
Philippe Renaud (à droite) et les membres de l’association Bretagne réunie – Pays de la Mée ne sont pas satisfaits du vote du Conseil départemental de Loire-Atlantique, du 17 décembre 2018. (©Eclaireur)
Les membres de l’association Bretagne Réunie/Pays de la Mée, réagissent suite aux deux délibérations votées par le Conseil départemental de Loire-Atlantique.
Présents au siège du conseil départemental, lundi 17 décembre 2018, pour suivre le débat sur un grand écran mis à la disposition du public, les membres du comité du Pays de la Mée ont suivi avec attention les interventions d’une dizaine d’élu(e)s qui se sont exprimés, suite à l’inscription à l’ordre du jour, de la question de la réunification administrative de la Bretagne.
L’Etat « pas en mesure d’organiser un référendum »
Si le voeu en faveur d’un référendum décisionnel organisé par l’Etat a été très majoritaire, et a pu sembler satisfaire le public, la question du périmètre de consultation n’est pas tranchée. De plus, interrogée par le sénateur Ronan Dantec, la ministre de la cohésion des territoires a répondu que, sans mesures législatives, l’Etat n’est pas en mesure d’organiser un référendum sur le sujet.
Concernant le vote portant sur le droit d’option (processus de réunification), les membres du comité du Pays de la Mée regrettent que ce vote n’ait pas emporté la majorité des voix, et soulignent que sur les 62 élus présents, 30 ont voté contre. Ceux qui étaient favorables, se sont abstenus ou n’ont pas pris part au vote, représentant 32 élus.
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Pour Philippe Renaud, adjoint à Treffieux :
Nous tenons à remercier les conseillers départementaux du nord de notre département qui ont voté « pour » : Yannick Bigaud, Catherine Ciron, Bernard Douaud, Marcel Verger, Danielle Cornet et Bernard Lebeau. A travers leurs votes, ils prouvent qu’ils sont à l’écoute de nos concitoyens.
Bretagne réunie saisira le défenseur des droits
Philippe Renaud rappelle cependant :
La question qui était posée par l’association Bretagne Réunie, portant sur l’organisation par le Département d’une consultation des électeurs, suite à la collecte de plus de 100 000 signatures, n’a pas été prise en compte dans la saisine, et que l’association saisira le tribunal administratif et le défenseur des droits (institution indépendante de l’Etat et inscrite dans la constitution), pour que soit respectée la volonté de la population.