergie et d’équipement de la Vendée, Sydev), puis une relance du maire auprès d’un conseiller départemental, en 2016, qui ont redonné de l’oxygène au projet.

« C’était délicat de ma part. Je suis vice-président du Sydéla (syndicat départemental d’énergie en Loire-Atlantique) et je sollicitais son alter ego vendéen (Sydev), relate Gérard Esnault. Il faut dire que cet organisme a une longueur d’avance sur nous avec 15 ans d’expérience et 7 parcs éoliens créés. Comme ils ont été très réactifs et d’accord, je ne regrette pas car le Sydéla a été obligé de suivre pour le financement. On a même créé depuis une société identique qui porte la centrale solaire de Machecoul ». Le parc éolien de Boussay sera donc bâti sur des fonds publics. A 100 %. 9 millions d’euros ont donc été débloqués pour le projet (dont 60 % par le Sydéla).

Lire aussi : Le plus grand parc photovoltaïque public de la Loire-Atlantique est en forêt de Machecoul

Un chantier de titan

Fin 2018, l’étape de la concrétisation démarrait. L’entreprise internationale allemande Enercon lançait la construction des mâts en acier (en trois morceaux d’une vingtaine de mètres et de 30 tonnes), des pâles et du moyeu en composite, pendant qu’Enedis préparait le raccordement en construisant un poste électrique à Ruffole, à 3 km du parc et en acheminant les câbles par les fossés. Sur site, les accès et les fondations apparaissaient en fin d’année. Une préparation de chantier nécessaire pour accueillir les convois exceptionnels venus de Montoir-de-Bretagne, port où ont débarqué les ensembles venus par bateau d’Allemagne.

Sur les 4-5 km d’emprise, c’est un ballet de grues qui s’organise. Un chantier XXL où il faut une précision d’orfèvre. Les grutiers téléguident ces éléments de mastodonte guidés par des équilibristes à 60 mètres de haut. « Il faut que les éléments météo soient les plus propices. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas de vent à ce moment. Ça se joue à quelques millimètres », indique Mark Bernardelli, conducteur de travaux.

Le besoin de 4 266 foyers

C’est ce qui se joue jusqu’à la mi-septembre sur place. Une trentaine d’hommes sont mobilisés. Tout ça pour que d’ici la fin de l’année, les éoliennes soient mises en service. « Avant novembre cela devrait être bon, » estime le cadre d’Enercon. A partir de ce moment, ce sont 7,2 mégawatts d’électricité qui seront produits chaque année grâce au vent et aux pales qui culmineront à 86 mètres. Soit le besoin de 4 266 foyers, quatre fois la taille de Boussay.

Au-delà de fournir de l’énergie et de participer à l’objectif national, ce parc éolien rapportera de l’argent aux propriétaires fonciers et exploitants des terrains sur lesquels se trouvent les mâts et, au titre de l’Ifer (Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau) , aux collectivités (50 % pour l’agglomération, 30 % pour le Département et 20 % pour la commune). Un ratio que le maire aimerait bien voir évoluer. Mais celui qui s’arrêtera en 2020 devra transmettre le dossier à ses successeurs… avec le souffle qui va avec.

 

45e festival du cinéma américain de Deauville : "Bull" le film d'Annie Sylverstein, trois fois récompensé

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Les lauréats de la 45e édition du festival

Les lauréats de la 45e édition du festival (©Sophie QUESNEL / Le Pays d’Auge)

Samedi 14 septembre 2019, le 45e festival du cinéma américain de Deauville (Calvados) a dévoilé son palmarès. Le gagnant « Bull », premier film d’Annie Silverstein, a été triplement primé. Malheureusement, la réalisatrice n’a pu être présente sur scène pour recevoir son prix. 

Lire aussi : SONDAGE. 45e festival du cinéma américain de Deauville : quel film en compétition avez-vous préféré ?

Le palmarès

Prix d’Ornano-Valenti : Les Misérables de Ladj Ly. 

Prix de la ville de Deauville : The Peatnut Butter Falcon de Tyler Nilson et Michael Schwartz. 

Prix Spécial : Swallow de Carlo Mirabella-Davis. 

Carlo Mirabella Davis

Carlo Mirabella-Davis (©Sophie QUESNEL / Le Pays d’Auge)

Prix du Jury : The Climb de Michael Angelo Covino. 

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Michael Angelo Covino, réalisateur et comédien du film The Climb, et le comédien Kyle Marvin. (©Sophie QUESNEL / Le Pays d’Auge)

2e Prix du Jury : The Lighthouse de Robert Eggers. 

