Ils étaient une cinquantaine dans le hall de l’hôtel de ville à venir avant l’ouverture de la séance du conseil municipal ce mercredi 19 décembre 2019.
Les Gilets Jaunes discutent avec les élus dans le hall de l’hôtel de ville. (©Voix du Jura)
Derrière Johann Chapuis qui a pris la parole, ils étaient venus le soutenir et porter la parole des Gilets jaunes qui ont rendu les ronds-points mais sont encore présents un peu plus loin sur les trois sites du bassin dolois : Gevry (déménagé au centre-ville de Tavaux dans l’ex-batiment du restaurant La Promenade), Parcey ( à Villette-les-Dole au centre village) et Rochefort dans un terrain privé juste à côté du rond-point.
« Notre but était de perturber le conseil municipal mais on ne s’attendait pas à ce que les élus discutent avec nous », remarque Johann Chapuis après discussion.
Le maire Jean-Baptise Gagnoux, Jean-Marie Sermier, député et conseiller municipal et les élus du conseil présents les ont écouté et ont discuté avec eux pendant près de 30 minutes.
Les Gilets jaunes demandent un référendum sur la création du RIC (référendum d’initiative citoyenne), leur principale revendication.
« Nous voulons montrer que nous sommes encore là même si les ronds-points ont été rendu aux automobilistes », note Johann Chapuis.
Les Gilets jaunes poursuivent leurs actions coups de poing au jour le jour et prévoient d’occuper des lieux symboliques de la ville.
Selon eux, le mouvement ne s’essouffle pas à Dole, les lieux changent mais la colère est toujours présente et une bonne partie des Gilets jaunes seront présents dans leurs nouveaux QG pour Noël et la Saint-Sylvestre.
« Les semaines passent et rien ne se passe donc nous sommes toujours là, le peuple est dans la rue et va le rester tant qu’il ne sera pas écouté », conclut Yohann Chapuis qui revendique toujours l’absence de leader (Fabrice Schlégel n’était pas au courant de cette présence ce soir).
Le travail de la police est d’anticiper cette présence comme celle ce mercredi matin à l’hôtel des impôts où seule l’une des deux entrées était occupée par les manifestants.