
En haut : jeudi dernier, la brigade territoriale autonome de Falaise (BTA), avec, à sa tête le major Franck Simon (à gauche), a été inspectée par le commandant Marie Pocquet-Barbat. En bas à gauche : Le maréchal des logis-chef, Caroline Brunet, reçoit, des mains du commandant Marie Pocquet-Barbat une lettre de félicitations pour avoir, le 16 septembre dernier, sauvé une femme du suicide. (©Les Nouvelles de Falaise)
Le chef d’escadron Marie Pocquet-Barbat, commandant de la compagnie qui comprend Le Hom, Moult, Falaise, la brigade de recherches et le peloton de surveillance et d’intervention, a procédé récemment à la traditionnelle inspection annuelle. L’occasion pour elle et pour le major Franck Simon, commandant de la brigade territoriale autonome de Falaise, de dresser le bilan de l’année 2018 en présence de quelques maires et élus du territoire.
Assurer la sécurité au quotidien
Pour le commandant Pocquet-Barbat, « la mission de la compagnie est d’assurer la sécurité des citoyens au quotidien. Nous donnons la priorité aux missions qui nous permettent de faire, sur du long terme, plus de prévention que de répression.
Contrepartie à cet engagement : pour être accessibles à la population, nos effectifs se déploient sur le territoire, réalisant un peu moins de police de la route ».
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À Falaise, l’effectif, calculé en fonction du nombre de délits, reste stable. 19 personnes le composent et veillent sur les 33 communes, ce qui représente un gendarme pour 1 274 habitants.
Si le taux de cambriolages a baissé de 25 % avec 309 atteintes aux biens, les atteintes aux personnes ont, elles, fortement augmenté (+ 15 %), passant de 121 faits constatés en 2018, contre 104 en 2017. Ce sont souvent des violences intrafamiliales, le soir, pour lesquelles, même sans plainte, nous faisons un signalement aux services sociaux », commente le major Simon.
Côté crimes et délits, 699 faits ont été constatés (contre 599 en 2017). « Un chiffre qu’il faut relativiser puisque 124 plaintes ne concernaient pas notre territoire », précise le major Simon.
Toujours trop d’infractions routières
En 2018, 503 infractions routières ont été dénombrées, contre 463 l’année précédente.
Une augmentation dont les causes sont toujours les mêmes : les excès de vitesse, l’alcoolémie et la conduite sous stupéfiants ».
Une dizaine de gros excès de vitesse, supérieurs à 50 km/h, ont été constatés.
En ce qui concerne les accidents de la route,
le major Simon se réjouit de « ne pas avoir recensé d’accident mortel depuis octobre 2015 ».
Malgré cela, 76 accidents ont eu lieu sur le secteur dont 14 corporels (contre 64 en 2017 et 11 corporels).
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Concernant les affaires de police judiciaire, 337 personnes ont été mises en cause. Un chiffre identique à celui de 2017.
Parmi ces 337 personnes, 68 ont été mises en garde à vue et 16 ont été écrouées.
Autre sujet d’inquiétude, les affaires de stupéfiants qui peuvent générer plusieurs mois d’enquête. Cannabis, héroïne circulent.
Selon le commandant Marie Pocquet-Barbat,
les trafiquants se fourniraient à Flers, Evreux ou Rouen. 78 personnes ont été mises en cause dont certaines ont été écrouées à Lisieux ».
Des gendarmes mis à l’honneur
Le maréchal des logis-chef Caroline Brunet et le gendarme Gilles Pairin ont reçu, des mains du commandant Marie Pocquet-Barbat, une lettre de félicitations pour avoir, le 16 septembre dernier, fait preuve de sang-froid en sauvant une femme qui avait pour intention de se suicider en se jetant du haut du Mont-Myrrha.
« Fin janvier, une voiture a terminé sa course dans le plan d’eau de Falaise. Par une température de 2°C, un gendarme n’a pas hésité à se mettre à l’eau pour sortir son occupant, un homme âgé de 55 ans », se félicite Marie Pocquet-Barbat.
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Côté ressources humaines, le maréchal des logis-chef Lucie Anquier et le maréchal des logis-chef Christophe Farcy accèdent au grade d’adjudant.
Le brigadier-chef Mathieu Fauchoux a réussi le concours pour devenir sous-officier et le gendarme Grégory Faudeux, après 18 mois d’une intense préparation, a obtenu son examen d’officier de police judiciaire (OPJ).