
Franky Mulliez, le propriétaire et Pascal Thévard, le directeur du château veulent ouvrir le parc dès ce printemps.
L’équipe n’est pas encore au complet et le directeur général, Pascal Thévard, n’a officiellement pris ses fonctions que le 1er janvier, mais la renaissance du château de Dampierre-en-Yvelines est déjà bien engagée.
Samedi, Franky Mulliez, le propriétaire a confirmé la réouverture du parc du château pour le 30 mars. « Nous allons proposer des safaris-photos à bord de deux carrioles de 25 places chacune. Elles sont en cours de fabrication en Pologne. Elles seront tractées par des mules américaines, des animaux très solides qui ont participé à l’édification des chemins de fer aux États-Unis. Je les ai dressées moi-même. Elles sont devenues parfaitement bilingues », explique, dans un sourire, Franky Mulliez.
Séduit par la nature environnante
Cette idée de promenade a germé dans l’esprit de ce passionné d’attelage dès la première visite à Dampierre. Il avoue avoir été séduit par « la nature tout autour du château : les chênes dont certains ont 400 ans, les miroirs d’eau. La proximité des animaux, sangliers, daims m’a fait penser à un safari-photos ».
Réfection du parc floral
Des petits bateaux seront, également, à la disposition des visiteurs sur le plan d’eau.
D’ici l’ouverture, les premiers travaux de réfection du parc floral et des jardins à la française vont être entrepris.
« Nous devons encore construire une billetterie et un point d’information sur les autres sites du territoire, ajoute Pascal Thévard. Nous projetons d’ouvrir une boutique qui présentera des produits du terroir, de l’art de vivre à la française. À terme, elle vendra aussi les produits du potager du château et son miel. »
Un espace de petite restauration dans la serre du parc floral et une aire de pique-nique compléteront les services proposés aux visiteurs.
Il faut rendre vivant ce domaine »
Des concerts autour de la musique des XVIIe et XVIIIe siècles seront aussi organisés.
Le musée, prévu à l’intérieur du château, ne devrait pas, lui, ouvrir avant deux ans et demi.
« Il faut rendre vivant ce domaine », plaide Pascal Thévard qui a conduit à Chambord de nombreux chantiers majeurs, comme l’aménagement de la halle d’accueil ou la restitution des jardins à la française.