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Robert Eggers, pour le film The Lighthouse. (©Sophie QUESNEL / Le Pays d’Auge)

Handball et basket : les résultats du week-end dans la Manche

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L'US La Glacerie de Tukayi Sissoko a débuté sa saison en Nationale 1 féminine de basket face à Trith.

L’US La Glacerie de Tukayi Sissoko a débuté sa saison en Nationale 1 féminine de basket face à Trith. (©Etienne PIGNOL)

Basket

N1F : La Glacerie – Trith Saint-Léger : 81-63

N3F : BC Hague – Orvault (dim, 15 h 30)

St-Rogatien – La Glacerie B (dim, 15 h 30)

U18F : Coulaines – La Glacerie (dim, 15 h 30)

Lire aussi : Football : les résultats du 3e tour de la coupe de France, ce samedi dans la Manche

Handball

Proligue : Cherbourg – Strasbourg : 30-23

N2M : Granville – Cherbourg B : 33-25

N2F : Granville – Rouen : 28-43

U18M : Cherbourg – Vannes : 26-27

PNM : Gonfreville B – Tourlaville : 31-25

Granville B – Port Bayeux : 26-33

Avranches – St-Valéry-en-Caux : 25-19

PNF : Tourlaville – Yvetot : 45-22

Saint-Lô – Octeville/Mer : 33-22

Eu – Granville B (dim, 16 h 00)

Lire aussi : Handball : la JS Cherbourg débute par un succès contre Strasbourg

Football / Ligue 1 : Montpellier fait tomber Nice à La Mosson (2-1)

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Andy Delort et Florent Mollet ont donné la victoire à Montpellier.

Andy Delort et Florent Mollet ont donné la victoire à Montpellier. (©MHSC)

Montpellier recevait Nice à l’occasion de la 5e journée de Ligue 1. Après l’ouverture du score par Tameze pour les Aiglons (35′), Delort (37′) et Mollet (57′) ont donné la victoire aux Montpelliérains (2-1). En attendant les rencontres de dimanche, le MHSC occupe la 10e place du championnat. Samedi prochain, Montpellier se déplacera à Marseille.

Lire aussi : Football / Ligue 1 : Montpellier reçoit Nice pour rebondir

Les gardiens s’illustrent en début de match

C’est avec beaucoup d’envie que les deux équipes rentraient dans la partie et rapidement les gardiens se mettait en valeur devant les attaquants. Laborde reprenait un centre d’Oyongo que Benitez allait chercher au pied de son poteau gauche (16′). Le gardien niçois était ensuite suppléé par son montant sur une reprise de volée surpuissante de Ferri aux 20 mètres (25′).

Nice n’était pas en reste avec notamment Atal, véritable poison sur son côté gauche. Le danger s’approchait de plus en plus des cages montpelliéraines. Lees-Melou trouvait Dolberg dans la surface qui ouvrait son pied. Rulli s’interposait devant l’attaquant danois (29′).

Les actions s’enchaînaient d’une cage à l’autre. Benitez écartait une frappe lointaine de Delort. Dans la foulée, Ferri récupérait le ballon et le glissait aux 6 mètres pour Laborde qui ne parvenait pas à tromper le gardien niçois (30′).

Le score débloqué

Une nouvelle fois, Atal s’enfonçait dans la défense montpelliéraine avant d’être dépossédé du ballon par un tacle d’Hilton. Arrivé lancé, Tameze déclenchait un véritable coup de canon sous la barre transversale de Rulli pour l’ouverture du score (0-1, 35′).

Montpellier réagissait instantanément. À la réception d’un corner, Benitez repoussait la tête de Ferri mais ne pouvait rien faire sur celle de Delort qui égalisait avec son deuxième but de la saison (37′).

Montpellier prend l’avantage

De retour sur la pelouse, les Niçois se portaient les premiers à l’attaque. La frappe de Lees-Melou était contrée par le dos d’un défenseur et reprise puissamment par Cyprien dont la reprise de volée était détournée par Rulli (46′). Touché au mollet, Congré devait laisser sa place à Cozza (47′).

Montpellier répliquait victorieusement quelques minutes plus tard. Oyongo trouvait Delort qui déviait de la tête pour Mollet. Le milieu de terrain, au duel avec Lloris dans la surface, trompait Benitez d’une frappe croisée (52′).

