
Gérard Paraisot a annoncé les plus gros travaux qu’allait vivre la commune durant les prochains mois. (©L’Eclaireur)
La cérémonie des vœux a débuté par un retour sur les événements vécus par la commune et ses habitants lors de cette année 2018. Gérard Paraisot a insisté sur la mise en place de la vidéoprotection. Plusieurs caméras ont été installées dans les lieux stratégiques et emblématiques : « Le conseil municipal a fait le choix de sécuriser les bâtiments communaux du centre de Moyenneville (Somme). L’ensemble scolaire, la mairie et son secrétariat, la salle polyvalente et l’atelier communal ont maintenant un œil permanent qui veille sur eux. » L’installation a fait l’objet de subventions.
L’église de Bouillancourt a commencé sa transformation, sa toîture est en pleine rénovation, un chantier trop long au démarrage au goût de certains mais le maire a expliqué qu’il avait fallu beaucoup de temps avant de trouver une entreprise capable d’assurer le chantier.
Un espace cinéraire pour les gens qui souhaitent reposer sur le territoire communal et ont voulu une incinération a été crée, de même qu’un colombarium et un jardin du souvenir.
Un terrain de pétanque a été construit près du complexe sportif.
L’école a fait l’acquisisition d’une classe mobile ordinateur portable ainsi que d’un ordinateur de bureau pour la direction de l’établissement.
Une salle du conseil flambant neuve
La pièce qui fait également office de salle des mariages a été inaugurée en septembre dernier et est désormais accessible à toute la population. Il fallait selon lui passer « au 21e siècle et ne pas avoir la nostalgie des escaliers grinçants et des hauts plafonds » mais au contraire se réjouir de trouver à Moyenneville « des locaux clairs, spacieux, organisés et sécurisés qui vont recueillir une partie de l’histoire de la commune ».
« Tous ces travaux représentent environ 300 000 euros d’investissement » selon le maire.
Les projets
L’éclairage public dans le village n’était pas complet, la rue de Gamaches restait dans l’ombre, une exception qui sera résolue dans les semaines à venir.
Les travaux qui vont monopoliser l’attention communale, c’est ce qui concerne la gestion des eaux de pluie. Ce déversement d’eau est à l’origine d’inondations et de gros dégâts dans plusieurs habitations, il a donc été décidé de canaliser et traiter ce surplus d’eau. Contraint par les prescriptions de l’agence de l’eau Artois Picardie, argumenté par un état de catastrophe naturelle décrété en 2008 sur la commune, 13 puits d’infiltration absorberont les eaux de pluie au plus proche de leur chute. « Des canalisations drainantes infiltreront l’eau au fur et à mesure de sa descente. Et, en cas de pluie exceptionnelles, une canalisation d’un mètre de diamètre enverra l’excédant dans un bassin de rétention implanté au stade de football », a précisé Gérard Paraisot. Une voie de circulation réservée aux piétons devrait voir le jour dans la même zone afin de sécuriser les trajets.
250 000 euros pour se protéger de la pluie
Le coût des travaux est estimé à plus de 250 000 euros, les aides financières auxquelles la municipalité peut prétendre se monte à 96 000 euros, il resterait donc à charge de la commune environ 160 000 euros à payer pour réaliser les travaux. Quoi qu’il en soit, le gros œuvre ne débutera pas avant cet automne.