
La future ferme photovoltaïque sera installée à proximité du fort de Vaujours, sur un terrain en friche. (©DR)
Ce terrain de plus de 16 hectares a été acquis en 2011 par l‘ancienne agglomération de Marne et Chantereine, pour 1,5 million d’euros. Mais un arrêté inter-préfectoral limite son utilisation en raison de sa proximité avec le fort de Vaujours.
« La revente de ce terrain à Placoplatre Saint-Gobain a été imaginée mais je me suis opposé à ce projet. À cause de la proximité avec le fort de Vaujours, nous ne pouvions faire ni école, ni logement, ni rien », déclare Xavier Vanderbise (LR), maire de Courtry et vice-président de PVM en charge de l’aménagement et de l’urbanisme. En effet, le groupe Placoplatre est propriétaire d’un site voisin de 30 ha qui devrait être exploité à partir de 2022.
« Cela évitera que ce terrain reste en friche »
L’agglomération a donc préféré opter pour le projet de ferme photovoltaïque qui pourrait rapporter jusqu’à 15 000 € par an. « Cette centrale photovoltaïque est une vraie marque d’intérêt, cela évitera que ce terrain reste en friche », ajoute le maire.
De plus, grâce à ce projet le terrain ne pourra pas être exploité pendant 25 ans par Placoplatre.
En tout plus de 8 ha serviront à l’installation de panneaux solaires qui pourront alimenter jusqu’à 1 800 foyers. Cette ferme sera la troisième du département.
Un premier accord
Ce projet de ferme photovoltaïque a reçu un avis favorable de la préfecture de Seine-et-Marne. Des études pourraient être lancées après l’accord de la commission de régulation de l’énergie. Ainsi, les travaux pourraient débuter en 2020 pour une mise en fonction en 2022.