Le rythme était plus haché dans cette seconde période et Montpellier ne parvenait pas à se mettre à l’abri d’un retour niçois. Ce qui aurait pu arriver sur une action anodine. Cozza laissé passer une passe en profondeur de Cyprien. Atal surgissait devant Rulli pour lui subtiliser le ballon qui revenait finalement sur Ganago. Ce dernier n’ajustait pas sa frappe que renvoyait Hilton en position de dernier défenseur (79′).

Si dans les dernières minutes Montpellier reculait de plus en plus, Nice semblait trop impuissant et n’arrivait plus à approcher des cages de Rulli. Les Montpelliérains l’emportent logiquement et se rassurent avant le déplacement au stade Vélodrome samedi prochain.

Montpellier : Rulli- Souquet, Mendes, Hilton, Congré (47′ Cozza), Oyongo – Ferri, Le Tallec, Mollet (88′ Dolly) – Delort, Laborde (80′ Ristic).
Remplaçants : Bertaud, Cozza, Ristic, Adouyev, Dolly, Skuletic, Camara.
Entraîneur : Michel Der Zakarian.
Avertissements : Mendes (39′), Mollet (64′).

Nice : Benitez – Coly (61′ Claude-Maurice), Lloris, Pelmard, Burner – Cyprien, Lees-Melou, Tameze (61′ Ganago) – Ounas, Atal, Dolberg (77′ Myziane).
Remplaçants : Clémentia, Nsoki, Lusamba, Barbosa, Claude-Maurice, Myziane, Ganago.
Entraîneur : Patrick Viera.
Avertissements : Atal (21′), Coly (42′).

Jura. Biathlon. Quentin Fillon-Maillet champion de France de sprint à la maison

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Quentin Fillon-Maillet s'est imposé devant Martin Fourcade.

Quentin Fillon-Maillet s’est imposé devant Martin Fourcade. (©FFS)

La saison de biathlon est lancée depuis ce samedi 14 septembre 2019, avec les championnat se France de biathlon d’été au stade des Tuffes à Prémanon/Station des Rousses organisés par le ski-club du Grandvaux.

Après les épreuves de sprint court, c’est le ski club des Saisies qui s’est placé aux avant-postes chez les féminines avec la victoire de Julia Simon devant Justine Braisaz à seulement quatre secondes ; tandis que Myrtille Begue (PE) a pris la troisième place.

Côté relève, superbe course de Jeanne Richard (MB) qui remporte la course en catégorie U19 et U21. Le podium U19 est complété avec Océane Michelon (SA) et Maya Cloestens (DA) ; par Laura Boucaud (DA) et Chloé Remy dans la catégorie U21.

Quentin Fillon Maillet champion de France à la maison

Devant son public Quentin Fillon-Maillet a remporté un nouveau titre de champion de France de sprint court. Martin Fourcade est deuxième à treize secondes. Simon Desthieux complète le podium.

Emilien Claude (MV) s’impose dans la catégorie U21, Martin Bourgeois République (MJ) prend la deuxième place. Guillaume Desmus (SA) complète le podium. 

Aubin Gautier Pelissier (DA) a réalisé le meilleur chrono de la catégorie U19 devant Mathieu Garcia (DA) et Matéo Gardoni (LY) sur le podium. Rendez-vous dimanche 15 septembre 2019 pour la poursuite.

Sprint pour les U17

Cet après-midi, 115 participants étaient au départ de la première compétition officielle de la saison 2019-2020 pour les U17 avec l’épreuve du sprint.

La course dames est remportée par Julie Marciniak (MB) devant Lola Gilbert Jeanselme (DA) termine deuxième à six secondes de la leader ;  Suzette Christin (DA) compète ce beau podium.

Déja très bien placé durant toute la saison dernière, Lou Thievent (DA) a réalisé le meilleur chrono du jour chez les garçons. Le podium est complété avec Maxence Pialat (MB) et Axel Garnier tous deux du comité du Dauphiné.

Rendez vous dimanche 15 septembre avec au programme un individuel 4 tirs.

Sprint U15

La catégorie U15 avait l’honneur de clôturer cette magnifique journée de biathlon.

Ils étaient une centaine à disputer ce premier sprint de la saison réalisé comme la saison dernière au tir à 50 mètres.

Maela Correia (MV) réalise la meilleure performance du jour. Camille Maupoix (DA) termine à la deuxième place et Sidonie Boussard également du Massif vosgien compète le podium.

Côté garçon, la victoire revient à Loris Chevalier (DA). Cyril Lombard (MJ) et du ski club du Grandvaux termine deuxième à seulement 3 petites secondes du leader. Victor Boutot prend la troisième place. 

Prochain rendez-vous au mois d’octobre pour les U15 sur le stade d’Arçon. 


