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Un exemple de voie verte, à Toulouse, près du parc de la Maourine. (©Actu Toulouse / H. – O. D.)
Des coulées vertes un peu partout en ville ? Dans le cadre du Plan Guide, présenté le 11 mars 2019, la Ville rose affiche l’ambition de devenir une « ville verte ». Parmi les pistes d’action, le document d’urbanisme aborde la question des liaisons végétales et paysagères à Toulouse :
Généreusement arborées, ces traverses offriront des itinéraires privilégiés pour les piétons et les cyclistes.
Des coulées vertes
L’idée est notamment de « relier les grands secteurs de biodiversité entre eux par des liaisons paysagères traversant les quartiers ». Le Plan Guide cite notamment l’exemple d’une continuité Garonne, Canal, Maourine.
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Des coulées vertes existent déjà à Toulouse. Celle des Amidonniers permet de relier tout un quartier au centre-ville, au niveau de la Manufacture des tabacs et du Bazacle. De plus petits tronçons ont aussi été aménagés, par exemple entre le parc de la Maourine, à Borderouge, et le quartier des Minimes. Un grand souterrain réservé aux piétons et aux cyclistes permet ainsi de traverser la voie ferrée entre l’impasse Barthe (côté Minimes) et l’impasse Vitry (côté Borderouge).
Renforcer les liaisons végétales
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Toulouse Métropole veut développer ses liaisons vertes. (©Toulouse Métropole)
L’ambition affichée dans ce Plan Guide est de « renforcer les liaisons végétales ». À Toulouse, les continuités végétales et les cours d’eau sont naturellement orientés nord-sud. « Pour compléter la végétalisation de la ville, le projet urbain toulousain développe des liaisons vertes d’est en ouest » : entre Jaurès et Argoulets, entre Pech-David, Paul Sabatier et La Terrasse, entre les Ponts-Jumeaux et les Minimes, entre la Garonne, le Canal et le parc de la Maourine…
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Si le maillage transversal est identifié et figure dans le Plan Guide, aucun agenda n’a été communiqué concernant les réalisations. « Il s’agit désormais de dépasser le stade des bonnes intentions », souligne Sébastien Bosvieux, vice-président de l’association 2 pieds 2 roues. Ce responsable associatif relève cependant un « changement positif dans la manière d’appréhender les questions de mobilité en ville » :
Nous ne pouvons que pousser dans ce sens.
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