
Plus de 80 % des émissions en dioxyde d’azote sont issues du transport routier. (©Actu Toulouse / Florian Martinez)
La pollution atmosphérique est la troisième cause de mortalité en France après le tabac et l’alcool. Selon l’Agence régionale de la santé, elle est à l’origine de 2 800 morts prématurées par an en Occitanie.
Des déplacements de moins de trois kilomètres
L’agglomération toulousaine, principalement Toulouse et sa première couronne, enregistre des dépassements récurrents en dioxyde d’azote (NO2) à proximité des axes structurants de circulation : périphériques, autoroutes, grands boulevards, voies rapides.
Selon les données de Toulouse Métropole, 40 % des déplacements en voiture font moins de trois kilomètres, dans la Ville rose.
Un comportement « autosoliste »
Pour rappel, selon une récente étude de l’Insee, 53,1% des salariés de Toulouse et de son agglomération se rendent à leur travail en voiture.
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Ils sont 27% à utiliser les transports en commun pour rallier leur lieu de travail. L’étude de l’Insee ne fait pas la distinction entre vélo et deux-roues motorisés : à Toulouse, ils sont 9,4% à privilégier ces modes de déplacement pour se rendre sur leur lieu de travail. Et ils sont 7,7% à faire leurs trajets à pied.