Les travaux menés sur le site du Castel à Trébeurden sont menés par l’Association d’insertion sociale et professionnelle (Amisep). (©Le trégor)
C’est un nouvel écrin pour le père Trébeurden, rocher emblématique de la commune érigé sur le site du Castel. Depuis le 5 novembre, la zone naturelle est en chantier. « Le but est de remonter des chemins suite à des éboulements, indique Odile Guérin, adjointe à l’environnement. En trois endroits, c’étaient trop dangereux, on ne pouvait plus laisser les gens passer. »
La municipalité se devait d’agir. Au total, 515 m de nouveaux sentiers seront créés, 215 m maintenus et près de 800 m seront supprimés. Les travaux doivent s’achever début mars. L’opération s’élève à 50 000 €.
Les travaux sont toutefois suspendus durant les fêtes, jusqu’au 6 janvier, pour permettre aux promeneurs de profiter du site.
« Une solution durable »
« C’est la troisième fois depuis 40 ans qu’on recule le chemin, il fallait une solution durable. On se met sur la roche mère », précise l’adjointe à l’environnement. Les travaux sont menés par l’Amisep (Association d’insertion sociale et professionnelle). Huit salariés sont mobilisés.
Le chemin sud est déjà tracé. Reste à l’aménager. « On va mettre des coquilles (huîtres, moules…) pour faire une couche de drainage et on mettra du broyat », indique Odile Guérin. Et de prévenir :
« Le chemin ne sera pas accessible aux personnes à mobilité réduite mais les gens qui ont des difficultés pour marcher pourront y accéder. Il n’y a pas de pente forte, ni d’escalier ».
Au nord, une passerelle en bois, sur environ 20 m, sera aussi créée pour permettre de traverser le chaos rocheux.
Retrouver de la lande
« On redécouvre les rochers qui étaient cachés par la végétation », salue l’élue à l’environnement. Car le chantier s’inscrit bien au-delà d’un cheminement piéton. L’objectif est aussi de s’attaquer à « la gestion de la végétation. On va notamment supprimer les prunelliers pour essayer de retrouver de la lande ».
Des arbres seront également abattus. « On va en replanter », rassure Odile Guérin, qui prône « un boisement raisonné ». Priorité sera d’ailleurs donnée aux essences locales.
Au sud, un nouveau chemin a été tracé. (©Le Trégor)