
L’emplacement choisi est celui se trouvant dans la ZAC du Parc, à proximité du centre Leclerc
Après le transfert de la maison médicale de garde, de la rue de Paris au boulevard Saint-Martin, qui sera effectif en 2019, la municipalité de Vitré cherche un emplacement pour une maison pluridisciplinaire de santé.
Il s’agirait d’accueillir en priorité des médecins généralistes pour pallier le manque de professionnels à Vitré mais également des spécialistes.
Santé, logements et stationnement
Plusieurs lieux ont été visités par le maire et ses adjoints mais il semble qu’une parcelle retienne plus particulièrement l’attention des élus : l’îlot E de la ZAC du Parc, situé rue Georges Aumont.
Une parcelle d’une surface plancher de 1000 m2 dont la Ville est propriétaire. Bien qu’Yvon Peinturier, le propriétaire du Leclerc, ait longtemps lorgné dessus, la municipalité a refusé de la lui vendre, les élus étant unanimes sur le fait de ne pas ajouter de commerces dans cette zone.
La surface permettrait la construction d’un bâtiment accueillant à la fois une maison pluridisciplinaire de santé, des logements et du stationnement public, demandé par les riverains.
« Les élus sont encore divisés sur la méthode »
La mairie étant propriétaire, le projet pourrait avancer rapidement. Un groupe de travail, piloté par Anne Charlot, première adjointe, sera très prochainement mis en place.
Interrogé sur le sujet, Anthony Morel, adjoint à l’urbanisme, ne nie pas l’existence de discussions autour de cet îlot.
Les élus sont encore divisés sur la méthode. Faut-il construire une maison pluridisciplinaire et trouver des médecins ensuite, ou bien procéder à l’inverse ? En revanche, nous sommes tous d’accord sur l’emplacement. »
Un emplacement sur lequel la minorité municipale a plusieurs fois émis de grosses réserves, affirmant que ces terrains étaient pollués.
Une pollution des sols liée à l’ancienne activité industrielle de FAO à cet endroit, comme le rappelle Hervé Utard, chef de file de l’opposition municipale :
Le terrain se situant au niveau le plus bas du secteur serait le plus pollué. L’idéal serait bien sûr de dépolluer avant une quelconque construction. Il s’agit de toute façon d’une obligation pour les propriétaires. »
En 2016 en effet, la municipalité avait dû procéder à la dépollution d’un terrain voisin, acheté par le bailleur Espacil pour y construire 22 logements sociaux.
Un point sur lequel Anthony Morel affirme que la municipalité sera vigilante. « Plusieurs hypothèses sont possibles dont celle d’un projet sans sous-sol », conclut-il.