Trois distributeurs avaient été attaqués au marteau à Aumale (©Le Réveil)
Après la série de dégradations graves et actes de vandalisme commis à Aumale (Seine-Maritime) dans la nuit du 21 au 22 janvier 2019, quatre individus ont été déférés au parquet de Dieppe. Ils sont poursuivis pour des faits de dégradations graves de biens d’autrui commises en réunion.
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Le procureur de la République de Dieppe, Yves Dupas, se félicite de la rapidité avec laquelle l’enquête a été menée, puisqu’il aura fallu moins d’une semaine à la gendarmerie pour appréhender les suspects :
L’enquête diligentée par la brigade de gendarmerie d’Aumale à partir de l’exploitation des témoignages comme de la vidéo-surveillance des locaux visés a permis d’identifier, puis d’interpeller le 28 janvier en début de matinée quatre individus âgés de 20 à 29 ans. A l’issue de leur garde à vue , ces quatre personnes qui reconnaissaient avoir participé à ces faits de dégradations étaient déférées au parquet dans le courant de l’après-midi du 29 janvier 2019, dans le cadre de la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité-CRPC.
Les individus ont écopé de peine de prison avec sursis allant de 3 à 6 mois, d’amendes allant de 250 à 500 € et de travail d’intérêt général.
Le procureur de la République apporte une précision quant à leurs motivations :
Les faits ont été commis à l’issue d’une soirée alcoolisée au domicile d’une tierce personne, et que dans leurs explications sur le mobile de leurs agissements , les auteurs n’ont pas revendiqué leur appartenance au mouvement des gilets jaunes.
Deux des quatre individus étaient déjà connus pour des faits d’infractions routières et d’usage de stupéfiants.
La vitre d’un abribus avait été brisée à Aumale. (©Le Réveil)
De son côté, le maire d’Aumale Virginie Lucot-Avril avait porté plainte « au nom des habitants ». Elle a réagi à ces actes de vandalisme :
On a morflé. Attaquer un cinéma populaire avec une entrée à 6 €, ouvert à tous, je vois pas trop ce qu’on lui reproche. Quant aux inscriptions et tags, ils étaient très limites. On n’est même pas dans les extrêmes, on est au-delà. Je l’ai très mal vécu.
Vincent Grongnet