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Grande nouveauté chez les Féminines : 24 joueuses sous contrat fédéral à XV !

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La liste des 24 joueuses à XV sous contrat fédéral est désormais connue.

La liste des 24 joueuses à XV sous contrat fédéral est désormais connue. (©EugénieP)

2018 restera une année marquante pour le rugby féminin avec notamment la mise en place du contrat fédéral à XV. En effet, depuis novembre, 24 joueuses ont signé un contrat d’un an, sur une base de 50% (équivalent temps plein). Alors que les premiers contrats fédéraux féminins sont mis en place en septembre 2014, ils concernaient jusqu’alors uniquement les joueuses du 7.

LIRE AUSSI : France Féminines à 7. Voici les 24 joueuses sous contrat

 Il y a beaucoup de jours où les joueuses sont absentes avec leur employeur, ça représente à peu près un mi-temps. On régularise aujourd’hui, déclare Annick Hayraud, manager de l’équipe de France à XV.

Les 24 joueuses sous contrats à XV

Voici la liste constituée de joueuses confirmées et de jeunes prometteuses :

Lise Arricastre ; Cyrielle Banet ; Camille Boudaud ; Caroline Boujard ; Pauline Bourdon ; Emma Coudert ; Annaëlle Deshayes ; Coumba Diallo ; Céline Ferer ; Audrey Forlani ; Gaëlle Hermet ; Clara Joyeux ; Fiona Lecat ; Romane Ménager ; Marine Ménager ; Safi N’Diaye ; Elise Pignot ; Yanna Rivoalen ; gathe Sochat ; Milena Soloch ; Caroline Thomas ; Dhia-Maïlys Traore ; Laure Touye ; Gabrielle Vernier.

Certaines joueuses qui jouent à XV ne sont pas sur cette liste, à l’image de Jessy Tremouliere, Caroline Drouin, Julie Annery. Elles le sont déjà à 7. D’ailleurs, le staff se laisse la possibilité de tester de nouvelles filles qui ne seraient ni sous contrat à 7, ni à XV (telle que Morgane Peyronnet convoquée pour le Tournoi des Six Nations).

LIRE AUSSI : Féminines. Le groupe retenu pour le Tournoi des Six Nations

Le staff du XV est également sous contrat depuis peu (été 2018). En effet, jusqu’alors, uniquement Lièvremont Olivier était sous contrat avec la FFR. 

  • Hayraud Annick – Manager 
  • Cherouk Samuel – Entraîneur
  • Lievremont Olivier – Entraîneur
  • Huet Romain – Préparateur physique

Hayraud : « Leur donner du confort pour qu’elles puissent mieux se préparer »

Auparavant, les internationales se rendaient disponibles pour le rugby (entraînements, stages, compétitions…) en posant des congés, surtout sans solde (non rémunérés), auprès de leur employeur, à l’image de Safi N’Diaye. « J’en ai pris pendant six ans des congés sans solde ». Une contrainte financière afin d’exercer leur passion, le rugby, à haut niveau. Une contrainte de temps également : mêler sa vie pro, la pratique sportive et sa vie perso ! Le contrat fédéral est une réponse à ces contraintes.

LIRE AUSSISafi N’Diaye, le rugby mais pas que …

L’idée, c’est de leur donner du confort pour qu’elles puissent mieux se préparer. C’est s’entraîner, mais c’est aussi pouvoir avoir des soins, pouvoir récupérer, pouvoir dormir quand elles ont joué en club le dimanche. On ne veut pas les joueuses plus avec nous, sauf sur des années de préparation Coupe monde, souligne Annick Hayraud.

Maintenir un double projet

Le souhait de la FFR, soutenu par le staff, est d’être facilitateur, mais néanmoins de maintenir un projet professionnel en dehors. Une forme d’équilibre pour la joueuse. À la fois, elle peut aménager des temps « rugby », et par ailleurs, garder son emploi, source d’épanouissement et de sens des réalités. Bon nombre de joueuses défendent également la conservation de ce double projet.

Aujourd’hui, si on me propose un 100%, je ne sais pas si ça me plairait. Je pense que de garder un pied sur terre, c’est vraiment pas mal. J’aime le fait d’avoir mon double projet (…). J’aime en fait couper du rugby. Je pense que c’est l’équilibre à avoir aujourd’hui, déclare Caroline Boujard, internationale à XV et salariée au sein d’une enseigne de sport.

Toutefois, plusieurs joueuses (notamment Pauline Bourdon et Cyrielle Banet) n’ont pas pu garder un double projet. Une réduction de temps (à 50%) sur leur poste a été jugée non judicieuse par leur employeur. Elles sont actuellement à mi-temps rugby avec un projet professionnel à reconstruire…

Un mi-temps rugby, est-ce suffisant ? C’est déjà un grand pas de fait vers la reconnaissance du rugby féminin et sa valorisation. La politique de la FFR est de prendre le temps de structurer le rugby féminin afin de ne pas copier ce qui a été fait chez les hommes (et ses « dérives »)… Pour l’heure, un travail a été amorcé avec les clubs qui accueillent et entraînent toute l’année les joueuses concernées afin de les préparer aux mieux. 


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