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Un bus fait une sortie de route à Lisieux, et finit dans un jardin

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L'accident s'est produit rue de la Vallée, à Lisieux (Calvados).

L’accident s’est produit rue de la Vallée, à Lisieux (Calvados). (©Le Pays d’Auge)

Mardi 5 février 2019, dans l’après-midi, un bus a fait une sortie de route à Lisieux (Calvados), au niveau de la rue de Vallée, à proximité du centre de tri de La Poste.

Le conducteur a perdu le contrôle du véhicule, pour une raison indéterminée. Le bus a traversé une haie d’arbres, avant de finir sa course dans le jardin d’une propriété. 

Aucun blessé à déplorer

Il n’y avait aucun occupant dans le bus. L’accident n’a fait aucun blessé. 

Il a fallu un peu moins de deux heures à l’entreprise Cantrel Assistance pour dépanner l’engin. L’opération s’est terminée vers 18 h 30. 

L'entreprise Cantrel Assistance a dépanné le bus.

L’entreprise Cantrel Assistance a dépanné le bus. (©Le Pays d’Auge)

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Emmanuel Carrère cherche à louer un appartement ou un studio à Caen

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Emmanuel Carrère cherche un appartement à Caen.

Emmanuel Carrère cherche un appartement à Caen (Calvados). (©Emmanuel Carrère/Wikipedia Commons)

« Les repérages sont en cours et nous aimerions trouver le plus rapidement possible… » Emmanuel Carrère cherche un appartement ou un studio pour tourner l’adaptation du livre de Florence Aubenas, Le quai de Ouistreham, à Caen (Calvados). Son film produit par Curiosa Films sera tourné à Caen et à Ouistreham. 

LIRE AUSSI : Casting. Emmanuel Carrère recherche un homme qui vit à Caen ou dans la région pour son prochain film

Les critères de l’appartement

Surface : studio de minimum 20m2 équipé d’une kitchenette, salle de douche. Ou appartement ayant un séjour de minimum 20m2. 

Caractéristiques : Le studio ou le séjour de l’appartement devra avoir une fenêtre donnant sur la rue, commerçante de préférence. Le personnage du film vit avec très peu d’argent, le studio peut donc être modeste, pas nécessairement en bon état. Pas de rez de chaussée.

Localisation : dans l’idéal secteur de la gare, rue d’Auge, quartier Saint-Jean, rue de Falaise, dans un immeuble années 50, 60 ou 70, mais d’autres propositions peuvent être étudiées si les principaux critères sont réunis. 

Location dès maintenant

L’appartement devra être au minimum disponible un mois avant le tournage, c’est-à-dire deux jours prévus mi avril 2019. Une rémunération est évidemment prévue.

Si un studio ou appartement est libre de suite et qu’il semble convenir, nous pouvons le louer dès maintenant. Les visites seront possibles pendant la durée de la location, excepté la semaine du tournage.

Pour en savoir plus ou proposer votre appartement, écrivez à tournagequaideouistreham@gmail.com

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Saint-Hilaire-du-Harcouët : quand le krav-maga se frotte aux autres disciplines

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Au premier plan : Philippe Cadiou et Jonathan Foyer. Debouts, de gauche à droite : Bastien Claire, Julie Lys et Jean-Yves Viel.

Au premier plan : Philippe Cadiou et Jonathan Foyer. Debouts, de gauche à droite : Bastien Claire, Julie Lys et Jean-Yves Viel.

Le club de krav-maga de Saint-Hilaire est un des seuls de la région. Le principe, comme le rappelle Jean-Yves Viel, instructeur, réside dans le self-défense.

« Si on peut éviter de se battre… Quitte à passer pour des dégonfler », s’amuse-t-il.

L’idée est de confronter les élèves à des situations réelles pour pouvoir réagir en cas d’attaque.

Contre des karatékas, judokas…

Si le club participe à peu de compétitions, il était représenté à Saint-Lô le dimanche 27 janvier 2019 pour une compétition interdisciplinaire à l’échelle de la Manche qui réunissant une trentaine de participants.

Des pratiquants de diverses disciplines se sont affrontés en combat libre : boxe thaï ou anglaise, viet vo dao, karaté, etc.

« Des règles sont définies : pas le droit aux coups de coude, de genoux, ne pas toucher au dos ou aux parties génitales, etc. C’est un moyen pour les élèves de se confronter à des interdits ».

Quatre élèves représentaient le club de Krav-maga de Saint-Hilaire et trois d’entre eux ont fini premier dans leur discipline, en fonction de leurs poids et leur âge : Jonathan Foyer, Bastien Claire et Julie Lys. Philippe Cadiou termine quant à lui deuxième dans sa catégorie.

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Fougères : l'association Anne Boivent a un nouveau président

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Le nouveau conseil d'administration de l'association autour du président Jean-Claude Leguérinel (au premier rang les mains croisées).

Le nouveau conseil d’administration de l’association autour du président Jean-Claude Leguérinel (au premier rang les mains croisées).

L’Association Anne Boivent est née en 1998 à Fougères suite à des regroupements d’établissements médicaux-sociaux tenus par la Congrégation des Sœurs de Rillé afin de poursuivre leur mission auprès des personnes âgées dépendantes et des personnes en situation de handicap.

Après seize ans d’engagements au sein de l’association dont huit ans comme président, Jean-Claude Godbert a souhaité passer la main tout en restant administrateur.

Durant ces huit années, l’association s’est développée et transformée, faisant passer son effectif salarié de 540 personnes à 725 sur la période, et engageant près de 50 millions d’euros d’investissements pour construire, réhabiliter et moderniser les Établissements.

Aujourd’hui, l’association gère sept Ehpad, un service de soins à domicile (SSIAD) et sept Établissements pour personnes en situation de handicap, soit une capacité d’accueil de 980 résidents.

19 recrutements prévus

Un plan de recrutement de 19 collaborateurs est prévu en 2019 sur les fonctions d’agent de service hospitalier, aides soignantes, aide médico-psychologique, médecin coordinateur et ergothérapeute. L’association possède un site internet avec un espace recrutement à disposition des personnes intéressées.

Tout récemment, l’association s’est dotée d’une nouvelle gouvernance. La présidence a été confiée à Jean-Claude Leguérinel, cadre bancaire en retraite qui avait rejoint le conseil d’administration en 2015. Il sera accompagné au bureau de 10 personnes dont deux vice-présidents, Michel Janvier et sœur Marie-Angèle Fauvel, d’un trésorier, Robert Garnier et d’un secrétaire, Bertrand Cortyl.

Le conseil d’administration est composé d’une vingtaine d’administrateurs bénévoles qui œuvrent au côté du directeur général Paul Béranger et des salariés.

Le président et son conseil d’administration « s’inscrivent dans la continuité des actions menées jusqu’à présent. Ils souhaitent notamment concrétiser les projets immobiliers de la Maison de Chaudeboeuf à Saint-Sauveur-des-Landes et celui de l’Ehpad de Pontmain et accompagner les évolutions dans un environnement qui bouge beaucoup. »

Un nouveau projet associatif est aussi à écrire pour dessiner l’avenir de l’association à l’horizon de 2025.

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[GRAND FORMAT] Crécy-la-Chapelle. Un an après les inondations : quelles leçons ?