Top 14. La victoire du Lou va rapporter plus de 1.800 € à une association

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Toby Arnold et Lyon apportent 1.800 € grâce à leur victoire contre Brice ce samedi 14 septembre.

Toby Arnold et Lyon apportent 1.800 € grâce à leur victoire contre Brice ce samedi 14 septembre. (©Icon Sport)

Non seulement Lyon nous a offert un festival de beau jeu ce samedi 14 septembre pour la 4e journée du Top 14, avec 9 essais, mais en plus ces essais vont apporter 200 € chacun à la Fondation HCL, un « accélérateur de projets au bénéfice des patients dans les hôpitaux« , soit 1.800 euros !

Lire aussi : VIDÉO – L’essai exceptionnel de Tabidze de l’UBB contre le Stade Français

Le projet #Essaisducoeur

Les essais du cœur, c’est une démarche de la Matmut. Des matches de rugby sont affiliés à ce projet, et chaque essai marqué rapporte de l’argent à une association.

A Vertou, des drones pour laver les équipements publics

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Les 2 500 m de surface ont été nettoyées en beaucoup moins de temps, et pour beaucoup moins cher.

Les 2 500 m2 de surface ont été nettoyées en beaucoup moins de temps, et pour beaucoup moins cher.

Depuis l’an passé, la municipalité de Vertou fait appel à une société qui utilise des drones pour nettoyer les toitures et façades de bâtiments publics. En 2018, la première intervention a concerné les couvertures de l’école maternelle Henri-Lesage. Les résultats concluants ont poussé la ville à reconduire l’opération pour l’équipement culturel Cour et jardin.

Fin juin, les passants du haut de la rue du 11-Novembre ont peut-être aperçu des drones survolant l’espace culturel Cour et jardin. Cette opération n’avait pas pour but de prendre des photos aériennes de l’équipement. Munis d’un pulvérisateur, leur mission était de nettoyer la toiture et les murs extérieurs de ce bâtiment aux contours irréguliers.

« Le but était de procéder au traitement des lichens qui se sont accumulés au fil des ans, en injectant un produit biodégradable », explique Jacques Emmanuel Legros, chef du service infrastructures et espaces publics de la ville. Depuis son inauguration en 2014, rien n’avait été réalisé. Une opération qui ne nécessite pas de frottement. « Il suffit d’appliquer et de laisser agir. La mousse sèche et meurt en quelques jours, » indique le technicien.

Coût : 12 000 €

Compte tenu de la configuration de la salle et des différentes matières à nettoyer (résine composite, béton, pierre calcaire…), les services avaient opté pour cette innovation de pilotage à distance plutôt que la nacelle. « Il y avait plusieurs autres avantages : en termes de temps, de coût et d’organisation », énumère Jacques-Emmanuel Legros.

Le prestataire Techdronef qui agissait pour le compte d’Engie-Axima a œuvré en deux fois sur 5 jours au total pour traiter les 2 500 m2 de surface, « là où il aurait fallu deux bonnes semaines en gênant parfois les utilisateurs du lieu et les usagers de la rue », complète le technicien.

Quant à la facture de 12 000 €, elle est du coup « deux fois moins élevée », selon les spécialistes. Cette technique n’était pas une première pour la ville. En 2018, elle avait été utilisée pour nettoyer la toiture de l’école maternelle d’Henri-Lesage. Un test concluant qui a été reconduit.

Football. Dives écarte Deauville de la Coupe de France

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Le SU Dives-Cabourg a fait la différence en première période (4-1).

Le SU Dives-Cabourg a fait la différence en première période (4-1). (©Le Pays dAuge)

Le derby entre le SU Dives-Cabourg et l’AS Trouville-Deauville était le rendez-vous attendu en Coupe de France dans le Pays d’Auge ce samedi 14 septembre 2019.

Ce derby de la Côte Fleurie a tourné à l’avantage des Divais en première période. Les joueurs de Philippe Clément, dominateurs, ont trouvé la faille un peu avant la demi-heure de jeu par François Chauvel sur pénalty (1-0).

Déjà à l’origine du pénalty, Mamoudou Diallo a ensuite eu la réussite, qu’il n’avait pas eu la semaine dernière contre Tourlaville, et a inscrit deux buts qui ont fait basculer le match. (3-0) à la pause. 

Les Deauvillais ont bien réagi mais cela ne s est pas avéré suffisant pour renverser une première période difficile.

