
Didier Lacroix, le président du Stade Toulousain. (©Actu Toulouse/David Saint-Sernin)
Avant même la victoire à domicile contre Bath (20-17) ce dimanche 20 janvier, le Stade Toulousain savait qu’il était qualifié pour les quarts de finale de la Champions Cup. Ce qu’il ne savait pas encore en revanche, c’était l’identité de son adversaire. En cas de défaite ou de résultat nul, il allait se déplacer chez les Anglais des Saracens ; en cas de simple victoire, c’était un déplacement au Racing 92 qui lui était proposé ; un succès bonifié lui faisait prendre l’avion pour affronter le Leinster, tenant du titre
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Alors qu’ils menaient 17-3 à la mi-temps, les hommes d’Ugo Mola ont été ensuite largement dominés par Bath en seconde période. Ils ont été pris à parti par les internautes à propos de multiples fautes de mains ou de mauvaises exécutions de simples passes. Une stratégie pour ne pas rencontrer les Irlandais en quart de finale ?

Ugo Mola l’entraîneur du Stade Toulousain qui affrontera le Racing 92 en quarts de finale. (©Icon Sport)
Didier Lacroix affirme que son équipe n’a pas réfléchi
Lors de son intervention d’après-match, le président du club s’est confié à France Bleu Occitanie sur ces accusations et a répondu aux internautes qui pointaient du doigt ce « mauvais comportement sportif » :
On est tombé sur une équipe de Bath qui était très performante en seconde mi-temps alors que nous on a marqué le pas. On ne peut pas se permettre de calculer dans ce sport. Si on avait calculé, on n’aurait pas gagné cinq matches dans la compétition.
« Je ne pense pas que ce soit plus facile d’aller au Racing 92 »
Pour la suite de la Champions Cup, le Stade Toulousain devra donc se déplacer au Racing 92. Une rencontre franco-française que Lacroix n’estime pas plus simple qu’un déplacement chez les champions d’Europe en titre du Leinster. Il évoque notamment « la surface différente de la Défense Arena (synthétique), le double déplacement en un court laps de temps chez les Racingman (le 16 février en Top 14) et le fait que les joueurs se connaissent très bien. »
La seule bonne nouvelle, c’est que la France est assurée d’avoir un représentant en demi-finale…
Thomas ALIDIERES