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Cancers pédiatriques en Loire-Atlantique : « Il nous faut trouver une cause commune »

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La salle de l'Escale a fait le plein, jeudi 4 avril, à Sainte-Pazanne.

La salle de l’Escale a fait le plein, jeudi 4 avril, à Sainte-Pazanne. (©Lucile Moy)

Jeudi 4 avril 2019, les autorités sanitaires, l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire, Santé publique France et des médecins du CHU de Nantes ont rencontré la population de Sainte-Pazanne, salle Escale.

Lire aussi : Cancers pédiatriques en Loire-Atlantique : des parents racontent la maladie

Cette réunion publique, à laquelle ont participé la municipalité et le collectif Stop aux cancers de nos enfants, a notamment expliqué en quoi va consister l’enquête épidémiologique sur les cas de cancers pédiatriques survenus depuis fin 2015 dans le secteur.

« Il nous faut trouver une cause commune », a indiqué Thierry Le Guen, chargé de la veille sanitaire à l’ARS.

Les principaux échanges lors de la réunion :

Publiée par Le Courrier du Pays de Retz sur Jeudi 4 avril 2019

21 h : 22 : Franck Nicolon, conseiller régional : « On ne sait pas aujourd’hui s’il y a des causes environnementales. Faut-il croiser les données avec d’autres organismes tels que l’IRSN, la Dreal ?… Des organismes impartiaux. Il existe des moyens et il y a toute une chaîne efficiente. » Réponse : « On a commencé à travailler avec l’IRSN, avec l’Institut national du cancer… Il y a des liens avec la Direction générale de la santé. Tout le monde est sur le pont. »

« Il n’y a pas de mesure de protection à prendre à ce jour »

21 h 10 : « Et maintenant, on rentre chez nous et on fait quoi ? », demande une habitante. Réponse : « Il n’y a pas de mesure de protection à prendre à ce jour. Il faut faire preuve de vigilance et ne pas sombrer dans la psychose. De 2001 à 2014, il y a eu six cas de cancers, de 2016 à 2017, sept cas, et sur la période 2017 à 2019, nous en sommes à deux cas. Je ne sais dire aujourd’hui s’il y a un risque ou pas. On ne sait pas alors on ne peut pas prendre de mesures particulières. Sauf à sensibiliser les médecins, afin qu’ils prennent les bonnes mesures. »

21 h 08 : « Il n’y a pas un gros risque radon, ça n’explique pas tout », indique un technicien.

20 h 58 : « Pour l’instant, il n’y a pas eu d’analyses sur le terrain, indique un médecin. Il ne faut pas chercher n’importe quoi n’importe comment. » Il est ici question du radon. « L’IRSN peut parfaitement faire des mesures, c’est très facile. »

20 h 43 : Une habitante évoque les lignes à haute tension, les ondes avec le wi-fi, le stress, les conditions de sommeil… « Est-ce que ce n’est pas un travail à faire avec le médecin traitant à la base ? »

20 h 40 : Un habitant pose la question des pesticides. Réponse : « Il y a des arrêtés départementaux qui fixent les seuils d’épandage et un dispositif assez complexe. » Un point est fait sur le métam-sodium. « Des règles d’épandage n’ont pas été respectée et des mesures ont été prises. »

« Soumis à aucune pression ni à aucun lobby »

20 h 30 : Un habitant demande quel est le pouvoir des autorités de santé vis-à-vis des politiques. Réponse : « Nous dépendons des politiques. Mais nous ne sommes soumis à aucune pression ni à aucun lobby. Et nous avons les financements pour avoir des équipes qui fonctionnent. Nous sommes des médecins et des scientifiques et il est hors de question que nous cédions à quelque lobby que ce soit. Il y a une volonté commune de répondre à ces problèmes qui nous touchent tous. »

20 h 30 : Un médecin répond : « Nous mêmes, nous sommes démunis sur les causes des cancers. On essaie de compléter petit à petit le puzzle. Pour la délimitation du périmètre d’étude, rien n’est défini. »

20 h 28 : Une maman témoigne, la gorge serrée : « Ma fille est en rémission totale. Est-ce que Les Moutiers-en-Retz, où nous habitons, vont entrer dans la zone d’étude ? J’ai peur que ma deuxième fille tombe malade aussi. »

20 h 26 : En Loire-Atlantique, il y a une registre général des cancers : « Le plus souvent, les cancers pour lesquels on trouve quelque chose, c’est avec les cancers rares. »

« Notre souci est de trouver une cause commune »

20 h 22 : « Notre souci est de trouver une cause commune. Pour l’instant, on ne l’a pas trouvée. »

20 h : Un autre médecin explique que la leucémie reste une maladie rare. Sur le département de la Loire Atlantique à lui seul, elle représente entre 40 et 50 diagnostics par an. « La situation ici est à caractère rarissime », tient-elle à souligner.

Quatre pistes privilégiées

19 h 48 : Quatre pistes sont privilégiées, précise le Dr Thierry Le Guen (ARS, veille sanitaire) : les sols pollués par les hydrocarbures, le benzène dans l’air, les pesticides et le radon.

19 h 44 : Ce soir, ce sera 20 minutes d’introduction avec les médecins et responsables de la santé. Le reste sera dédié aux questions. « Toutes vos questions. »

19 h 35 : Bernard Morilleau, maire de la commune : « Ils ne faut pas qu’elles se sentent seules, martèle-t-il. Nous partageons leurs inquiètudes. »

9 h 30 : la salle de l’Escale est pleine de monde, à Sainte-Pazanne. Le point va bientôt débuter.


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