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La commune de Crécy-la-Chapelle a subi des inondations en 2016 et en 2018.

La commune de Crécy-la-Chapelle a subi des inondations en 2016 et en 2018.

 

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Patrick Septiers veut repasser certaines routes de Seine-et-Marne à 90 km/h

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Pour Patrick Septiers, il serait possible de limiter à nouveau certaines routes à 90 km/h.

Pour Patrick Septiers, il serait possible de limiter à nouveau certaines routes à 90 km/h en Seine-et-Marne.

Vendredi 1er février, Patrick Septiers, président du Conseil départemental de Seine-et-Marne, est intervenu en direct sur France Inter pour évoquer la limitation de vitesse sur les routes départementales.

4 300 km de routes départementales

Face à Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, le président du Département est revenu sur la méthode ou plutôt l’absence de concertation pour passer les routes départementales à 80 km/h.

Patrick Septiers regrette que les Départements n’aient pas été consultés. « Nous entretenons 4 300 km de routes départementales. Au cours du dernier trimestre, 19 personnes sont mortes sur ces routes, contre 21 sur les routes nationales et les autoroutes qui ne représentent que 400 km ».

A LIRE AUSSI : Moins 8% d’accidents liés à la vitesse dans le département

Un sentiment d’insécurité à 80 km/h

Si le président du Département a affirmé qu’il était nécessaire que certaines routes restent limitées à 80 km/h, il a néanmoins indiqué que « pour d’autres, il faut revoir la limitation. En roulant à 80 km/h, à la même vitesse que les camions, vous créez un sentiment d’insécurité car les voitures ne peuvent plus doubler les camions ».

Un sentiment à nuancer selon le délégué à la sécurité routière, « pour doubler un camion qui roule à 80 km, si vous roulez à 90 km/h, il faut un kilomètre, c’est énorme. La perception influence les choses, mais est différente de la réalité ».

Pour autant, Patrick Septiers a indiqué vouloir lancer une étude pour déterminer quelles routes pourraient repasser à 90 km/h, « des routes sécurisées et où il n’y a pas eu d’accidents. Le Premier ministre a indiqué que vouloir ouvrir le débat sur le sujet ».

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Orne. La chasse rapporte environ 364 000 € par an en forêt domaniale d'Écouves

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À l'ONF, Hervé Daviau s'occupe de Chasse mais également de travaux et des amphibiens

À l’ONF, Hervé Daviau s’occupe de Chasse mais également de travaux et des amphibiens

Comment est gérée la chasse en forêt domaniale ?

Une adjudication a lieu tous les douze ans.

La dernière date de 2016.

Mais, nouveauté, les lots peuvent désormais être résiliés à l’amiable tous les trois ans.

On y est donc.

Plutôt « une bonne chose », selon Hervé Daviau, le Monsieur Chasse à l’ONF*. En effet, s’engager pour douze ans peut être long.

Cette révision concerne-t-elle notre secteur ?

Oui. Cinq lots en Basse-Normandie dont quatre dans l’Orne : un en Bellême, un en Perche-Trappe, celui de la forêt de Bourse, un en Écouves (le lot 6, au nord-ouest, sur La Lande-de-Goult, là où l’on chasse tous les dimanches et le 28 février).

Et un lot en forêt de Perseigne.

« La passion l’emporte »

Concrètement, comment cela se passe ?

Le dossier est téléchargeable sur le site internet de l’ONF.

Il faut candidater d’ici le 8 février 2019.

Les dossiers recevables sont autorisés à soumissionner, c’est-à-dire déposer une offre sous pli cacheté.

Les plis seront ouverts le 11 mars 2019 à Rambouillet.

Qui sera retenu ?

« Celui qui aura fait l’offre la plus élevée, sous réserve qu’elle soit supérieure au prix de retrait ».

Autrement dit, l’ONF peut ne pas attribuer le lot si l’offre n’est pas suffisante.

L’ONF accepterait donc qu’un territoire soit non-chassé ?

« En théorie oui, en pratique non ».

Et « la passion l’emporte ».

Il y a donc de la demande.

« Restaurer ou préserver l’équilibre forêt-gibier »

Quel est le profil du chasseur ?

« C’est un passionné » qui exerce un sport relativement cher, représentant un engagement financier.

Le chasseur doit être responsable et fait face à une hostilité certaine de la société.

La moyenne d’âge est plutôt élevée : on trouve peu de « perdreaux de l’année » en gilet orange dans les sous-bois.

H. Daviau qualifie le chasseur de « sérieux et rigoureux ».

 Les plans de chasse respectés ?

Combien d’animaux peuvent être tués chaque année ?

Chaque année, un plan de chasse détermine le nombre de cerfs et chevreuils qui peuvent être prélevés afin de « restaurer ou préserver l’équilibre forêt-gibier ».

Il est adopté par une commission réunissant chasseurs et leur fédération, agriculteurs, État, propriétaires privés…

Il existe six lots de chasse en Ecouves : cela fait un plan réparti en fonction de différents critères.

Globalement, « les plans de chasse sont respectés à 90-100 % ».

Dans le cas contraire, l’ONF, détenteur du droit de chasse, pourrait sanctionner mais « on préfère inciter à mieux faire ».

Et les chasseurs sont « aussi des clients ».

Début janvier, le point est fait : si les chasseurs à courre voient qu’ils ne vont pas respecter leur quota, ils peuvent rétrocéder des bracelets à des chasseurs à tir.

 De bonnes relations ?

Quelles sont les relations ONF-chasseurs ?

« Très bonnes. Ils sont au contact des agents, sur le terrain. Une rencontre annuelle permet de faire un bilan ».

Il existe bien quelques problèmes ?

« Quelquefois : un animal tiré qui n’aurait pas dû l’être, le comportement avec un riverain… ».

Ça braconne ?

« Oui mais très peu ».

Quand un mauvais chasseur rencontre un mauvais randonneur…

Y a-t-il frictions entre chasseurs et autres fréquenteurs de la forêt ?

« À la marge. Quand un mauvais chasseur rencontre un mauvais randonneur… ».

Chaque année, à différents carrefours de la forêt, est affiché le plan (des lots) avec les dates de chasse.

Une carte est publiée dans l’Orne Hebdo, et elle est téléchargeable sur le site internet de l’ONF.

Le souci, c’est que « peu de gens savent ce qu’est une action (pas au sens financier) de chasse ».

Une information sera faite en septembre.

La population de cervidés augmente-t-elle ou non en Écouves ?

« On ne connaît pas le nombre. On essaie d’évaluer la tendance d’évolution, en fonction de différents paramètres.

Ce n’est pas scientifique : avec la Fédération de chasse, on n’est pas forcément d’accord. On sait surtout que le territoire est vaste ».

Ecouves, ce sont environ 13 000 ha de forêt domaniale et privée, et des bosquets. Beaucoup d’animaux logent à l’extérieur.

Eh oui, les cerfs ne respectent pas les frontières.

Quelle est la « tendance d’évolution » ?

« Sur dix ans, la population a plutôt baissé.

Mais il existe une belle population de beaux et grands cerfs ».

Parlons argent

Combien rapporte la chasse à tir ?

« 35 € l’hectare ». Un coût « assez proche du privé ».

La forêt domaniale d’Ecouves s’étendant sur 8 177 ha, cela fait environ 286 195 €/an.

