
En Italie et aux Emirats arabes unis, les huîtres de Grandcamp-Maisy s’exportent bien. (©La Renaissance le Bessin)
Les huîtres de Jérôme Caillouey, ostréiculteur à Grandcamp-Maisy dans le Bessin (Calvados), s’exportent bien.
En Italie et à Dubaï, les huîtres du Bessin bien représentées
Ses huîtres sont envoyées un peu partout en France et à l’étranger. Elles sont particulièrement appréciées aux Émirats arabes unis.
On travaille vers l’Italie, l’Allemagne, l’Ukraine, la Belgique et Dubaï. Les commandes partent pour beaucoup chez des grossistes qui revendent à leurs clients, explique le patron.
« Ils aiment les huîtres grasses »
À Dubaï, comme en Italie, ce sont les huîtres très charnues qui font le succès de l’entreprise grandcopaise.
Ils aiment les huîtres grasses, celles que l’on a au mois de mai, juin jusqu’au délaitage mi-août. Pour nous, en période d’été, c’est un vrai débouché parce que les grosses huîtres ne sont pas vendues en France, confie le professionnel.
L’entreprise produit trois types d’huîtres : la fine, la petite spéciale et la spéciale cultivée du côté de Géfosse-Fontenay. « Moins nombreuses dans les poches, les huîtres se gavent plus et plus elles deviennent grasses. Plus on part sur le nord, sur Grandcamp, plus les huîtres vont être fines en chair », indique l’ostréiculteur.

Jérôme Caillouey s’est lancé dans le métier il y a 5 ans en reprenant l’entreprise des parents de son épouse. Il emploie une quinzaine de personnes en saison « normale » et monte jusqu’à une cinquantaine de salariés en période de Noël. Chaque année, son atelier produit 180 tonnes d’huîtres. (©VT – La Renaissance le Bessin)
« Le bouche-à-oreille a fait notre succès »
Quand Jérôme Caillouey reprend l’entreprise familiale, le cours des huîtres s’est effondré. Il a donc suivi le conseil de ses beaux-parents : refaire des paniers. « Comme nous avions déjà un nom dans les grandes surfaces, il a été facile pour nous de rebondir. Le bouche-à-oreille a fait notre succès. C’est comme ça que c’est reparti. Nous devons être compétitifs sur le prix mais c’est avec le tonnage que l’on arrive à s’en sortir ».
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Aujourd’hui, Jérôme Caillouey achète aussi des huîtres à ses collègues sur la zone ostréicole. « Ça arrange tout le monde. Nos huîtres sont vendues sous l’appellation de Grandcamp ou Normandes, c’est toujours mieux que de les voir partir pour la Charente-Maritime et d’être vendues comme Marennes ». Une petite revanche pour l’ostréiculture grandcopaise…