Les Deauvillais ont bien réagi mais cela ne s est pas avéré suffisant pour renverser une première période difficile. (©Le Pays d Auge)

Deauville redresse la barre, mais Dives se qualifie

En deuxième période, le décor a changé. Les Deauvillais sont revenus dans de bien meilleures dispositions au point de faire reculer les Divais… et ce changement de décor s’est concrétisé avec une belle percée et un but d’Adam Nkusu (3-1).

Les hommes de Thomas Leclerc ont alors eu clairement le vent dans le dos… et le SU Dives-Cabourg a alors eu le mérite de limiter les espaces et de tenir.

Si les Deauvillais ont quand été très près du 3-2, c’est Dives qui a fait la différence en contre-attaque avec un quatrième but divais par Nicolas Prévost (4-1). Cette fois, la messe était dîte…

Le SU Dives-Cabourg, vainqueur de Deauville 4-1, est qualifié pour le 4e tour de la Coupe de France.

Le SU Dives-Cabourg, vainqueur de Deauville 4-1, est qualifié pour le 4e tour de la Coupe de France. (©Le Pays d Auge)

Rugby. L'Ovalie Caennaise corrigée à Blagnac dès son entrée en matière

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L'Ovalie Caennaise démarre mal sa saison.

L’Ovalie Caennaise démarre mal sa saison. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

L’Ovalie Caennaise a payé un lourd tribut dès la première journée d’Elite 1, ce samedi 14 septembre 2019. En déplacement à Blagnac, solide équipe du championnat néanmoins non-référencée parmi les plus grosses cylindrées, elle s’est inclinée 77-0. Le score était déjà de 41-0 à la mi-temps.

Caen, affaibli par les retraites de Julie Duval et Sandra Rabier, le départ d’Anaïs Marie et la blessure longue durée de Bathilde Diligeon, devra se ressaisir dimanche 22 septembre 2019 à Lyon.

Drame de la Saint-Sylvestre à Remouillé : il n'y aura pas de procès

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Le drame a eu lieu dans la maison familiale, dans un lotissement paisible, à Remouillé, au sud de Nantes.

Le drame a eu lieu dans la maison familiale, dans un lotissement paisible, à Remouillé, au sud de Nantes. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

Cet été, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a décidé de déclarer l’irresponsabilité d’Aurélien Hamelin qui avait froidement assassiné sa mère dans la nuit de la Saint-Sylvestre entre 2017 et 2018, à son domicile de Remouillé, au sud de la Loire-Atlantique. Il n’y aura pas de procès. Le prévenu a toutefois demandé à se pourvoir en cassation

Comme pressenti, par deux arrêts distincts de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes, Aurélien Hamelin a fait l’objet d’une hospitalisation d’office sous contrainte et d’une déclaration d’irresponsabilité pénale. Une décision qui était intervenue au cours de l’été. En janvier dernier, sa détention provisoire avait été prolongée de six mois. Il dormait en prison depuis les faits. Le trentenaire est, en outre, soumis à des mesures de sûreté : il a notamment interdiction de paraître en Loire-Atlantique et d’entrer en contact avec les victimes.

Lire aussi : Il avait lancé un compte à rebours pour annoncer son crime à la Saint-Sylvestre

Le trentenaire est accusé d’avoir assassiné sa mère, âgée de 61 ans, dans la maison de Remouillé où il s’était invité le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre 2017, alors que ses parents avaient réuni des convives pour fêter cette dernière nuit de l’année. Bien que discret une partie de la soirée, sa présence dans la maison avait pesé : l’individu, fragile psychologiquement et qui avait déjà été interné, était en conflit avec ses parents, ils ne s’étaient plus beaucoup vus depuis un an.

Le prévenu se pourvoit en cassation

Il était passé à l’acte peu avant minuit sans dire un mot. Sa maman était décédée un peu plus tard. Il s’était également acharné sur son père, le blessant grièvement.

Ce drame avait provoqué un vif émoi dans la commune mais aussi à Clisson Thérèse Hamelin, la victime, s’était engagée dans le club de canoë-kayak, y tenant même la présidence. L’enquête révéla rapidement que le garçon, ancien menuisier, avait prémédité son geste : il avait mis en ligne un sinistre compte à rebours, depuis plusieurs mois, intitulé « Décapitation de Thérèse Hamelin » sur le site spécialisé Watch is Up, qui permet de faire d’ordinaire des comptes à rebours pour les anniversaires ou les fêtes entre amis…

Toutefois, fin août, le prévenu a décidé de se pourvoir en cassation. Son avocat n’a pas donné plus d’explications sur ses motivations.

 

 

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