En Écouves, il y a six lots de taille similaire, soit 47 666 €/lot.

Chaque lot peut être chassé durant 20 ou 21 jours, soit 2 306 €/journée.

Ce qui fait le prix ?

« L’environnement immédiat » (un massif découpé comme l’est la forêt du Pin-au-Haras est moins prisé), « la capacité d’accueil du milieu « (beaucoup de résineux denses, cela tire le prix vers le bas), « la proximité de grands axes de circulation » (risques de collision), « la superficie »…

Qui pratique la chasse à courre ?

En Écouves, trois équipages chassent à courre :

– Kermaingant, le cerf, les mardis et samedis jusqu’au 30 mars

– La Passée, le chevreuil, deux mercredis par mois jusqu’au 30 mars

– Le Vautrait du Perche, le sanglier deux mercredis par mois jusqu’à fin février

Combien rapporte la chasse à courre ?

9 à 10 € l’hectare, soit environ 77 680 €.

On compte environ 76 jours de chasse à courre. Cela fait environ 1 000 € la journée.

 

* Agence territoriale de l’Office National des Forêts, qui couvre l’ex-Basse-Normandie. Mais la compétence Chasse d’Hervé Daviau englobe également les Hauts de France et l’Ile-de-France.

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Une boutique éphémère Milka vient d'ouvrir ses portes au Havre

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La marque Milka ouvre une boutique éphémère au Havre (Seine-Maritime) : l'occasion de faire la promotion de sa nouvelle pâte à tartiner et de ses chocolats.

La marque Milka ouvre une boutique éphémère au Havre (Seine-Maritime) : l’occasion de faire la promotion de sa nouvelle pâte à tartiner et de ses chocolats. (©Capture d’écran / YouTube)

Voilà une nouvelle qui devrait faire plaisir aux gourmands ! La marmotte ne sera peut-être pas sur place pour mettre le chocolat dans le papier alu, mais la marque Milka a ouvert au Havre (Seine-Maritime), mardi 5 février 2019, une boutique éphémère 100 % dédiée à ses produits.

Chocolats, biscuits et pâte à tartiner

C’est plus précisément au sein de la galerie Auchan Grand Cap, située dans le quartier de Mont-Gaillard, que la célèbre marque de chocolat s’installe. Dans les rayons, on trouvera bien sûr le nouveau produit phare de la marque, Patamilka, une pâte à tartiner inspirée de son chocolat au lait.

LIRE AUSSI. VIDEO. « Mais bien sûr » : la marmotte de Milka est de retour

Seront également à (re)découvrir, les tablettes de la célèbre marque qui se déclinent sur tous les tons ou presque avec des goûts noisettes, caramel ou riz soufflé, mais aussi Daim®, Oreo® ou encore Granola®, tout comme les confiseries et tous les biscuits et cookies développés par Milka ces dernières années.

Attention, il s’agit là d’une boutique éphémère, qui ferma donc ses portes samedi 16 février !

Avis à tous les gourmands…la boutique Milka vient d'ouvrir ses portes dans notre galerie.Beaucoup de produits, pas…

Publiée par Auchan Le Havre sur Mardi 5 février 2019

Informations pratiques
Centre commercial Le Grand Cap Auchan Le Havre.
Boutique ouverte de 10 heures à 20 heures.

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Marlène Schiappa en Lot-et-Garonne, lundi 11 février

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La secrétaire d'Etat vient participer à un débat, à l'invitation du député local, Olivier Damaisin.

La secrétaire d’Etat vient participer à un débat, à l’invitation du député local, Olivier Damaisin. (©Wikipédia)

Le député de la troisième circonscription de Lot-et-Garonne, Olivier Damaisin, vient de le confirmer par communiqué: la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, la très médiatique Marlène Schiappa, viendra en Lot-et-Garonne, lundi 11 février.

Plus précisément à Sainte-Livrade, à 17h, dans le cadre du Grand débat national, et « à l’invitation d’Olivier Damaisin ».

Le thème de la réunion

Le thème à l’origine de jeunes femmes « gilets jaunes » de Sainte-Livrade sera consacré à l’égalité hommes/femmes, la place des femmes dans notre société, aux difficultés que rencontrent les familles, les familles monoparentales notamment, les femmes isolées.

A lire aussi: Tonneins aussi aura son grand débat

Le rendez-vous a été fixé à la salle polyvalente Charles de Cacqueray, 23 avenue Jean Moulin, à Sainte-Livrade. 

Olivier Damaisin n’oublie par de « remercier vivement le maire de Sainte-Livrade, M. Pudal, ses équipes, pour leur mobilisation et leur aide, ainsi que les services de la sous-préfecture et de la préfecture pour leur réactivité et leur support dans l’organisation de cette réunion publique ».

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Val-d'Oise. Le gala du Multi-Boxing Club de Persan sur Canal + Sport

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Le Persanais Karrar Hammodi (à gauche) sera l'une des têtes d'affiche de la 9 Nuit des combattants, gala international de boxe pieds-poings retransmis sur Canal + Sport.

Le Persanais Karrar Hammodi (à gauche) sera l’une des têtes d’affiche de la 9 Nuit des combattants, gala international de boxe pieds-poings retransmis sur Canal + Sport. (©D.R.)

Le Multi-Boxing Club de Persan (Mbp, Val-d’Oise) organisera en 2019 l’un de ses plus grands événements au gymnase Jacques-Duclos.

« Le samedi 6 avril à partir de 19h, la 9e édition de notre gala, La Nuit des combattants, aura une dimension internationale. En pancrace 93 kg (3×5′), nous accueillerons la revanche entre notre représentant Karrar Hammodi et le Marocain Hassen Rahat (lauréat de la ceinture Hfc11 en 2017 en Mma). Une affiche attendue, qui aurait dû initialement avoir lieu en septembre dernier à Bâle (Suisse). Ce devrait être l’une des rencontres les plus spectaculaires de la soirée, parmi les treize combats proposés », annonce le président Hassan Azza.

Une revanche pour Karrar Hammodi ?

Plusieurs autres combattants persanais seront au programme. En préparation de la défense de son titre de champion du monde, Mohamed Karbal défiera l’Italien Lilo Picchi (K1 3×3′, – 63,5 kg).

En muay thaï +91 kg, Fabrice Gnedré, qui affrontera dans la foulée Nicolas Guéret en finale du Championnat de France pro des poids lourds, rencontrera le redoutable Brandon Mobi (10 victoires en 13 combats). Enfin, en boxe éducative, Quentin Bonix (champion Île-de-France cadet des – 50 kg en muay thaï) sera la principale attraction.

« Notre compétition, soutenue par le Conseil départemental, la préfecture, la Ville de Persan, l’Oms, Val-d’Oise Habitat, Axa Assurances et Qfd, sera retransmise pour la première fois en direct, sur la chaîne Canal + Sport. La récompense de près de dix ans d’efforts », souligne Hassan Azza, qui a planifié à cette occasion les rencontres internationales de Wilfried Carien face à l’Italien Gargano (K1, – 91 kg) et d’Isaev Hasambek contre l’Italien Senatore (pancrace, – 65 kg) et la prochaine échéance d’Audrey Serrier, lauréate de la Coupe de France de kickboxing en 2017.

Julien BIGORNE

L'affiche du gala.

L’affiche du gala. (©.)

