Par Anaïs Briec
West coast est le premier film de Benjamin Weill, qui nous transporte non pas sur la west coast américaine mais sur la côte ouest… bretonne. Mélangez un zeste de Beaux gosses pour le côté gamins à côté de la plaque, une touche de Baby-sitting pour le côté tout part en vrille et vous obtenez le scénario barré de cette comédie attachante et rafraîchissante.
West coast, c’est l’histoire de CopKiller, Delete, King Kong et Flé-o : de vrais bad boys avec casquettes, baggys et chaînes en or qui brillent. Ou plutôt celle de Malo, Erwann, Brieuc et Loïc, quatre ados qui grandissent dans leur village paisible du Morbihan en s’abreuvant de clips de Gansta Rap. Leur langage, leur style : c’est certain, ils forment un dangereux gang… de bras cassés !
De l’enfance à l’adolescence
Persuadés d’être des killers, ils ne supportent pas l’humiliation faite au collège par un élève populaire (lui) et se donnent pour mission de lui rendre la monnaie de sa pièce lors d’une fête prévue le lendemain. Ils vont alors voler le pistolet de service du père gendarme de l’un d’entre eux pour s’assurer un style plus Two pack, Snoop Dog ou Fifty Cent au choix. Ils vont embarquer dans une grande aventure, une étape initiatique où ils vont grandir.
À l’âge critique des boutons, des interrogations et des premiers grands frissons, les acolytes vont fumer leur premier joint, découvrir l’émoi sexuel, le sentiment amoureux, fuir les gendarmes et affronter leurs parents. Une comédie rocambolesque qui évoque le passage de l’enfance à l’adolescence, la force de l’amitié et, surtout, la maturité. Tout ça filmé dans le cadre rassurant de notre chère Bretagne avec Pef et Isabelle Nanty en surprise au casting.
> A voir à Brest au multiplexe Liberté.
La bande annonce :