
François Huwart, maire de Nogent-le-Rotrou, avec son conseil municipal, lors de la cérémonie des vœux.
François Huwart, maire de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), a évoqué divers sujets lors de la cérémonie des vœux, mardi soir, à la salle Pierre-Mendès-France. Morceaux choisis.
Sur le plan national
L’année dernière, « je vous ai exprimé des vœux plein d’espoirs quant à l’avenir de notre pays » explique-t-il. Il l’avoue, « je sentais la situation économique en voie d’amélioration… Je sais que, dans le monde, notre pays doit plus que jamais rayonner, plus que jamais séduire par son intelligence sa culture, ses savoir-faire… Bref, son génie qui lui a toujours, à juste titre, donné une place à part dans le concert des nations ». Il ne le cache pas, « avec le visage de la France aujourd’hui, il m’arrive de m’inquiéter. Comme vous, j’imagine » s’adressant à l’assistance venue nombreuse pour cette cérémonie. L’élu utilise les mots « grave, torturé ».
Comme souvent, il tente de positiver « oui, quand je regarde notre pays actuellement, je m’inquiète. Quand je le compare, je me rassure ».
Avec tous les services, « les Français n’ont pas que des motifs à se plaindre ».
Il insiste sur le fait que « nous devons nous aider, les uns les autres, pour affronter cette mutation considérable qui a commencé et va s’accélérer ».
Le maire évoque « la démocratie, la condition de notre liberté individuelle et collective… Nous avons mis des siècles à construire cela ».
Et ne doivent pas vaciller « face à la résurgence d’assauts funestes déjà connus dans notre histoire (nationalisme, racisme, antisémitisme, xénophobie…) ».
« Tout est fait »
L’ancien ministre a ensuite énuméré tous les projets évoqués en janvier 2018 et réalisés. Le regroupement de la Charmille et la Roseraie sur un seul site, la Charmeraie (lire page 10) « ouvert la semaine dernière avec 153 lits ».
Les 1 100 points lumineux d’éclairage public « avec une tranche supplémentaire et finale qui viendra ».
Les dossiers sportifs dont le club house de l’ASN foot, l’engazonnement du terrain rouge, le city stade aux Gauchetières, la toiture de la salle de tennis, la rénovation de la salle Léo-Lagrange.
La construction de 28 logements (Paul-Langevin et Val Roquet), 63 démolis (Léon-Blum et zone de l’Être) et la réhabilitation de 25 autres (Rues Gouverneurs, des Marches et Flandres-Dunkerque). « Tout est fait » se réjouit le maire.
Action Cœur de Ville
François Huwart ne le cache pas, « c’est une formidable opportunité ».
Dans ce cadre, « l’aménagement du Parc Daupelay sera achevé en 2019 comme le sera la création des deux voies vertes en bord d’Huisne » pour relier les quartiers Bretonnerie, Saint-Laurent et le Pâty mais aussi le complexe Aquaval au plan d’eau de la Borde. D’autres chantiers sont déjà lancés, « c’est le cas pour la signalétique entre les différents pôles d’attraction ».
C’est aussi le cas « pour la redynamisation commerciale ». Il a aussi abordé « la concertation citoyenne » pour dessiner le Nogent de demain (lire page 6).
Les projets 2019
François Huwart a dévoilé les projets qui rythmeront les prochains mois. Tout d’abord un parc sur la zone des Porettes « sans que l’extension urbaine ne soit abandonnée sur ce secteur ». Le site de l’ancienne Charmille aura une nouvelle destination, auprès des enfants et des familles.
Un million d’euros a été attribué à des travaux de voirie et de trottoirs, « beaucoup d’entre eux seront refaits cette année » prévient-il.
Des réseaux seront enfouis « place Emile-Maquaire, devant le Château des Comtes du Perche ».
Le maire annonce que « nous travaillons sur l’aménagement du carrefour à giration, route du Theil, pour libérer le cœur de ville et les Gauchetières, des poids lourds qui desservent les entreprises B.Braun et Vallegrain ».
Deux rendez-vous
Le maire de la capitale du Perche a mis en avant deux rendez-vous pour 2019. Tout d’abord au plan d’eau de la Borde au printemps avec « l’aménagement du second plan d’eau et son ouverture partielle au public après la restitution du site par la société Pigeon ».
Cet espace sera la zone humide à vocation écologique la plus grande d’Eure-et-Loir. Ensuite, le château des Comtes du Perche, sa nouvelle muséographie et l’application de la réalité augmentée.