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Dans le centre-ville de Louviers, un bras de l'Eure légèrement pollué par des hydrocarbures

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Un boudin absorbant a été installé par les services de la communauté d'agglomération pour parer au problème de pollution.

Un boudin absorbant a été installé par les services de la communauté d’agglomération pour parer au problème de pollution. (©La Dépêche de Louviers)

Ce lundi 4 février, dans l’après-midi, les services de la communauté d’agglomération Seine-Eure ont été avertis de l’existence d’un problème de pollution aux hydrocarbures dans le centre-ville de Louviers, notamment au niveau de La Poste.

L’eau semblait en effet légèrement plus trouble que d’accoutumée, ce qui a alerté des passants qui ont rapidement remarqué le phénomène et l’ont notifié sur les réseaux sociaux.

« C’est une petite pollution, rassure la collectivité. On a installé un piège à hydrocarbures, sous forme d’un boudin absorbant. On va essayer de pomper et de voir d’où ça peut provenir. »

Une intervention rapide

Pour l’instant, l’origine du problème n’est pas clairement identifié, mais les précipitations ont pu entraîner un « lessivage des routes », explique la communauté d’agglomération.

Le boudin a été installé vers 16 h 30, soit environ une heure après que l’alerte n’ait été donnée. Toute fois, le service chargé de la qualité de l’eau se veut rassurant. « Ça n’a pas eu de conséquences sur les poissons, par exemple. Mais il faudra surveiller cela », indique, prudent, un responsable. 

Cyrille Crespy

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Pilier droit, Willemse, centre : que feriez-vous à la place de Jacques Brunel face à l'Angleterre ?

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Le sélectionneur du XV de France, Jacques Brunel.

Le sélectionneur du XV de France, Jacques Brunel. (©Icon Sport)

La pression est sur les épaules de Jacques Brunel. Battu d’entrée par le pays de Galles, le sélectionner du XV de France joue gros lors du déplacement dimanche 10 février en Angleterre. Le sorcier gersois va-t-il revoir tous ses plans ? Va-t-il s’appuyer sur les éléments qui ont brillé lors du premier acte contre le XV du Poireau ? Certains joueurs sont incertains et d’autres sur la sellette. Actu Rugby zoome sur trois postes. On attend vos choix en réponse…

LIRE AUSSI : XV de France. Un duo Ntamack – Fickou au centre face à l’Angleterre ?

Pilier droit : Avec ou sans Atonio ?

Le contexte. Le pilier droit rochelais Uini Atonio a été touché à un genou lors du premier match face au pays de Galles. Le staff du XV de France, bien conscient qu’il n’a guère de solution à ce poste, se laisse entre 24 et 48h pour juger de la présence ou non du solide gaillard face à l’Angleterre. Atonio s’est entraîné ce mardi mais il n’a pas pris part à l’entraînement avec contact. Par ailleurs, sa prestation contre le XV du Poireau avait été décevante, éprouvant bien des difficultés.

Les choix possibles. Derrière Atonio, il reste Demba Bamba et Dorian Aldegheri. Le premier nommé ne compte que deux sélections et jouent en Pro D2. Le second n’a encore jamais porté le maillot du XV de France.

L’avis d’Actu Rugby. Si Atonio peut jouer, le staff du XV de France le mettra titulaire. Surtout qu’en face, Mako Vunipola est un sacré client. Si le Rochelais doit renoncer, on opte pour le choix d’Aldegheri, vrai pilier de mêlée. Bamba a montré ses limites contre le pays de Galles dans ce secteur. Il pourrait faire plus de bien en fin de partie.

LIRE AUSSI : XV de France. Uini Atonio et Wesley Fofana vont-ils être remplacés avant d’affronter l’Angleterre ?

Felix Lambey, deuxième ligne de Lyon, a été sélectionné à une reprise en équipe de France.

Felix Lambey, deuxième ligne de Lyon, a fait une excellente rentrée contre le pays de Galles. (©Icon Sport)

Deuxième ligne : Lambey in, Willemse out ?

Le contexte. Avec le forfait avant même le début de la compétition de Bernard Le Roux, le XV de France s’est retrouvé avec uniquement trois deuxième ligne. Contre le pays de Galles, force est de constater que la deuxième ligne française n’a pas été à son avantage. Paul Willemse, pour sa première, a eu un rendement des plus quelconques alors que Sébastien Vahaamahina est coupable sur l’essai de la victoire des Gallois.

Les choix possibles. Il y en a trois : Paul Willemse, Sébastien Vahaamahina et Félix Lambey, auteur d’une entrée en jeu vraiment remarquée. Il y a l’option Arthur Iturria, mais il semble indéboulonnable désormais en troisième ligne aile.

L’avis d’Actu Rugby. Félix Lambey mériterait vraiment d’avoir sa chance. Pourquoi ne pas le tester avec Willemse ?

Wesley Fofana (XV de France) a été victime d'une béquille à une cuisse face au pays de Galles.

Wesley Fofana (XV de France) a été victime d’une béquille à une cuisse face au pays de Galles. (©Icon Sport)

Centre : Qui pour remplacer Wesley Fofana ?

Le contexte. Titulaire contre le pays de Galles, Wesley Fofana a reçu une béquille sur une cuisse. Le Clermontois est incertain et, comme pour Atonio, une décision sera prise d’ici peu. Il s’est entraîné ce mardi, mais lui aussi a évité les contacts. Face au tandem anglais Tuilagi – Slade impressionnant lors de l’exploit en Irlande, il sera impossible de ne pas être à 100 %

Les choix possibles. Là, il y a du choix. Romain Ntamack et Geoffrey Doumayrou étaient sur la feuille de match contre le pays de Galles. Le Parisien Gaël Fickou est, lui, rentré en cours de match sur une aile. En tribunes, Mathieu Bastareaud a rongé son frein.

L’avis d’Actu Rugby. Le duo Ntamack – Fickou fait rêver. Selon Midi Olympique, ce serait l’option privilégiée. Dans ce cas-là, cela signifierait l’absence de Wesley Fofana. Mais dans cette optique, il serait bien de placer Mathieu Bastareaud sur le banc…

Et vous, quels choix feriez-vous à ces trois postes ? Laissez votre commentaire sur notre page Facebook… 

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Les tipis du bonheur de vivre. Indian legends, un spectacle inédit à Brûlon

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Jean Lemoro (créateur du spectacle) avec Kevin Dust (un amérindien Crow) et Alain LLorca qui a écrit la musique de la chanson Indian Legend.

Jean Lemoro (créateur du spectacle) avec Kevin Dust (un amérindien Crow) et Alain LLorca qui a écrit la musique de la chanson Indian Legend. (©DR)

Jean Lemoro organise les 13 et 14 septembre 2019, le premier spectacle sur les indiens d’Amérique. Installé depuis 2003 à Maigné puis en 2008 à Brûlon, Jean Lemoro peut être fier du parcours réalisé grâce à la création du camp, les Tipis du Bonheur de vivre. Aujourd’hui, avec 20 tipis disponibles, il précise : 

 C’est le plus grand camp en Europe.

Si la formule fonctionne toujours c’est aussi grâce à l’ambiance qui y règne. Aux Tipis du bonheur de vivre, les touristes dorment dans un lieu insolite mais pas seulement… « C’est un esprit avant tout familial, bienveillant. Un lieu de bien-être ». Et puis, il y a toujours cette volonté du gérant : « Faire connaître la culture amérindienne ».

