Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 19401

Cars scolaires : Clisson, Sèvre et Maine agglo n'appliquera pas les tarifs régionaux

$
0
0
Pour les usagers des cars scolaires, il n'y aura pas de changement de tarif à la rentrée prochaine.

Pour les usagers des cars scolaires, il n’y aura pas de changement de tarif à la rentrée prochaine (@archives hebdo de Sèvre et Maine).

A la rentrée prochaine, le prix de l’abonnement aux cars scolaires ne baissera pas pour les familles de la communauté d’agglomération Clisson, Sèvre et Maine. A la différence des communautés de communes, son statut lui permet de ne pas appliquer les tarifs fixés par le conseil régional en octobre dernier, visant à les harmoniser sur tous les Pays-de-la-Loire. Pour l’année scolaire 2019/2020, dans les 5 départements, il en coûtera donc 110 € aux familles pour un enfant transporté (qu’il soit élève en primaire ou dans le secondaire), et 220 € pour deux ou trois enfants, car la collectivité régionale a décidé la gratuité pour le 3e de fratrie.

Tous, sauf pour les 16 communes de la communauté d’agglomération . L’intercommunalité a décidé de maintenir ses tarifs : soit 150 € pour un collégien ou lycéen, et 120 € pour un primaire. « Cela fait une petite hausse de 10 € si on n’a qu’un enfant en primaire ou 40 € si c’est un collégien ou lycéen, mais ça peut en faire une plus importante;, de quelque 200 €, si on a une fratrie avec un lycéen, un collégien et un primaire (ndlr. 420 contre 220 euros avec les tarifs régionaux), » signalait un élu, en marge de l’assemblée. Les tarifs seront aussi plus élevés que dans tous les territoires tout autour de l’agglo (Grandlieu, Montaigu, Beaupréau, Sèvre et Loire...).

Un déficit de 100 000 € par an avec les nouveaux tarifs

Le cadeau de la région est empoisonné pour l’agglomération. L’argument avancé par l’intercommunalité est financier. « Si on appliquait les tarifs de la Région, c’est un déficit de 100 000 € qu’on enregistrerait par an », indiquait Xavier Bonnet, vice-président en charges des transports scolaires au sein de cette collectivité. Trop périlleux en ces temps de tensions budgétaires.

« Il y a un peu plus d’un an après la fusion, quand tous les syndicats intercommunaux de transports scolaires n’ont fait plus qu’un, on a redistribué de l’argent des excédents aux communes. Comme nous vous avions alerté, il aurait été plus prudent de les conserver et appliquer cette baisse, » déplorait Jean-Yves Colas, élu de l’opposition à Haute-Goulaine. « Cela n’aurait fait que reculer le problème d’un an. Ces recettes n’auraient pas permis de tenir plus. Le déficit à combler serait apparu en 2020-2021, » répondait Jean-Guy Cornu, maire d’Aigrefeuille-sur-Maine qui soutenait cette décision qui n’aura reçu que trois votes contre.

Pornic n’a pas pas fait pareil

Au conseil régional, on n’est pas surpris de la décision de l’agglomération. « Elle est autorité organisatrice de la mobilité et donc compétente de droit pour organiser des services de transport scolaire », expliquait Roch Brancour, vice-président régional en charge des transports et de la mobilité. Même si on signalait que Pornic avait de son côté choisi de baisser les tarifs…

 

A noter qu’en parallèle à ce vote, les élus ont délibéré sur un nouveau règlement intérieur. Principaux changements : l’obligation d’avoir un adulte ou un enfant de plus de 11 ans à la montée et à la descente du car pour aider les élèves en maternelle et primaire (jusqu’au CE2) ; l’inscription par un seul responsable légal en cas de garde alternée (et non plus les deux).


Viewing all articles
Browse latest Browse all 19401

Trending Articles