Les gendarmes ont mis en place un barrage filtrant devant la route d’accès à Alsetex depuis vendredi matin. (©Les Nouvelles de Sablé)
Depuis vendredi 29 mars 2019 en tout début de journée, les gendarmes filtrent l’accès à la route qui mène à l’usine Alsetex à Précigné (Sarthe). Les riverains n’en peuvent plus.
L’usine d’armement est visée par plusieurs collectifs qui appellent à bloquer le site jusqu’à dimanche 31 mars. Deux manifestations ont eu lieu mobilisant peu de personnes.
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Difficile de connaître à l’avance l’écho que pouvait avoir cet appel, d’autant moins que des centaines de personnes s’étaient dites intéressées par l’évènement sur les réseaux sociaux.
Tous les accès bloqués
Pour parer à des actions d’ampleur, les gendarmes sont mobilisés en nombre dans les environs de l’usine, qui est classée Seveso 2.
Pour accéder à l’axe qui mène à l’usine, il faut montrer patte blanche. Les gendarmes laissaient passer les manifestants (et les journalistes) qu’après un contrôle d’identité.
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Les riverains, s’ils peuvent accéder en voiture, sont soumis au même contrôle et après deux jours… c’est le ras-le-bol.
« Honnêtement , c’est un enfer », lâche une riveraine.
Mes parents n’ont pas pu ramener mes enfants chez moi parce que l’accès était bloqué. Nous avons du quitter le travail pour aller les chercher nous même à l’école vendredi soir ».
« Le parcours du combattant pour aller chercher une baguette »
Elle parle de « parcours du combattant pour aller ne serait-ce que chercher une baguette à la boulangerie ».
Elle poursuit.
J’ai du sortir ma pièce d’identité et même un justificatif de domicile quatre fois avant d’arriver à bon port afin de prouver que j’habite bien à Precigné ».
Une action des gilets jaunes qu’elle ne comprend pas.
Clairement , l’usine étant fermée , je ne comprends pas cette démarche, qui au final, ne fédère pas du tout ».
Elle soutenait les gilets jaunes, « maintenant plus du tout ».