A LIRE AUSSI. « La légende c’est nous », le nouveau clip du spectacle Indians Legend à Brûlon

 J’ai la certitude que les peuples premiers qui ont gardé cette sagesse ont des choses à nous enseigner.

Alors pour continuer sur ce chemin, il a décidé de créer un spectacle baptisé « Indian legends ».

Hors de question pour lui de faire les choses à moitié. Après 3 années d’écriture, c’est un véritable hommage au peuple amérindien qui a été imaginé. L’histoire, la culture, la manière de vivre des Amérindiens sont retracées dans tout le spectacle à travers 12 tableaux différents.

Pour mettre en scène un spectacle de cette envergure, il fallait trouver un producteur capable de se lancer dans l’aventure. C’est chose faite grâce à Hugues Gentelet qui est connu pour être à l’origine de la tournée « RFM Party 80 ».

Pourquoi le faire à Brûlon ? « Je ne voyais pas le faire autre part qu’à Brûlon. C’est une manière de remercier la ville, la région, le département et tous nos partenaires », explique Jean Lemoro.

Un projet fédérateur

C’est également l’occasion pour les acteurs locaux de s’investir. « Depuis octobre, à l’AMFR de Coulans-sur-Gée, les jeunes fabriquent des vêtements et il y en a certaines qui vont être figurants ». Il poursuit : « Des élèves de Coulans-sur-Gée vont également décorer tous les commerçants pour annoncer le spectacle ».

L’histoire

Différents thèmes sont abordés tout au long du spectacle : le respect de la femme, le thème de l’écologie, la hoop danse (la danse des cerceaux), les chevaux, les bisons… mais aussi les préceptes et les valeurs des Amérindiens. Le fil conducteur de départ est « une adolescente qui va vers son grand-père et lui explique qu’elle n’a pas envie d’aller au traditionnel « Pow wow ». Appuyant sur le fait que c’est un peuple qui se meurt. Phrase à laquelle son grand-père lui répond : « il faut que je te raconte notre histoire » ».

Entremêlant musique, danse, théâtre, le spectacle Indian Legends promet d’être surprenant. Sur scène, le public découvrira des danseurs amérindiens qui ont traversé l’Atlantique uniquement pour eux. « J’ai moi-même sélectionné les danseurs. Il y a aura aussi des chanteurs », explique Jean Lemoro. Il y aura notamment Jerry Hunter, « l’un des plus grands danseurs au Québec ».

Une organisation Impressionnante

Au total 6000 place sont disponibles. 3000 pour chaque soir. Aujourd’hui, 30 personnes travaillent sur le spectacle, « 140 pour la semaine de préparation ». Sans parler de la mise en place du spectacle entre le son, le montage du son, les costumes, la promotion… Et puis la venue des Amérindiens à gérer à partir du 9 septembre.

Jean Lemoro n’est donc pas près de compter ses heures. Il a même tout prévu et pour faire patienter le public jusqu’en septembre. Ce passionné a lancé le 12 janvier dernier un clip baptisé « Indian Legend, la légende c’est nous », mis en musique par Alain Llorca (du groupe Gold) et réalisé par Hugo Dessauge. Danses amérindiennes, contes, chants traditionnels… Les images du clip ont été tournées à la fois en France aux Tipis du Bonheur de Vivre à Brûlon et aux Etats-Unis à Yellowstone et à la Crow Fair (Montana) donnent un petit avant-goût du grand spectacle de septembre.

Pratique : Indian Legends, 13 et 14 septembre à 20h. Aux Tipis du Bonheur de Vivre. Billetterie : points de vente habituels et internet. Infoline/hébergements : 02 43 95 00 60, info@valledelasarthe. fr

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Aumale. M6 lance un appel à candidatures pour une nouvelle émission de vente aux enchères

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Envie de connaître la valeur de l'un de vos objets ?

Envie de connaître la valeur de l’un de vos objets ? (©Le Réveil)

La chaine M6 a sollicité la mairie d’Aumale pour lancer un appel à candidatures pour réaliser le casting d’une nouvelle émission de télévision sur le secteur de la vallée de la Bresle.

Un objet ? un projet ?

Vous avez un ou plusieurs objets à vendre ? Vous souhaitez les faire expertiser et les vendre au meilleur prix ? Ou bien encore un événement à réaliser à plusieurs et vous souhaitez le financer en vendant un ou plusieurs objets ? C’est l’annonce envoyée à la mairie d’Aumale par M6 pour tenter de recruter de futurs candidats. Vous êtes intéressés ? Alors rien de plus facile, il suffit de vous inscrire sur :https://www.shortaudition.com/prendreouenchere

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Toulouse : après l'incendie, le centre des impôts de Rangueil fermé pour une durée indéterminée

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Le centre des impôts de Rangueil reste fermé au public.

Le centre des impôts de Rangueil reste fermé au public. (©©VDML)

À Toulouse, le centre des finances publiques de Rangueil a été touché par un incendie volontaire, jeudi 31 janvier 2019. Un feu de pneus est à l’origine du sinistre qui s’est déclaré aux alentours de 3 heures du matin.

LIRE AUSSI : Toulouse : un centre des impôts touché par un incendie criminel, une enquête ouverte

Pas d’accueil au public pour une durée indéterminée

Les flammes ont fortement dégradé l’entrée, à tel point que le bâtiment ne peut plus recevoir de public pour une durée indéterminée. Hugues Perrin, directeur régional des finances publiques d’Occitanie et du département de la Haute-Garonne, est revenu sur l’incendie :

On cherche des solutions, mais ce n’est pas évident. On essaie de faire très vite pour les travaux », explique-t-il, rappelant que le coût des dégâts serait « non-négligeable.

Les dégâts minimisés par l’acte de bravoure du gardien

Lors de cet acte malveillant, le gardien des lieux a été légèrement intoxiqué par les fumées générées par l’incendie. « Il a un appartement sur place. Il a été prévenu par une alarme. Il est courageusement intervenu avec un extincteur pour éteindre l’incendie avant même que les pompiers n’arrivent », raconte Hugues Perrin. 

Pas de chômage partiel

Sans cette intervention courageuse, les dégâts auraient pu être plus importants, puisque les flammes auraient pu atteindre le bâtiment : « Les bureaux situés au-dessus de l’entrée sont neutralisés à cause des fumées et des dépôts nocifs. Les autres bureaux restent accessibles », indique-t-il, rappelant qu’il n’y aura pas de chômage technique.

En attendant, l’enquête suit son cours. Des policiers et de gendarmes effectuent des rondes autour du centre pour prévenir de toute récidive.

Thibaut Calatayud

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A Mantilly, un gîte de 12 couchages aménagé dans une longère

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Les propriétaires du gîte de Bel air, Annick et Lucien Ramard.

Annick et Lucien Ramard sont les propriétaires du gîte de Bel air à Mantilly (Orne).

Le gîte de Bel air à Mantilly (Orne) est un nouvel accueil normand. C’est aussi la renaissance d’une maison familiale. Les propriétaires, Lucien et Annick Ramard expliquent leur projet à l’origine. 

