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Val-d'Oise. La Sncf envisage la suppression du passage à niveau de la gare de Bruyères-sur-Oise

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Le 27 octobre 2016, Jérémy, 19 ans, avait trouvé la mort
sur ce passage à niveau piétons. (Photo d'archives)

Le 27 octobre 2016, Jérémy, 19 ans, avait trouvé la mort sur ce passage à niveau piétons. (Photo d’archives)

Le passage à niveau piétons de la gare Sncf de Bruyères-sur-Oise pourrait bien disparaître dans les prochaines années.

Le 18 décembre, une réunion s’est tenue en mairie avec des élus briolins et des représentants de Sncf Réseau. Lors de ce conciliabule, les participants ont évoqué la suppression de ce passage sur les voies et son remplacement par une autre infrastructure.

« Nous avons réalisé des études préliminaires à la suppression de ce passage à niveau piétons, explique Jean Trarieux, chef de projet sécurisation des passages à niveau chez Sncf Réseau Île-de-France. Notre objectif est de disposer, en juin, d’une solution de franchissement de la voie avec un coût et un planning. Cela passera soit par une passerelle, soit par un souterrain. »

Cette décision d’aménagement de ce passage à niveau intervient après un nouvel accident mortel survenu le 27 octobre 2016. Jérémy, un jeune Briolin âgé de 19 ans avait été happé par un train alors qu’il traversait les voies.

À l’époque, Alain Garbe, le maire (Dvg) de Bruyères-sur-Oise, avait demandé et obtenu la mise en place d’une signalisation plus efficace.

« Ils ont installé des triples feux plus visibles à l’approche des trains, confie l’élu. Nous avons aussi relancé la Sncf pour qu’ils fassent d’autres études et pour les sensibiliser à la création d’un souterrain. »

Si l’hypothèse d’un tunnel reliant les deux quais semble avoir les faveurs du maire, elle représente une option plus chère, mais plus facilement réalisable qu’une passerelle.

« Le souterrain a un coût plus élevé, mais c’est plus facile à entretenir, avance Alain Garbe. Si on choisit l’option de la rampe, il faudra faire des travaux sur la voie publique. C’est possible car nous avons acheté le terrain. »

Selon l’édile, le résultat de la première étude de faisabilité devrait être livré fin mars. En principe, le coût de l’aménagement est à la charge de la Sncf, mais il est possible que la Ville soit associée au financement.


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