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Eure-et-Loir : Romain Leloup raconte son Dakar à moto

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Le motard du Perche dans les dunes du Pérou. (Crédit photo Gustavo Epifiano).

Le motard du Perche dans les dunes du Pérou. (Crédit photo Gustavo Epifiano).

Aventure. Pour la seconde année consécutive, Romain Leloup, licencié au Moto-club du Perche, a pris le départ de la 41e édition du Dakar (ex Paris-Dakar). Cette épreuve créée par le Français Thierry Sabine s’est déroulée en Amérique du Sud à travers 10 étapes du 6 au 17 janvier au Pérou.

« En 2018, nous avions traversé le Pérou, la Bolivie et l’Argentine » note Romain Leloup, qui avait terminé 60e au général et 5e de sa catégorie.

Sur le podium

« Les organisateurs n’ont pas souhaité retourner sur les terres boliviennes à cause des conditions climatiques qui les avaient obligés à annuler des étapes » ajoute le motard.

Dans le même temps, « le Chili et l’Argentine ont décliné l’invitation ». D’où cette première pour cet événement sportif. « Nous allons seulement dans un seul et unique pays, le Pérou ». Près de 3 000 kilomètres pour les deux roues, avec un départ et une arrivée à Lima.

Romain Leloup se lance à fond dès la première étape.

« Tout commençait bien même si je n’avais pas trop roulé avant. Ayant une société au Mans, j’ai juste travaillé mon physique. Au programme : vélo et renforcement musculaire ».

Malgré un déficit au niveau du rythme, Romain réussit une magnifique cinquième étape (avant la journée de repos) dite marathon par les organisateurs. « Je passe la ligne en 36e position en remportant ma catégorie » se félicite-t-il.

L’abandon

Malheureusement, lors de la 8e étape, le Percheron doit abandonner.

« Le moteur a avalé trop de poussière. Il n’y avait plus de compressions… » se remémore-t-il.

La mort dans l’âme, sans assistance, Romain doit poser le pied à terre. « C’est plus qu’une déception » confie-t-il.

Un échec ? Pas pour Romain « car ce n’est pas de ma faute. C’est une panne mécanique ».

Alors qu’il était 42e et sur le podium dans sa catégorie.

Journée type au Dakar
Le réveil sonnait vers 4 h. « Avec un départ vers le bivouac à 5 h 30 et départ de la spéciale vers 8 à-9 heures » dévoile Romain Leloup. Le pilote percheron pouvait rouler jusqu’à « 15 ou 17 heures et même 18 heures pour certaines étapes ». Pas le temps de se reposer. « Il fallait ensuite réparer la moto, préparer les affaires et le road-book pour le lendemain ». Il se couchait normalement vers « 23 heures ».
Un rythme usant. Malgré tout, revenu en France le vendredi, « j’ai repris le travail dès le mardi ».

Il garde toutefois de bons souvenirs de son périple « avec de magnifiques paysages ».

Quant au tracé, « il y avait beaucoup de sable. De la « farine » avec des pierres cachées dessous. Des passages dans les dunes mais également des pistes sans reliefs… ».

Incertitudes pour l’an prochain

Sera-t-il au départ l’an prochain. « Je vais prendre le pouls avec mes partenaires et surtout attendre le prochain tracé pour me décider » avoue-t-il.

Romain Leloup.

Romain Leloup. (©Duda Bairros)

Et à ceux qui disent que cette course a perdu de sa saveur, Romain Leloup est catégorique « ce sont les Français qui pensent cela. Pas les participants étrangers ! ».

Et sur le fait que le Dakar ait déménagé vers l’Amérique du Sud, « l’épreuve ne pouvait plus se disputer en Afrique du fait des problèmes diplomatiques et sécuritaires ».

Ajoutant, « Thierry Sabine avait annoncé qu’il aurait des nouveaux paysages ». Pour lui, aucun doute, « le Dakar a conservé son charme ».


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