J’ai souhaité conserver le patrimoine familial et le faire vivre.Notre projet de départ était un gîte classique mais au fur et à mesure que le projet avançait et vue l’étendue des travaux de rénovation, nous avons décidé de nous rediriger vers un établissement recevant du public, avec des normes d’accueil différentes

Un budget multiplié par deux

Ce nouveau concept a multiplié le budget initialement prévu par deux. « Je n’ai demandé aucune subvention, c’était un souhait. Je suis maître chez moi », aime à souligner malicieusement le propriétaire. Je ne verrai pas le retour sur investissement, il sera pour mes enfants. Je remercie le conseil municipal qui a soutenu le projet et a été très réactif. Le gîte a été rapidement relié au tout à l’égout et une borne incendie obligatoire a été posée sur le terrain ». L’artisanat local a été majoritairement sollicité sur les travaux de rénovation : électricité, maçonnerie, charpente…

Accueil de groupes

Niché sur ses 4 ha de verdure, ce logement d’environ 320 m² saura sans doute séduire les touristes de passage. Il possède 6 chambres avec 12 couchages individuels, TV, salle d’eau, WC dans chacune d’elles.

Contact : 06.80.06.11.36 ou belair.mantilly@gmail.com

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Sud Seine-et-Marne. Artisan boulanger : un métier en voie de disparition ?

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Eric Fourrey, sa femme Flora, et leurs deux filles sont installés à Moret-sur-Loing depuis 5 ans et leur boulangerie emploie 11 personnes

Eric Fourrey, sa femme Flora, et leurs deux filles sont installés à Moret-sur-Loing depuis 5 ans et leur boulangerie emploie 11 personnes (©la Rep77)

Bientôt plus de boulangers dans nos petites villes et villages ruraux de Seine-et-Marne ? Notre département est non seulement le plus rural d’Ile-de-France, mais c’est aussi celui où les franchises boulangères connaissent une importante croissance. La semaine dernière, la Maison de la Boulangerie a adressé au Président de la République une lettre faisant état d’un triste état des lieux.

Faillite

Les boulangeries représentent un tiers des faillites d’entreprises dans le secteur agro-alimentaire. La faute à qui ? D’abord à notre façon de consommer qui a évolué. Aujourd’hui, nous consommons trois fois moins de pain qu’en 1950, et nos choix sont plus variés.

Flambée des prix

S’ajoutent aussi la hausse vertigineuse du coût des matières premières avec en tête le beurre, mais aussi les ingrédients comme les noix, les amandes. « Au Faubourg de l’Écluse, nous avons fait le choix de la qualité et cela devient de plus en plus difficile de proposer des produits sans augmenter le prix de vente » confie Eric Fourrey, boulanger à Moret-sur-Loing, avant de poursuivre : « Le coût des matières premières ne cesse d’augmenter. Nos très lourdes charges nous empêchent d’investir. Comment faire face quand les prix d’achat des enseignes franchisées sont 30 % inférieurs aux nôtres ? Quand ils dépendent d’une convention collective différente des artisans boulangers-pâtissiers ? Ils bradent quand nous, nous valorisons, nos produits mais surtout nos équipes. C’est le pot de terre contre le pot de fer. »

Pour la Saint-Valentin, une création exclusive composée de biscuit viennois, praliné feuilletine chocolat blanc, coque inspiration fraise et amandes torréfiées, crémeux chocolat blanc et vanille de Madagascar, cœur passion et fraise.

Pour la Saint-Valentin, une création exclusive composée de biscuit viennois, praliné feuilletine chocolat blanc, coque inspiration fraise et amandes torréfiées, crémeux chocolat blanc et vanille de Madagascar, cœur passion et fraise. (©Au Faubourg de l’Ecluse)

Marie Blachère

Un magasin Grand Frais doit s’installer bientôt sur le pôle économique des Renardières, à Écuelles, situé à proximité, synonyme d’installation d’une boulangerie franchisée « où l’on vend des baguettes et autres produits à prix cassés, où les employés ne sont pas qualifiés ni valorisés. Certes, cela ferait de l’emploi, mais juste pour en détruire d’autres. Une demande de permis de construire à été déposé, le projet est en cours de validation et a été annoncé par M. Jean-Philippe Fontugne. C’est incompréhensible de laisser une telle enseigne s’installer si près du centre-ville. Cela va impacter de nombreux commerçants, pas uniquement nous comme nous pouvons l’entendre. Cette situation s’est déjà produite dans plusieurs communes de France, le constat est édifiant » s’inquiète Flora Fourrey.

Car l’installation d’un supermarché sur les hauteurs d’Ecuelles va mettre en concurrence les commerces du centre-ville, et pas seulement la boulangerie de Flora et Eric.

Suppressions d’emploi

Si le projet aboutit et voit l’ouverture d’une franchise boulangère, Flora sera contrainte de licencier du personnel : « Nous ne pouvons imaginer devoir nous séparer d’un membre de notre équipe, nous les avons formés, nous travaillons ensemble depuis plusieurs années maintenant. Nous sommes unis et soudés. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir les emplois de chacun d’entre eux. Là est notre priorité ».

Eric Fourrey a reçu de nombreux prix pour ses créations

Eric Fourrey a reçu de nombreux prix pour ses créations (©Au Faubourg de l’Ecluse)

Pas de boulangerie franchisée ?

Jean-Philippe Fontugne, maire délégué d’Écuelles et en charge du développement local et du tourisme au sein de la Communauté de communes, précise qu’un promoteur a déposé un permis de construire sur le pôle des Renardières pour installer l’enseigne Lidl  : « Le promoteur a entrepris des négociations avec les magasins « Grand Frais », dont l’étude de chalandise de celui de Varennes-sur-Seine indique une grande évasion commerciale de notre territoire et du secteur de Fontainebleau. Ce projet est plus sensible pour les commerces locaux, et nous avons obtenu que le permis de construire soit présenté sans la boulangerie « Marie Blachère » pour ne pas créer de concurrence directe avec les boulangeries du secteur ».

Des propos qui ne rassurent cependant pas Flora, qui craint une ouverture en deux temps : « Le « Grand Frais » demande un permis de construire sans Marie Blachère parce que les communes visualisent l’impact que cela peut avoir sur les boulangers-pâtissiers artisanaux. Après quelques mois d’ouverture du Grand Frais, Marie-Blachère s’ouvre. Les 2 enseignes sont liées puisque propriétaires d’une même famille, le père d’un côté, la fille de l’autre. L’idée est qu’ils sont propriétaires de leurs locaux et qu’ils peuvent y faire ce qu’ils souhaitent. Sauf qu’à ce moment là, personne ne peut plus rien faire et il sera trop tard, ils feront ce qu’ils voudront. »

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Municipales 2020. Romain Cujives (PS) : « Toulouse veut redevenir fière d'avoir un grand maire »

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L'élu d'opposition à la mairie de Touloiuse Romain Cujives est candidat à la candidature du PS pour les élections municipales de 2020 à Toulouse

L’élu d’opposition à la mairie de Toulouse Romain Cujives est candidat à la candidature du PS pour les élections municipales de 2020 à Toulouse (©DR)

Romain Cujives est élu d’opposition à la mairie de Toulouse et à Toulouse Métropole depuis 2014, après avoir été l’adjoint de Pierre Cohen (PS) en charge de la politique des jeunes de 2008 à 2014. À un peu plus d’un an des élections municipales de 2020, il est, avec le sénateur Claude Raynal, le seul candidat déclaré pour la gauche à la mairie de Toulouse. Dans un livre récemment publié, il formule plus de 200 propositions aux Toulousains et piaffe aujourd’hui d’impatience de lancer le grand débat politique dont sa famille politique tarde à s’emparer. Interview. 

