
Stéphanie Atger est devenue la nouvelle députée de la 6e circonscription de l’Essonne (©DR)
La voici propulsée sur le devant de la scène. Depuis la nomination d’Amélie de Montchalin, appelée a endosser le costume de secrétaire d’Etat en charge des Affaires européennes, Stéphanie Atger a pris du galon. Celle qui était jusqu’à présent suppléante de la nouvelle membre du Gouvernement vient de devenir députée de la 6e circonscription de l’Essonne (Massy-Chilly).
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Elue à Chilly-Mazarin
« C’est une belle surprise », commente simplement cette dernière, qui avoue au passage avoir passé une « journée particulière ». « Depuis ce matin, les choses s’accélèrent, poursuit-elle. Il faut dire que jusqu’à présent, je n’avais jamais eu à occuper de fonctions si élevées« .
Pas encore habituée à son nouveau statut, la quadragénaire n’en est pourtant pas à son premier mandat. En effet, cette native de Sarcelles (93) a déjà occupé un mandat de maire adjoint du côté de Pierrefitte-sur-Seine en Seine-Saint-Denis. Après avoir été élue en charge de la petite enfance entre 2001 et 2008, cette dernière effectue son arrivée en Essonne, à Chilly-Mazarin. « Le maire sortant de l’époque, Gérard Funès, m’avait recrutée sur sa liste. J’y ai effectué un mandat comme conseillère municipale en charge de la démocratie locale », abonde-t-elle.
Après ce mandat, elle décide de quitter le PS, au sein duquel elle milite depuis 1995. « J’avais besoin de prendre un peu de recul, informe-t-elle. Puis en 2016, j’ai vu le projet d’Emmanuel Macron, ça m’a séduit ».
Elle adhère au mouvement de la République en marche et elle rencontre Amélie de Montchalin début 2017. « J’ai beaucoup appris d’elle et nous avons des profils assez complémentaires », estime-t-elle.
Ainsi, Stéphanie Atger assure « être prête à relever le défi », dans un contexte pas forcément tendre pour les élus de la majorité présidentielle. « Je vais poursuivre le travail conduit par Amélie de Montchalin afin de rétablir la situation », promet-elle, avant de glisser un mot sur la crise des Gilets jaunes. « Ce qui m’a beaucoup affectée, c’est la défiance de ce mouvement à l’encontre de la démocratie participative et envers les fondements de la République », lance la nouvelle députée qui fera son entrée dans l’Hémicycle cette semaine.