
Des enseignes comme Leroy Merlin sont depuis plusieurs semaines ciblées par le mouvement des Gilets jaunes (©Le Penthièvre)
La zone commerciale de Langueux, près de Saint-Brieuc, est placée sous haute surveillance policière ce samedi 15 décembre 2018. Le préfet des Côtes-d’Armor a pris un arrêté interdisant tout rassemblement. Parmi les Gilets jaunes toujours mobilisés, certains envisagent un plan B.
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Depuis le 17 novembre, une trentaine d’interpellations, essentiellement de casseurs, ont eu lieu sur la zone commerciale et des policiers ont été blessés. Le secrétaire général de la préfecture prévient que :
Nous serons beaucoup plus ferme, il n’est pas question de laisser les événements récents se reproduire.
Les effectifs de police et de gendarmerie qui auraient dû être mobilisés pour le match Guingamp-Rennes seront prêts à intervenir en cas de nécessité à Saint-Brieuc et aux alentours.
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Un plan B ?
Parmi les Gilets jaunes de Saint-Brieuc, des dissensions se sont faites jour. Les plus résolus appellent à continuer sur le même mode que les week-ends précédents. D’autres, comme à Lamballe, appellent à des actions plus symboliques.
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L’attaque terroriste survenue à Strasbourg a alimenté des théories complotistes largement relayées sur les réseaux sociaux. Les administrateurs du groupe Le Pouvoir du Peuple 22 ont expressément interdit tout propos de cette nature.
En revanche, des actions ponctuelles demeurent envisagées au cours du week-end. Un plan B serait même envisagé : laisser la zone commerciale de Langueux et occuper un autre lieu, pour l’heure tenu secret.
D’autres groupes émergent, comme Libérons la parole du peuple (LPP22). Avec le souhait de structurer le mouvement :
Nous voulons construire une charte de revendications et de solutions à faire remonter aux pouvoirs publics. Nous sommes très vigilants par rapport aux tentatives de récupérations politiques. Mais pour nous c’est clair : Macron répond à côté de la plaque.