LIRE AUSSI : Dans un livre, Romain Cujives (PS) dévoile 200 idées pour Toulouse

Actu Toulouse : La crise des gilets jaunes dure. Quels enseignements un candidat aux prochaines élections municipales peut-il tirer de ce mouvement ?

Romain Cujives : « Ce mouvement est d’abord celui des gens de la France périphérique qui se sentent les oubliés des politiques publiques depuis très longtemps. Mais cette réalité existe aussi à Toulouse. Elle s’exprime dans les faubourgs de la Ville rose, où des concitoyens, grevés par la hausse incessante de l’immobilier, la progression des impôts locaux, des taxes se demandent s’ils pourront continuer de vivre à Toulouse, s’ils ne doivent pas décider de partir justement vers la périphérie.

Toulouse se fragmente : un hypercentre pour des ingénieurs et businessmen, des faubourgs qui se demandent comment payer ses fins de mois.

Les gens sont à juste titre en colère. Je soutiens leur colère et leur combat. À cette heure, notre responsabilité est de réaliser une ville qui protège ».

Encadrement des loyers et caution solidaire

A.T. : « Une ville qui protège »… Comment voyez vous cela ?

R.C. : « Un maire qui ne sait pas protéger sa ville contre les désordres de la mondialisation, de la vie, de tout ce qu’il peut arriver à n’importe qui d’entre nous manque à ses devoirs. Un maire doit protéger les plus fragiles et pas taxer leur quotidien. Concrètement, le premier enjeu est celui du logement. La cherté de l’immobilier repousse le Toulousain en périphérie. Je discutais récemment avec une infirmière éprouvant des difficultés à se loger car son compagnon est autoentrepreneur, un profil qui ne rassurerait pas les bailleurs. C’est insupportable. Deux réponses : pratiquer enfin l’encadrement des loyers et mettre en place une caution solidaire universelle. 

Une ville protège aussi ses commerçants. Elle doit les protéger contre le désordre provoquer par l’ultralibéralisme. Un hypercentre ne peut être seulement le terreau des agences immobilières, des grandes enseignes type Zara et Massimo Dutti. Je veux renouer avec le « petit » commerce de centre-ville. Pour ce faire : là aussi, il faut installer l’encadrement des loyers des baux commerciaux.

Je veux aussi un moratoire sur le développement commercial, en stoppant toute nouvelle implantation de grande surface commerciale. 

Démocratie : un conseil municipal citoyen

A.T. : En creux du mouvement des gilets jaunes s’exprime une forme de péril démocratique, républicain, une impression que le lien de confiance entre le citoyen et ses représentants tend à se rompre de plus en plus. Faut-il changer le fonctionnement de la décision municipale ?

R.C. : « Oui : nous avons clairement dix ans de retard ! Et je prône une profonde rupture. Première piste que je souhaite développer : la mise en place d’un conseil municipal citoyen, formé de Toulousains tirés au sort. 

Autant de citoyens qui deviendraient force de proposition, force de contrôle et aussi un observatoire indépendant des engagements de campagne du candidat élu

On peut imaginer qu’une fois par an cette assemblée soit capable de dire au maire : ‘Vous aviez dit cela, voilà où nous en sommes’. Il nous faut également engager à tout prix les citoyens dans les différents jurys de concours de la ville ». 

A.T. : Vous êtes aujourd’hui concrètement en pré-campagne. Votre livre de 200 propositions est dans les bacs, vous rencontrez les Toulousains. Que vous disent-ils, quels sont les thèmes sur lesquels vous êtes interpellés ?

R.C. : « Les Toulousains veulent débattre du fond. Et rapidement. En résumé : est-ce que je vis mieux en 2020 qu’en 2014 à Toulouse ? La réponse est non. Que me propose-t-on comme alternative au plan d’une philosophie générale, puis sur les grands dossiers de notre quotidien ? Les gens veulent des propositions et en discuter.

Les Toulousains réclament aussi le droit de vivre dans une métropole qui gagne et dont ils seraient fiers.

Je vais plus loin : Toulouse veut redevenir fière d’avoir un grand maire. C’est-à-dire un maire dont les idées passent avant les chicayas, qui ne se contente pas d’ajustements, de promesses en l’air, de calculs politiques, mais construisant une politique radicalement différente qui transforme la ville. 

« Je ne reviendrai pas sur la 3e ligne de métro »

A.T. : En quoi seriez-vous un plus grand maire que Jean-Luc Moudenc ou ses prédécesseurs ?

R.C. : « Un exemple. Celui, prégnant, des transports : si les responsables politiques d’hier avait été plus responsables, le métro serait déjà à Labège, le tram serait déjà à la gare, le téléphérique serait déjà en place. Les municipalités successives n’ont eu de cesse de détricoter leurs travaux successifs. Stop !

On a trop longtemps géré cette ville comme un petit responsable qui ne se rend pas compte que l’on est dans une métropole européenne !

Si je devais être désigné puis élu, je ne reviendrai par exemple pas sur le projet de 3e de ligne de métro du maire sortant. Ce n’est pas mon projet, il mobilise beaucoup d’argent mais il faut être responsable. J’aurai même la volonté d’améliorer ce projet et vous m’entendrez sur cette question dès l’ouverture de l’enquête publique. 

Sur la question de la mobilité, très urgente car nous passons toujours autant de temps dans nos déplacements, je veux enfin réaliser une gouvernance à l’échelle régionale. C’est aussi le souhait de la présidente de région Carole Delga que je remercie pour son investissement sur le sujet. Ce big-bang institutionnel est obligatoire si l’on veut vraiment agir efficacement. 

Pour une métropole regardée à l’échelle mondiale

A.T. : Dans votre livre, vous portez également une très forte ambition en matière de développement durable. Expliquez nous…

R.C. : « Mon vœu est de bâtir une métropole pionnière résiliente et solidaire du 21e siècle, vous l’avez compris mais également, et c’est une ambition très nouvelle dans l’histoire de la ville, durable. Aujourd’hui, Jean-Luc Moudenc qui, manifestement, s’est bien inspiré de mon livre, parle verdure en ville tout en bétonnant Saint-Aubin et coupant des platanes en plusieurs lieux de la ville.

Je veux une vraie métropole verte. Elle devra être pionnière et être regardée à l’échelle nationale d’ici 6 ans, puis mondiale d’ici 12 ans.

Gérer la petite tranquillité ou changer la ville pour changer la vie, c’est le débat passionnant qui va être proposé aux Toulousains en 2020. Et ça va être génial ! ».

A.T. : C’est un débat qui tarde à émerger, votre famille politique ne parvenant toujours pas à définir une stratégie, commune ou pas, et un leader. Quand le PS désignera-t-il son candidat ?

R.C. : « En octobre 2018, tout le monde était d’accord pour accélérer le calendrier de la désignation. On devait aboutir fin janvier/début février. Mais le processus n’est toujours pas enclenché. Je le regrette. Il faut désigner rapidement notre candidat, parce que le sujet; c’est la transformation de cette ville et pour ça il faut parler aux Toulousains ». 

A.T. : Les Européennes vont provoquer un débat important sur la place, le rôle, le fonctionnement de l’Europe. La gauche n’est absolument pas d’accord sur ces questions. cela peut-il obérer, quasiment en même temps, un large rassemblement des forces de gauche pour les élections municipales ?

R.C. : « Je prône l’union pour les élections européennes comme pour les élections locales. Si on ne s’unit pas : le libéralisme et le conservatisme s’imposeront ». 

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Nouveau à Lille. Avec l’Archimède, de succulents repas servis dans une péniche sur la Deûle

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L’Archimède, un restaurant dans une péniche sur la Deûle, à Lille (Nord).

L’Archimède, un restaurant dans une péniche sur la Deûle, à Lille (Nord). (©Nicolas Demollien/Lille Actu)

Quoi de plus dépaysant qu’un délicieux repas sur l’eau ? C’est exactement ce que propose L’Archimède à Lille (Nord), un nouveau restaurant dans une péniche, installée sur la Deûle près du Champ de Mars.

L’établissement, qui a ouvert ses portes mardi 29 janvier 2019, connaît déjà un joli succès pour ses débuts.

Il nous faut le temps de nous faire connaître. Mais nous avons eu du monde pour notre premier week-end et, surtout, de très bons retours », sourit le gérant David Denizart.

Lire aussi : Nouveau. La Tart’O Mètre débarque à Villeneuve d’Ascq

Retour à la nature

Il faut dire que le lieu a des atouts à faire valoir. Sa taille imposante d’abord 39,5 mètres de long pour 5 mètres de large. De quoi permettre à 130 personnes de se restaurer. Et encore davantage l’été lorsque la terrasse sur le toit du bateau sera ouverte.

Une impression d’immensité agréable, qui donne un sentiment de plénitude.

C’est aussi ce que nous voulons proposer : un coin de nature et de verdure. Un coin paisible. Je crois beaucoup en cet endroit, il y a un intérêt des gens pour les bords d’eau et le Champ de Mars se redynamise », souffle le gérant.

Cerise sur le gâteau : la péniche est accessible très facilement, tout près du Vieux-Lille.

Lire aussi : Nouveau. Les Francs Burgers débarquent à Lille !

Moules-frites !

Côté cuisine, le restaurant mise sur des valeurs sûres. La célèbre moules-frites si chère à Lille mais aussi la carbonnade irlandaise (au whisky et à la bière), le parmentier de canard, le burger ou encore brochettes de poulet fermier ou risotto safrané aux saint-jacques.

Tout est fait maison et nous avons voulu pratiquer des prix abordables », assure le patron.

Les plats vont en effet de 13 à 23 euros. Côté desserts, vous trouverez cheesecakes, tartes tatin, profiteroles et autres glaces bio.

Lire aussi : Lille. L’équipe du Kolor va ouvrir un bar restaurant en forme de carlingue d’avion

Service continu et brunch

A noter que l’établissement est ouvert en service continu, sept jours sur sept. Le dimanche, un brunch est également proposé de 11 h à 15 h.

Nul doute qu’il devrait avoir son petit succès. Encore plus l’été lorsque l’on pourra « bruncher » sur le toit !

La péniche est amarrée avenue Cuvier. Plus de renseignements au 03 20 60 40 62.

Archimède by night… Bientôt… Très bientôt 😉

Publiée par Péniche Archimède sur Vendredi 18 janvier 2019

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Patrimoine. Une exposition évoque la baie de Mont Saint-Michel au temps des bateaux de pêche

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L'équipe de l'écomusée de la baie du Mont-Saint-Michel a effectué trois ans de recherche pour construire cette exposition sur les bateaux de pêche de la baie, les doris et warys.

L’équipe de l’écomusée de la baie du Mont-Saint-Michel a effectué trois ans de recherche pour construire cette exposition sur les bateaux de pêche de la baie, les doris et warys. (©Collection écomusée)

Derrière les vastes baies vitrées de la salle d’exposition temporaire de l’écomusée de la baie du Mont-Saint-Michel à Vains (Manche), Jean-Yves Cocaign, le directeur, a le regard tourné vers le Mont. 

Imaginez cet endroit, aujourd’hui recouvert d’herbus, avec des embarcations tout à côté ». 

Depuis trois ans, l’ethnologue et son équipe enquêtent, croisent les témoignages des anciens pêcheurs à pied de la baie et leur famille pour trouver des fragments de cette activité économique dans la baie du Mont Saint-Michel.

Bateaux à rames et à voile

Le point de départ, ça a été le constat qu’il y a cinquante ans, une cinquantaine de bateaux à rames, à voile et certains à moteur étaient présents dans la baie : au Mont Saint-Michel, à Céaux, à Saint-Jean-le-Thomas, à Genêts…C’est d’autant plus extraordinaire que pendant des millénaires, les pêcheurs travaillaient à pied sur l’estran… »

Bateaux du Canada et d’Amérique

Dans les années 1870, ces professionnels de la mer se sont équipés de filets de plus en plus grands, encombrants et lourds à porter.

C’est à l’occasion de campagnes de pêche à Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon, que les pêcheurs découvrent ces deux types de bateaux, le wary et le doris, qu’ils vont ramener dans la baie ».

Dans la maisonnette qui jouxte l’atelier du saunier et l’espace d’exposition permanent sur la vie dans la baie, les panneaux racontent cette économie de la pêche, son évolution mais aussi les excellents sauveteurs qu’étaient ces pêcheurs.

Des visages à reconnaître

Les uns et les autres y retrouveront un parent ou un visage connu. Car l’écomusée a cette spécificité de s’intéresser à son lieu de vie.

Des objets sont également présentés :

  • les rames du doris du grand-père du dernier pêcheur à pied professionnel de la baie,
  • des ancres,
  • un gilet de sauvetage du Sainte-Thérèse,
  • l’embarcation d’Emmanuel Letellier…
  • Des objets chargés d’histoires,
  • et… un wary, que l’écomusée entend bien restaurer avec l’appui technique d’une association. 

Celui-là ne sera pas fait pour naviguer. Il sera le témoin de l’activité et de l’amour des pêcheurs qui préféraient les laisser mourir près de chez eux plutôt que de les vendre. Le nom qu’il leur donnait était un signe que ces embarcations étaient partie intégrante de la famille », souligne Jean-Yves Cocaign, intarissable sur ce patrimoine immatériel de la baie, qu’il est urgent de préserver.

« Doris et Wary, les bateaux des pêcheurs à pied de la baie du Mont Saint-Michel », à voir tous les jours du samedi 9 février au dimanche 10 mars de 14h à 18h. Ecomusée de la Baie du Mont-Saint-Michel, route du Grouin du Sud, à Vains – Saint-Léonard. Tarifs : adulte 5 €, enfant (7 à 18 ans) 2,50 €. Tél. : 02 33 89 06 06 ; courriel : musee.vains@manche.fr

Jean-Yves Cocaign, le directeur de l’écomusée de la baie à Vains, en appelle à la mémoire des habitants du Sud-Manche. Il collecte toutes pièces de pêche pour enrichir les collections : photos, filets de pêche, rames, embarcations, gilets de sauvetage, témoignages… 

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